Meuse  (55)

Mecrin
Mécrin est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Le nom de la commune à pour origine un nom de personne : Mercurinus
Elle faisait partie du Barrois non mouvant avant 1790 (coutume, prévoté et bailliage de Saint-Mihiel). Elle était rattachée au diocèse de Verdun (archidiaconé de la Rivière, doyenné d'Hattonchâtel).

dans le registre de Mécrin 1756-1777 pages 35b dernier et 36a1, le mariage de Nicolas THOMAS, veuf de Barbe ODINOT, avec Catherine LEHAUT, le 16-11-1761.
En 2016, la commune comptait 222 habitants

http://archives.meuse.fr/ark:/52669/a011500569428dSSlpD/5e1f10b274

Ce qui a ingterpellé le généalogiste et moi même à la lecture de cet actec'est la tournure de la dispense de consanguinité
pas commun de lire cela
Le sixieme novembre mil sept cent soixante et un
Apres avoir publié etc. etc.
du présent mois
entre Nicolas thomas veuf de B arbe
Odinot d’une part et Catherine Lehaut fills de
Feu Christophe Lehaut et Marguerite Willaumet
D’autre part sans qu’il soit intervenu aucun
Empêchement sinon que des rumeurs vagues et
Incertaines nous aurions soupçonnés que les parties
Pourrpoient se trouver parens au quatrième degré
Surquoy avons dressé un arbre de ligne et après
Avoir fait venir les plus anciens de cette communauté
Leur avons demandé si ils avoient connaissance que
Lesdittes parties fussent plus prochaines consanguinité
Que notre arbre de ligne ne marquoit que le
Cinquième degré en supposant une souche inconnue
Ils nous ont répondu qu’ils n’avoient aucune
Connoissance de la souche sur laquelle nous demandions
Des éclaicissements que pour le reste savoient que
Notre arbre de ligne étoit conforme a la vérité. Dans
Cette incertitude nous avons jugé a propos de renvoyer
Les parties pardevant son Excélence Monseigneur
L’Évêque comte de Verdun oncle de Messieurs les
Grands vicaires Surquoy nous avons reçu une dispense
Ad Cautelam ? dont la teneur s’ensuit : vu l’exposé
Cy dessous et l’arbre de ligne d’autre part nous
Dispensons, autant que besoin seroit Nicolas Thomas
Et Catherine Lehaut paroissiens de Mécrin de tout lien
de parenté qui pourroit être entre eux au quatrième



degré n’y ayant à cet égard qu’un doute qui n’a pu être

faites à cet égar et permettons à Monsieur le curé
de les marier en gardant toutes les autres rêgles de l’église et dee l’état
a Verdun ce douzièmez novembre mil sept cent
soixante et un
après ladite recue et nonobstant les dites trois
publication s avons d’abondant annoncé aux prônes du
dimanche quinzième du préésens mois fete la dédicace
que les parties esperoient se marier le lendemain et que
nous enjoignions sous peine d’excommunication a ceux
qui pourroient avoir des connaissances plus certaines de nous
les déclarer et comme personne n’a pu nous donner des
notions plus clares que celles que nous avions je
soussigné Prestre chanoine régulier, curé de mecrin et
Brassette leur donné la bénédiction nuptiale après
Avoir reçu leur mutuel consentement en préssence de
Parens et amis qui ont signé avec les parties et nous
Et nommémentt en présence de Jean Willaume, laboureur
De Nicolas Daviot, laboureur, de Jean Lenoir ancien
carrieur qui sont les quatre anciens nous avons
Appellé pour constater l’arbre de ligne des parties
L’épouse interpellée de signer a déclaré n’en n’avoir
L’usage mais a fait sa marque ordinaire après lecture
faite
accueil                    
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