Lot (46)
Léobard
Leobard Léobard est située à l'ouest de Gourdon, sur une petite hauteur dominant par le nord la vallée du Céou (affluent de la Dordogne). L'Abbaye, ou l'Abbaye-Nouvelle est un hameau (et ancienne commune indépendante) implantée au sud, sur la rive opposée du Céou. L'Abbaye nouvelle. |
L'Abbaye nouvelle6 : L'abbaye est nommée « nouvelle » car une première tentative de fondation d'une abbaye dans cette région avait eu lieu, environ un siècle auparavant en 1150 par Saint-Étienne lui-même, dans la commune actuelle de Lavercantière.
L'abbaye
fut déplacé dans le nord du bassin aquitain, à La Garde-Dieu. Il faut
attendre un siècle pour avoir des conditions plus favorables à l'installation
d'une abbaye cistercienne. Apparition de l'hérésie albigeoise dans tout
le Quercy. Les seigneurs de Gourdon, bertrand et son fils fortanier sont
parmi les inculpés.Magnifique abbaye cistercienne ruinée
du xive siècle.
En 1242,
Guillaume de Gourdon légua à l'abbaye
d'Obazine des
possessions qu'il avait dans la seigneurie de Salviac.
Le nom « de
Gourdon » s'explique
par le repentir du seigneur qui permet cet établissement : Guillaume
de Gourdon, coseigneur de Gourdon, seigneur de Salviac et
baron de la Bouriane,
donne le 7 mars 1242 ce lieu aux moines d'Aubazine pour éviter un procès
en catharisme3.
L'abbaye a été construite sur un monticule calcaire, le Pech-Gisbert.
Elle est construite entre 1260 et 1287.
Elle était construite sur une salle basse voûtée qui servait de cellier.On
constatGourdon terminée
e que la structure de l'église est assez semblable à celle de l'église
des Cordeliers à en 1285. |
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La guerre
de Cent Ans va
conduire à l'abandon de l'abbaye par les moines. Ils reviennent au xve siècle et
réparent l'église.Les moines quittent l'abbaye et l'église est sécularisée
en 1650 et
sert d'église paroissiale.
Les bâtiments sont partiellement restaurés au xixe siècle.
L'église est classée au titre des Monuments historiques en 1926.
En 1978 est
créée l'Association de sauvegarde de l'Abbaye Nouvelle. L'abbaye est propriété
de la commune de Léobard et elle est classée monument
historique en 19917.
L'église Sainte-Madeleine
se trouve dans le bourg de Léobard.
À côté de l'église, on peut voir une demeure bourgeoise construite à l'emplacement
de l'ancien château. Le château a été dépecé par le conventionnel Jean
Guillaume Taillefer au
début de la Révolution. Il en subsiste une fenêtre à meneaux utilisée
en remploi dans l'école.
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En 1287, les droits de l'abbaye sont reconnus
durant l'assemblée des commissaires royaux à Villefranche-du-Périgord .
On trouve cette même année mention du droit de basse justice de l'abbé sur
le repaire de la Mothe et de AlboysesCette relative prospérité ne dure pas.
Pendant la guerre
de Cent Ans,
les Anglais ainsi que les grandes
compagnies ravagent
l'abbaye : en 1367, une grande compagnie ravage les environs de Gourdon,
en 1377, première prise de l'abbaye par les Anglais. Il semble bien que
ces multiples prises de l'abbaye par les Anglais, de son pillage à de nombreuses
reprises obligent l'abbé de l'abbaye à ne pas payer la décime au
Vatican . L'abbaye nouvelle est vraisemblablement devenue inhabitable
vers 1380 et a recommencé à tomber en ruine vers 1387.Une tentative de réoccupation
des bâtiments semble avoir eu lieu aux alentours de 1392 mais cette tentative
semblait être vouée à l'échec car dès 1395 on confirme la une nouvelle prise
de l'abbaye par les Anglais |
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L’abbaye après les moines En 1777 seule l'église est intacte. Cette même année on obligea l'abbé à réparer le couvent où ne résidait plus aucun moine "la principale partie de l'église est encore en état et sert à la place de l'ancienne église paroissiale, qui n'était qu'une crypte obscure et malsaine. Deux chambres encore à peu près logeables servaient de presbytères". |
Tiré de : (F. Pécout, mémoire de maîtrise P.37) de (Boyer d'Agen, Les parias de France, p.557) de (correspondances de l'abbé Bagou - Pécout, f. Pécout, mémoire de maîtrise P.41). de (archives famille Pécout-Mouvement Libération) acte du vingt neuf brumaire an 10è de la rep acte de décès de Jeanne Palot décédée le vingt cinq du courant vers les neufs heures du soir âgée de vingt un an fille de feu Jean Palot laboureur et de cathérine Gardet mariés du village desgrevayries ??? présente commune demeurant en qualité de servante chez le citoyen Madieu propriétaire a Laborde présente commune, lad jeanne Palot Trouvée led jour vingt cinq brumaire heure de neuf du soir noyée Dans le ruisseau du lieu dans l’étang des moulins dud lieu de Laborde à cinquante pas environ de distance de la maison dud Madieu son maître, dont le corps froid et inanimé retiré de l’eau Entre lad heure de neuf et celle de dix fut inhumé le vingt six dud Mois vers les quatre heure du soir dans le cimetière de l’abbaye Puis exhumée le vingt huit suivant d’autorité du directeur du Jury vérifié et visité par les citoyens Mayniot Saint-Vieuffain officiers De santé commis a les fins pazr les mêmes directeur dujury sans que La plus exacte inspection il ait été reconnu aucunes marques ni Apparences de violence sur le cadavre ainsi qu’il compte du procès verbal de Visite dressé par lesd officiers de santé le huit dud mois courant Sur la declaration a moi faite par led Jean Madieu âgé de cinquante Cinq ans et par Guillaume Pelissier teinturier dud lieu de laborde Agé de quarante deux ans qui a dit etre proche voisin de la défunte Et ont lesd Madieu Saint-Pelissier signé Constaté par moi Antoine Mianes maire de Léobard faissant les Fonctions d’officier de l’état civil soussigné les joiurs mois et an susd |
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