Saône-et-Loire (71)
Issy-l'Évêque
Ces actes m'ont été adressé par Serge Thavaux
Ils se trouvent dans le registre bms 1657 / 1670
pages 88, 89 90 / 172
les trois premiers sont en latin, les autres en, français.
Pour ceux en latin vous trouverez un résumé de ce qui est dit, cette traduction a été effectuée par Mado ex co-listière de la géniale du 71.
Les autres sont tellement bien écrits que je ne vous embarrasserai pas avec une transcription.
Tous ne sont pas compris dans cette période de 1650 / 1699 (de cet ouvrage) mais faisant partis du registre situé ci-dessus je les laisse dans cette période.
Village au passé historique très riche, Issy-l'Evêque doit sans doute son nom à une ancienne place forte rattachée à l'Evêché d'Autun au Xème siècle. Le porche, l'ancienne cure et la tour de Luzy en sont les derniers vestiges. Très belle église romane (XIème et XIIème siècles), glacière, château de Montrifaut de style anglo-normand
En 1789 ce fut la première république de France grâce à son curé, l'abbé Carion qui prend la
tête du Tiers -Etat et proclame la République d'Issy la Montagne.
Personnalités liées à la commune
Barthélemy de Chasseneuz, seigneur de Prelay, né à Issy-l'Évêque (Saône-et-Loire) en 1480 de Antoine de Chasseneuz et Jeanne Meunier, mort en 1541 à Aix en Provence (empoisonné, dit-on, par un bouquet de fleurs ?), est un juriste français du XVIe siècle. Stéphanie Félicité du Crest de Saint-Aubin, par son mariage comtesse
de Genlis (1746-1830), écrivain et pédagogue, gouvernante des enfants du duc d'Orléans et qui, à ce titre, eut en charge l'éducation du futur Louis-Philippe Ier, roi des Français. Elle est née au château de Champcery, à 3 kilomètres d'Issy-l'Évêque dans une famille de noblesse d’épée originaire de Bourgogne, fille d’un ancien capitaine qui portait le titre de marquis de Saint-Aubin.
La comtesse de Genlis se chargea également de l'éducation des enfants d'Orléans et notamment de celle du futur roi des Français, qu'elle éleva avec l'idée d'en faire un nouveau saint. Le duc de Chartres la nomma « gouverneur » de ses enfants, au nombre desquels le futur Louis-Philippe,
Madame de Genlis s'enfuit en Angleterre pendant la Terreur. Son mari ainsi que Philippe Égalité furent guillotinés. Sa fille, Pulchérie, passa, elle aussi, très près de l’échafaud
En 1801, Bonaparte l’autorisa à rentrer en France, l’utilisa comme espionne, et la pensionna.
Félicité de Genlis vécut juste assez longtemps pour voir celui qu’elle avait élevé devenir roi des Français. elle fut inhumée au Père-Lachaise. Lors de son enterrement, le 4 janvier 1831, le doyen de la Faculté des Lettres de Paris déclara : « Pour honorer et célébrer dignement la mémoire de Mme de Genlis, ce seul mot doit suffire : son plus bel éloge est sur le trône de France !
Iréne Némirovsky. Récemment, en 2005 le prix Renaudot a été décerné à titre posthume à pour son livre "Suite Fançaise" écrit à Issy-l'Evêque.
Originaire de Kiev, née en 1903 dans une famille de financiers juifs russes. Son père était un des plus riches banquiers de Russie. La révolution éclate dans le pays en 1917 le père préfère éloigner sa petite famille du pays en crise et s'installe en France en juillet 1919. Irène reprend alors brillamment ses études et décroche en 1926 sa licence de lettres à la Sorbonne.
En 1926 son premier roman Le Malentendu.
En 1929, David Golder, son premier grand succès, adapté au théâtre et au cinéma.
En 1930 Le Bal,
En 1938, Irène Némirovsky et Michel Epstein se voient refuser la nationalité française. Elle
En 2004, Denise Némirovsky découvre au fond d'une malle le manuscrit inachevé de Suite française. Elle se décide à le publier, et le roman a la surprise de se voir consacré du prestigieux prix Renaudot.
A première vue il s'agit d'une relation d'une pluie torrentielle survenue le 13 septembre 1657 à 8 heures du matin - la terre a été noyée par des trombes d'eau pendant près de 4 heures sur Bauzot, Bruailles, Champcery, sans que cela s'interrompe ni qu'il y ait de rémission... des prières ont été dites, la rivière a débordé et les poissons ont été perdus...ou anéantis ...
Voila en ce qui concerne les actes en latin. À la page suivante les autres actes mais qui sont dans un pur français.
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