Orne (61)
L'Aigle (suite)
Trouvé dans le registre de saint Martin de L'Aigle (fichier 1772-1782), image 44, ce document du 26-10-1773,
par Michel Mériel
http://archives.orne.fr/mdr/index.php/docnumViewer/afficheDocnum/44/N/image
Nous soussigné parents les plus proches de Marie
Therese Le Francois native de la paroisse de notre Dame
de l'Aigle fille majeure de feu Jacques Francois et de feu
Marguerite Hayer scavoir Pierre Marin Hayer oncle
maternel, Jacques Roulier beau-frere , Jean Vendet
et Louis Vendet père et fils de la paroisse de Saint-Germain
Loyis le Febure aussi cousin, Louis lecler aussi cousin
Louis Gontier aussi Jacques et Denis cousin germain
demeurant à Rugle Consantors (je pense que c'est dans l'Eure 27)et donnons pouvoir
a laditte Marie Therese Francois d'epouser Louis
Breneau fils de feu Noel et feu Marie Hayer de la
paroisse de Rouël diocèse de Chartres demeurant
actuellement en la ville de l'Aigle paroisse
st Martin chez le sieur Hondeliere où il est domestique
le présent lui vaudra comme de niotre présence
a tous les actes necessaire pour parvenir au mariage
que nous agreons entre fait déclarons que laditte
Le Francois n'a aucun parents au paternel
connu d'autant qu'il était de pays étranger et
qu'il ne lui en a jamais été de connus aucun
ce que nous attestons à Rugle ce vingt six
octobre mil sept cent soixante et treize
Suivent les signatures.
| C'est un acte peu
banal trouvé par Michel Meriel dont les références sont ci-dessous Il s'agit du 1er acte de mariage du registre d'état civil de L'Aigle. Il est curieux par la personnalité du marié et la personnalité de l'officier d'état civil. C'est un acte du 7-1-1792, http://archives.orne.fr/mdr/index.php/docnumViewer/calculHierarchieDoc Num/384817/1057:357810:379028:384817/900/1600 image 123 Le marié est le curé constitutionnel de Saint-Aubin-sur-Iton. L'officier d'état civil est le curé de saint Jean de L'Aigle, officier municipal et public nommé par le conseilL'Église constitutionnelle est l'Église instituée et organisée par la Constitution civile du clergé (1790) et constituée d'évêques, de prêtres, de diacres et de clercs ayant prêté le serment exigé. Cette Église constitutionnelle est déclarée schismatique par le pape Pie VI. Les membres du clergé ayant prêté serment (à la Constitution civile du clergé) étaient appelés « jureurs » ou « assermentés », par opposition aux « insermentés » ou « réfractaires ». Le concordat de 1801, signé entre le gouvernement de la République française et le Pape Pie VII, mit fin à cette Église. général de la commune de L'Aigle. Environ 50 % des curés d'Ancien Régime ont prêté le serment. On les appelle également prêtres « jureurs ». L'autorisation du mariage pour les prêtres est vue comme une cause de scandale, et peu nombreux sont les prêtres qui arrivent à garder leur cure tout en étant mariés. Ces prêtres avaient donc le droit de se marier |
 |
 |
 |
page 40