Lot-et-Garonne (47) Fumel |
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La région du Fumélois, en particulier la vallée de la Lémance et de Briolance, a su attirer les Hommes depuis les temps les plus reculés. En témoigne la découverte à Libos (commune limitrophe) d'un squelette humain fossile de l'époque Aurignacienne, soit d'environ 30 000 ans. En 1923, l'archéologue Laurent Coulonges découvre le site du Martinet à Sauveterre-la-Lémance, commune de Fumel-Communauté. Il met à jour l'existence d'une culture préhistorique particulière entre le paléolithique et le néolithique. Il lui donnera le nom de « Sauveterrien » (de 8000 à 5000 avt JC). Église Saint Hyppolite de Condat Elle est, jusqu’en 1903, l’église mère de Fumel et Condat. Datant du 10e siècle, elle est reconstruite limite 15e siècle 16e siècle, en employant des éléments de l’église romane qui la précédait (modillon, métopes perforées, chapiteau utilisé comme bénitier). Le cimetière qui l’entoure est celui du vieux Fumel, qui n’en possède pas d’autre avant 1842.
Église Saint-Antoine Elle a été édifiée dans la 2ème moitié du XIXème siècle sur des terrains vierges jouxtant la ville ancienne. L’église présente un plan en croix latine qui, contrairement à la tradition n’est pas orienté. En effet, le chevet est tourné vers le Sud. L’originalité de l’église Saint Antoine de Fumel provient des charpentes du chœur, de la nef et des transepts alliant le métal et le bois. |
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Son histoire de l'ancienne ville de Fumel se confond avec celle de son château qui dès l'origine (les seigneurs de Fumel apparaissent dans les textes à la fin du XIe siècle) commandait le passage de la vallée du Lot, ce qui en fit un lieu très disputé point stratégique sur la vallée du Lot, ce qui lui vaut des convoitises pendant la guerre de cent ans où les Anglais et les Français en prennent alternativement possession. En 1448, elle est pillée par la bande de mercenaires de Rodrigue de Villandrando. En 1561, pendant les guerres de Religion, le baron François de Fumel, ancien ambassadeur d’Henri II auprès de la Sublime Porte, est massacré par une bande de |
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paysans protestants qui prennent possession de la ville, ce qui entraîne une répression sanglante et ruineuse de Blaise de Montluc . Au XIIIe siècle, Fumel est une petite ville prospère dotée d'une charte de franchises et de coutumes (1265) qui régit l'économie, le droit et la morale. Dès 1280, le seigneur de Fumel rend hommage au roi d'Angleterre et la seigneurie de Fumel restera jusqu'en 1414 aux mains des anglais. A partir de cette date et jusqu'en 1442, la ville passera alternativement des Anglais aux Français et chaque fois, le château et le Fumélois ont à subir les sévices du changement Le château de Fumel sera relevé de ses ruines vers 1468. La ville, insérée dans les murs de l'enceinte extérieure du château, est à l'étroit. Elle a depuis longtemps une église (St-Antoine), une halle aux blés, une grande place publique : Le Postel. Les maisons s'entassent et n'ont d'autre ressource que de s'élever, la plupart ont deux étages ; au XVIe siècle, quelques habitations s'établissent hors des murs, dans l'axe de la porte beffroi : c'est la naissance d'un quartier : le Barris, cette expansion et l'organisation de la ville seront longtemps contenues par les dispositions prises après le meurtre d'un seigneur de Fumel. |
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La période des Guerres de Religion, sera à Fumel marquée de violents affrontements entre les habitants de la ville et François de Fumel, leur seigneur. 1500 à 2000 personnes dont beaucoup venues d'autres villes investissent le château et le matin du 24 avril 1561, François de Fumel, Capitaine des Gardes du roi, ambassadeur d'Henri II de Constantinople, est tué. avril 1562, la répression conduite par Blaise de Montluc est sanglante, impitoyable et ruineuse. L'abrogation de tous les privilèges contenus dans la charte des franchises et coutumes porte un grand coup à la cité. Cette situation de la ville condamnée, réduite aux limites étriquées de sa vieille enceinte, dura jusqu'en 1789. |
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Depuis le XVIIIe siècle, deux marchés chaque semaine et seize foires dans l'année, animaient cette petite ville rurale qui avait en outre une activité commerciale avec ses trois ports : le port du Passage au Sud-Ouest, celui de Libos à l'Ouest, et celui de Condat à l'Est. On expédiait par voie fluviale vers Bordeaux le papier fabriqué dans les papeteries de la Lède, de la Lémance et de la Thèze, dont une certaine qualité dite aux "Armes d'Amsterdam" était destinée à la Hollande ; on expédiait aussi une |
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partie de la production des forges établies dans les mêmes vallées, |
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notamment les chaudières pour le raffinage du sucre de canne, qui de Bordeaux partaient pour la Martinique, Saint-Domingue ou la Guadeloupe. Des trois ports partaient aussi des parements de pierre provenant des carrières . de Condat ainsi que les blés et les |
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châtaignes de l'arrière paysLa période révolutionnaire abolissant les mesures draconiennes pesant sur les habitants | ||||||||||
depuis le XVIe siècle, ouvre une ère nouvelle d'espérance. Fumel
prend une importance administrative, elle est chef-lieu de canton depuis
1790. L'acte ci-contre : 21 février 1740 un couple, dont l'époux était trop jeune lors de |
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son mariage en 1721 13 ans,
8 mois présentés auprès du curé pour car les époux ignoraient qu'ils |
et 22 jours se sont de nouveau légaliserde ce mariage car était trop jeune. | |||||||||
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Ils déclarent avoir toujours vécu dans la bonne foy Le dit époux a déclaré tous les enfants issus de ce mariage afin de les légitimer Sur quoy ayant receu leur consentement le curé leur a imposé |
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la bénédiction nuptiale en présence de : Guillaume Moncevet , marchand jean Lange serviteur au bureaux des fermes du roy Arnaud Glady, tuillier Jean Villeneuve, minier les deux premiers ont signé Les autres ayant déclaré ne le savoir
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