Saône-et-Loire (71) Digoin 1697 |
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La découverte de silex dits en feuilles de laurier - de type solutréen - à Volgue[3], de vestiges gallo-romains[4] et mérovingiens[5] témoignent d'une implantation relativement ancienne. Le lieu a porté les noms latins de Denegontium puis de Digonium[5]. Pendant plusieurs siècles, l'activité de la ville se déroula aux alentours de la grève sur laquelle était aménagée un port pour la Loire.
De ce port étaient exportés vers le val de Loire et Paris les
vins du Mâconnais
et du Chalonnais ainsi que des bois du
Morvan et
de la
pierre de taille. Paradis" (cette jonction sera déplacée au port Campionnet par la suite). À la fin du Second Empire, la rigole navigable de l'Arroux est ouverte ; elle porte, grâce à un pont-canal métallique, les eaux de l'Arroux pour alimenter le canal Latéral.Point de convergence important du réseau routier (sur la route Suisse-Atlantique, avec les routes de Roanne, Nevers, Autun, le Bourbonnais et le Morvan), depuis 1869 sur la voie ferrée Paray-le-Monial - Moulins, Digoin a connu une diversification de ses activités économiques avec l |
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'installation de la Faïencerie de Sarreguemines (1876), des Grès et Poteries (1875) et de l'usine Allia (1927). De l'après guerre jusque dans les années 1960 , Digoin et ses usines ont fait appel à beaucoup de main d'œuvre étrangère de toutes origines (Espagnols, Portugais, Italiens, Marocains, Turcs, Tunisiens et d'autres). | ||||||||||
La Briérette, quartier nord-est de Digoin, a accueilli l'immigration des années 1960. Beaucoup de personnes s'installèrent alors dans le bidonville du Tonkin (entre la gare actuelle et la rue Francis de Pressencé). Ensuite, avec la création des cités de la Faïencerie et de la C.E.C (Allia de nos jours), la situation de ces personnes s'est améliorée. De nombreux immigrés dans les années 1970-1980 sont partis pour de plus grandes villes comme Roanne, Lyon et la région parisienne. Beaucoup d'immigrants espagnols seraient repartis en Espagne. Digoin demeure une ville cosmopolite avec une culture "melting pot". Digoin détient le record de manger d'escargots de Bourgogne[13]. Le record de 2006 a été battu le 4 août 2007 au cours de la 18e fête de l'escargot, où 8 400 douzaines, soit 100 800 escargots de Bourgogne ont été engloutis.En outre, 500 kg de beurre, 55 kg de persil et 33 kg d'ail ont été |
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Et voici le curieux acte concernant un miracle
L’an de Notre Seigneur mille six cent quatre vingt dix sept le mercredi dix septième du mois de juillet environ les dix heures du matin ayant été avertis par Messieurs les Commis du bureau des fermes du Roy de ce lieu, que dans une cabanne étant arrivée au port il y avoit une grande caisse dans laquelle on leur déclaroit être enfermé un corps ( ?) envoyé par Madame la Duchesse de Savoye aux Dames Religieuses du Val de Grace de Paris sous le vocable de Saint Victor Nous nous serions acheminé à ladite cabanne ou seroit survenue une femme nommée Benoîte (Boustant ?) agée de ? ans de la paroisse de Saint Julien de Cray proche la ville de Semur en Brionois se portant avec deux béquilles ayant les jambes retirée et ployée vers les cuisses par une paralysie dont elle étoit affligée depuis pres de quatre ans, nous auroit invité de la faire entrer dans cette cabanne sur quoi lui ayant tendu la main et inspiré des sentiments de foy elle se serait prosternée et embrassé cette caisse elevée en forme de cercueil au milieu de la cabanne et couverte d’une toile cirée avec les armes de Savoye d’ou s’estant relevée et voulant sortir de ladite cabanne elle auroit senti ses jambes se dénouer et les auroit posé à terre et soutenant sans béquilles nous auroit dit en se retournant grâces à Dieu et au bon saint me voila parfaitement guérie, sur quoi l’ayant interrogé comme elle avoit reçu cette guérison elle répondit qu’elle avoit d’abord en embrassant la quaisse ressentit une grande chaleur dans les membres qui fut le premier signe de miracle qui venoit de s’opérer en elle et qui nous ayant tous remplis d’admiration d’autant que nous lavion connu et veu pendant six mois dans un coin sous les halles plus dautre six mois dans une cure renversée sur le coté à la porte du seigneur Jacques Mennard et depuis allant demander aux gardes avec les béquilles sans être autrement aidé de ses jambes pendant tout le susdit temps de près de quatre ans, nous sommes allé tous ensemble à l’église au nombre de plus de soixante personnes hommes et femmes tous témoins oculaires de ce miracle que j’attribue s’être opéré en ce lieu plutôt qu’en un autre à cause qu’il y avoit autrefois une chapelle dédiée à Saint Victor qui étant tout en ruine la place auroit été vendue à un particulier pour y bâtir une maison et c’est celle auprès de laquelle étoit la ( ?) qui a servit de retraite à cette pauvre fille qui a mérité plus qu’une autre par l’innocence de ses mœurs de recevoir cette ( ?) de la bonté et miséricorde de Dieu et avons dressé le présent procès verbal pour être un mémorial que Dieu veut que le bienheureux Saint Victor soit honoré dans cette paroisse attendant que la piété de quelque fidèle fournisse dequoy rachepter cette place pour y ( rebâtir ?) la chapelle et nous sommes soussignés.
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