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Pyrénées-Atlantiques (64) Garris
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Garris est une commune située dans le département des Pyrénées-Atlantiques (région d'Aquitaine). Cette ville appartient au canton de Saint-Palais et à l'arrondissement de Bayonne La commune fait partie du pays de Mixe, (Amikuze formé par la haute vallée de la Bidouze, située dans la dans la province basque de la Basse-Navarre) Son nom n’est connu que depuis 1512, avant cette date, elle dépendait du royaume de Pampelune. Son histoire sera ensuite très tumultueuse, successivement déchirée entre Navarre, France et Angleterre, sous |
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influence de riches familles Navarraises, puis de 2 Seigneurs qui vont s’entre-déchirer, Gramont et Beaumont sous les Rois de France, la Basse Navarre a un passé très compliqué, au moins autant que celui de sa grande sœur, La Navarre espagnole. Ces armes sont celles des seigneurs de Garris. Le sanglier était sacré pour les Celtes. Il représentait l'autorité spirituelle du druide, la connaissance et la sagesse. On peut ajouter le courage dont fait preuve le sanglier ; il ne connaît aucun prédateur naturel dans la forêt. La commune de Garris, portait déjà ces armes en 1845 ; date de la compilation de l'Armorial de Basse Navarre parVital Genest et de Chairac. L'église Saint Félix de Garris et la dîme qui s'y rattache, appartenait à Espagnol de Labourd et à son cousin Arnaud de Laguinge. |
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La voie jacquaire de Tours de Viellenave à Garris : | |||||||||||
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découverte du pèlerinage vers Compostelle
. Garris, était un carrefour compostellan important, pour les pèlerins en provenance de l'abbaye de Sorde ; il suffit de constater l'imposante bâtisse de " Pelegrina C'est à Garris que se tenaient généralement les Cours Générales de Mixe ; elle fut la capitale de ce Pays de Mixe, avant d'être supplantée par Saint Palais vers la fin du XIII° siècle. |
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Les femmes accusées de sorcellerie, vouées au bûcher, étaient brûlées sur la place du marché de Garris. L'ancien château féodal des seigneurs de Garris n'existe plus. Garris abritait aussi un autre château, à l'emplacement de la mairie actuelle, mais celui-la était une possession du roi de Navarre qui fut construit lors de la création de la ville neuve vers 1235. Il était commandé par un capitaine nommé par le roi de Navarre. Le château royal de Garris fut détruit en 1514 par Sandoval, L'église Saint-Félix , au lieu-dit Garris, est mentionnée dès le XIIe siècle. Elle recèle un bénitier surmonté d'une colonne et son chapiteau, datant du XVIIIe siècle et un autel et un retable en bois de la même époque. |
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Quant aux cimetières qui entourent, encore, certaines d'entre-elles, on y trouve ces stèles d'origine celtes que j'ai moi-même photographiées datant du ?????? siècle. Celle, ci-contre, est datée de 1597. Elles ont été retrouvées suite à un glissement de terrain dans le cimetière de la commune d'Itxassou. Toutes les stèles sont orientées au levant et portent les attributs relatifs au soleil (dieu "Ra" ou Ré) sous quelques formes soient ils. Garris accueille une foire aux pottoks ( pottokak). Petits chevaux qui peuplaient le sud-ouest de l'Europe, il y a environ un million d'années. Chassés, ils trouvèrent refuge dans les massifs rocheux des Pyrénées et survécurent au climat perturbé des dernières glaciations du quaternaire. Les peintures rupestres des grottes de Sare et des grottes d'Isturitz et d'Oxocelhaya représentent des chevaux très similaires au pottok basque actuel et attestent donc d'une très ancienne présence.Cheval agricole qui remplaçait autrefois le tracteur, outil des contrebandiers, il vit aujourd’hui en semi liberté au Pays basque.L’association nationale du pottok créée en 1970 par un ancien Maire de Sare a permis de sauvegarder la race jusqu’à aujourd’hui et d’en faire l’un des emblèmes du Pays basque. Pur ou racé, le pottok est avant tout un animal spécialement adapté à la Montagne et à la rudesse de son climat. |
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Ne quittons pas ce pays sans parler du jeu traditionnel : "la pelote
basque"On ne peut pas parler du Pays Basque sans parler de celle-ci, chaque village possède son fronton, souvent sur la place centrale.
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Voici notre acte de naissance Ce sont des triplés, rien d'extraordinaire mais heureusement que parmi les marraines, une s'appelait Dominique. A donc donné son prénom à l'enfant et les deux autres s'appelant Magdalaine les deux autres filles se sont appelées Magdalaine. |
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Dominique, Magdalaine et autre Magdaleine Jumelles, filles de Giraud Rebinot de Ste Illide en Auvergne et de Catherine de Fichon conjointe métayers dans la maison de Bubin ont été par nous baptisées le 5 mai 1765 le jour de leur naissance le parrain de Dominique la première née a été Bernard Me j eune de Bubin, marraine Dominique Cadele couturière Darrigal, de Magdalaine, première née parrain Domingo Despilte marraine Magdalaine sa femme métayers chez Paulena et pour autre magdalaine dernière née parrain a été Bernard Me ancien de Toca et marraine Magdalaine Me aussi ancienne de Toca aucun n'a signé pour ne scavoir écrire,ce |
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qu'ils ont dit,interpellés de ce fait par moi lesquelles sont mortes le 5è du soir mois et an, | |||||||||||
ensevelies le lendemain avec les cérémonies ordinaires dans notre cimetière et sépulture de la maiison Darrigal en présence de Bernard Me de Toca et de Domingo Despilte métayer de Paulena qui n'ont point signer est supra | |||||||||||
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