Orne (61)
Avoine
Le nom de la localité est attesté sous la forme Avenae en 1209. Albert Dauzat envisage pour origine le latin avena, « avoine », qui pourrait avoir eu ici le sens de « terre maigre »3. René Lepelley y décèle quant à lui le germanique afisna, « pâturage », qu'il lie également aux toponymes Avesnes-en-Val, Avesnes-en-BrayAvernes-sous-Exmes et Avernes-Saint-Gourgon4.
Des vestiges de four de tuiliers et d’ateliers de productions de fer gallo-romain témoignent de l’ancienneté de l’habitat sur la commune.
À la Révolution française, la commune d’Avoine est rattachée au canton de Rânes
(ce dernier fut supprimé en 1802).
Une nuit de 1863, le cupide Pierre Lemarchand assassine un jovial maquignon d’Écouché…Marin Jean, sur la route jouxtant le bois d'Avoine après avoir fait halte à l'auberge Bunout de Vieux-Pont. Il sera condamné à mort par la cour d'assises de l'Orne avant de fuir à Jersey5.
Église Saint-Aignan du XVIIIe siècle.
· Moulin d'Avoine.
Le château d’Avoine, ou d'Avoines, ou d'Avoisne, date du tout début du xviie siècle (maître-d'œuvre Jacques Gabriel pour Maurice Droullin). Le colombier (en ruine) connu pour la peinture sur brique11 est inscrit aux Monuments historiques depuis le 28 décembre 1979.
A Avoine, le 16-1-1710h (70), inhumation d'une pauvresse
http://archives.orne.fr/mdr/index.php/docnumViewer/afficheDocnum/66/N/image
Le vendredi seizieme jour de janvier mille sept cents onze une
pauvresse morte dont nous n'avons peu savoir le nom ny le nom
lmaquelle dict estre de la paroisse de Montchevrel au Perche et avoir
trois enfants a esté inhumée en le cymetière de l'église paroissiale
d'Avoines doyenne d'Ecouche après avoir reçu tous les sacrements
ladicte inhumation faicte par le sieur prieur dudict Avoines
en présence de Jacques Gondouin , Francois et Guillaume Servand Jean
Vanier et plusieurs autres les tesmoins