Les
habitants
sont appelés les Gémozacais et les GémozacaisesCette grosse commune rurale
et viticole fait partie de la vallée moyenne de la
Seudre
et tire son nom de la Gémoze, petit ruisseau qui naît à l’est de la commune,
au lieu-dit Les Parpaillons, et qui se jette dans la rive droite de la
Seudre.
Dès l’époque gallo-romaine, Gémozac est traversé par une antique voie
gallo-romaine qui allait de
Mediolanum
Santonum, l’antique
Saintes,
à l’estuaire de la
Gironde,
puis est devenu un carrefour de voies secondaires à l’époque
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Le
bourg n’a réellement pris de l’importance qu’à l’époque médiévale.Son
essor remonte à la période des grands défrichements
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forestiers
de la Forêt de La Lande, sous l’impulsion de moines augustins de l’abbaye
de Madion,. Ils édifièrent un monastère au XIIe siècle dans le village
initial, sur les bords de la Gémoze, duquel il lui donnèrent son nom
actuel. Le bourg fut donc fondé en
1163,
date à laquelle la cure s’affranchit du prieuré de
Mortagne-sur-Gironde |
Son église romane, de type purement saintongeais possède un clocher
surmonté d’une haute flèche octogonale de pierre. Avec les dangers
de l’époque, Gémozac devint un lieu défensif. Le seigneur des lieux
y fit construire un château fort, entouré de douves et flanqué de
tours carrées, et encouragea toute une population de bûcherons, de
paysans et de vignerons à s’y fixer mais son château a disparu, étant
démoli en 1829, ce qui permit la découverte de vastes souterrains
qui avaient dû probablement servir de refuge. Au tournant du
XVIe
siècle, avec l’avènement de la
Renaissance,
Gémozac est un bourg agricole où ses foires mensuelles ont reçu l’agrément
de François
1er. Mais
la paroisse de Gémozac va être marquée par les guerres
de Religion, qui eurent lieu dans la seconde partie
du XVIe
siècle, et par les conséquences néfastes de la
révocation
de l'édit de Nantes au siècle suivant. |
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En effet, Gémozac s’ouvre
dès 1542
aux idées de la Réforme,
ce qui en fait l’une des plus anciennes paroisses protestantes de
la Saintonge.Les
guerres de Religion qui débutent en 1562 n’épargnent pas la paroisse
de Gémozac. Quant aux protestants, ils devront attendre l’avènement
de Henri
IV .Au
XVIIIe
siècle, la paroisse de Gémozac s’est beaucoup agrandie,
elle a intégré, entre autres, le gros village de Chadeniers, édifié
sur la Seudre.
Une bourgeoisie active et protestante s’occupe du négoce des vins,
des eaux de vie de cognac et des céréales, pendant que deux
puissants seigneurs des lieux résident dans les deux châteaux de Gémozac,
les logis de Bernessard et de La Salle. La reconquête
catholique a facilité l’installation de la
Communauté de religieuses, toujours à l’œuvre aujourd’hui, et a permis
la restauration de la façade occidentale de l’église Saint-Pierre,
Le XIXe
siècle est le «siècle d’or» de Gémozac qui y connaît alors
son apogée, grâce à l’essor considérable de la production et du négoce
des eaux de vie de cognac
dont elle tira l'essentiel de sa richesse. C’est en
1837
que fut construite la première mairie de la ville, sur l’emplacement
de l’ancienne forteresse médiévale qui était délabrée et qui fut détruite
en 1835.
En l'année 1868 fut aménagé un champ de courses qui se tenait près
du champ de foire. Il est maintenant à la Pérauderie.
Des courses y ont toujours lieu
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remblement de terre sur le portugal. 1755
Le premier novembre
(1755) a neuf heures du matin un horrible tremblement de terre c'est
fait ressentir da,ns les quatre parties du monde il a renversé la
ville de Lisbonne, capitale du Portugal et englouti plusieurs milliers
de personnes |
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Crime ou accident : 30-11-1779
Le trente novembre 1779 a été inhumé
dans le cimetière de cette paroisse le corps
de Pierre Dorye domestique depuis cinq
ans, chez le sieur Metivier du lieu de
Chailloux sur la présente paroisse qu'on
a trouvé noyé avant hiera huit heures du
soir ,dans une flaque nappe d'eau, au milieu
de la rüe, vis a vis le logement du nommé
Torlay voiturier de ce bourg, agé d'environ
vingt sept ans, fils légitime de feu Jacques
Dorÿ laboureur, et de feue Jeanne Chotard
du village de Sorignet sur la paroisse de Saint-
Simon de Petouaille. Fait en présence
de Jean Lÿs, de Jean Paquié et de
Jean Lamoureux et de Jacques David
[.....] signé pour ne scavoir..... |
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