Charente-Maritime (17)

Gémozac

1750 - 1799

Les habitants sont appelés les Gémozacais et les GémozacaisesCette grosse commune rurale et viticole fait partie de la vallée moyenne de la Seudre et tire son nom de la Gémoze, petit ruisseau qui naît à l’est de la commune, au lieu-dit Les Parpaillons, et qui se jette dans la rive droite de la Seudre. 

Dès l’époque gallo-romaine, Gémozac est traversé par une antique voie gallo-romaine qui allait de Mediolanum Santonum, l’antique Saintes, à l’estuaire de la Gironde, puis est devenu un carrefour de voies secondaires à l’époque
médiévale, à l’intersection des routes de Saintes à Mortagne-sur-Gironde et de Pons à Royan.Enfin, la voie ferrée qui fut construite en 1875,  reliant Pons  à  Royan,  a  cessé  tout  trafic  de  voyageurs depuis 1939.
Le bourg n’a réellement pris de l’importance qu’à l’époque médiévale.Son essor remonte à la période des grands défrichements 
forestiers de la Forêt de La Lande, sous l’impulsion de moines augustins de l’abbaye de Madion,. Ils édifièrent un monastère au XIIe siècle dans le village initial, sur les bords de la Gémoze, duquel il lui donnèrent son nom actuel. Le bourg fut donc fondé en 1163, date à laquelle la cure s’affranchit du prieuré de Mortagne-sur-Gironde
Son église romane, de type purement saintongeais possède un clocher surmonté d’une haute flèche octogonale de pierre. Avec les dangers de l’époque, Gémozac devint un lieu défensif. Le seigneur des lieux y fit construire un château fort, entouré de douves et flanqué de tours carrées, et encouragea toute une population de bûcherons, de paysans et de vignerons à s’y fixer mais son château a disparu, étant démoli en 1829, ce qui permit la découverte de vastes souterrains qui avaient dû probablement servir de refuge. Au tournant du XVIe siècle, avec l’avènement de la Renaissance, Gémozac est un bourg agricole où ses foires mensuelles ont reçu l’agrément de François 1er. Mais la paroisse de Gémozac va être marquée par les  guerres de Religion,  qui eurent lieu dans la seconde partie du XVIe siècle, et par les conséquences néfastes de la révocation de l'édit de Nantes au siècle suivant.
   
En effet, Gémozac s’ouvre dès 1542 aux idées de la Réforme, ce qui en fait l’une des plus anciennes paroisses protestantes de la Saintonge.Les guerres de Religion qui débutent en 1562 n’épargnent pas la paroisse de Gémozac. Quant aux protestants, ils devront attendre l’avènement de Henri IV  .Au XVIIIe siècle, la paroisse de Gémozac s’est beaucoup agrandie, elle a intégré, entre autres, le gros village de Chadeniers, édifié sur la Seudre. Une bourgeoisie active et protestante s’occupe du négoce des vins, des eaux  de vie de cognac et des céréales, pendant que deux puissants seigneurs des lieux résident dans les deux châteaux de Gémozac, les logis de Bernessard   et de La Salle.  La reconquête catholique  a  facilité   l’installation de la Communauté de religieuses, toujours à l’œuvre aujourd’hui, et a permis la restauration de la façade occidentale de l’église Saint-Pierre, Le XIXe siècle est le «siècle d’or» de Gémozac qui y connaît alors son apogée, grâce à l’essor considérable de la production et du négoce des eaux de vie de cognac dont elle tira l'essentiel de sa richesse. C’est en 1837 que fut construite la première mairie de la ville, sur l’emplacement de l’ancienne forteresse médiévale qui était délabrée et qui fut détruite en 1835. En l'année 1868 fut aménagé un champ de courses qui se tenait près du champ de foire.  Il est maintenant à la Pérauderie.   Des courses y ont toujours lieu 

remblement de terre sur le portugal. 1755  

Le premier novembre  (1755) a neuf heures du matin un horrible tremblement de terre c'est fait ressentir da,ns les quatre parties du monde il a renversé la ville de Lisbonne, capitale du Portugal et englouti plusieurs milliers de personnes  


Crime ou accident : 30-11-1779
Le trente novembre 1779 a été inhumé
dans le cimetière de cette paroisse le corps
de Pierre Dorye domestique depuis cinq
ans, chez le sieur Metivier du lieu de
Chailloux sur la présente paroisse qu'on
a trouvé noyé avant hiera huit heures du
soir ,dans une flaque  nappe d'eau, au milieu
de la rüe, vis a vis  le logement du nommé
Torlay voiturier de ce bourg, agé  d'environ
vingt sept ans, fils légitime de feu Jacques
Dorÿ laboureur, et de feue Jeanne Chotard
du village de Sorignet sur la paroisse de Saint-
Simon de Petouaille. Fait en présence
de Jean Lÿs, de Jean  Paquié et de
Jean Lamoureux et de Jacques David 
[.....]  signé pour ne scavoir.....

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