(74)   Haute Savoie

 Thones

Thônes est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie
De par sa situation de carrefour, elle est parfois qualifiée de capitale des Aravis1 ou encore celle du reblochon, en lien avec la production et la vente de ce fromage
Vers 1800-1900, Thônes est une petite ville de montagne qui vit de sa production de fromage local, le reblochon.
Depuis des temps très lointains la ville avait le droit de faire une grande foire en accompagnement de la fête du patron de la paroisse saint Maurice. Le bourg est sous le contrôle de la famille des Clets.
 En 1312, la ville obtient du comte Guillaume III la permission de .tenir un marché hebdomadaire. En 1350, la ville obtient une charte de franchise du comte Amédée III et une autre foire de deux jours ; les bourgeois thônains revendiquent le privilège d'exemption
de péage sur le marché
La ville est le siège d'une châtellenie, le châtelain étant dans le comté puis duché de Savoie un juge et administrateur.
Au XIVe siècle, une « maladière » ou léproserie,
L'hôpital est créé au XVe siècle, tandis qu'un collège est fondé en 1670 par le
révérend Jacques Avrillon8.
En 1681, Victor-Amédée II acense le mandement de Thônes, avec le titre de marquis8, à Joseph de Valpergue. Celui-ci, durant les quatorze années de sa présence à Thônes, jusqu'à son décès en 1695, s'efforce de délimiter et asseoir son autorité et ses droits seigneuriaux sur le marquisat,.
À la mort du marquis de Valpergue, son testament lègue le titre de marquis à sa sœur, Christine de Valpergue, épouse du sieur de Bertrand de la Pérouse, et c'est le fils de cette dernière, Victor de Bertrand, qui hérite alors du marquisat.
L'édit de 1771, promulgué par Charles-Emmanuel III puis appliqué par lettres patentes par son successeur en 1778, décrète le rachat des droits seigneuriaux. Les paysans qui le désirent peuvent alors racheter, moyennant une forte somme, la totalité des droits qui pèsent sur eux le 5 mai 1793, quelque 3 000 paysans se révoltent contre l'occupation française).
Quelques dates à retenir
• 1898, création du Tramway d'Annecy à Thônes.
• 31 janvier 1944, Tom Morel s'installe sur le plateau avec 120 maquisards. À la fin février, il a sous ses ordres environ 300 hommes qu'il a organisés en trois compagnies. De nombreux faits d'armes et accrochages se produisent avec les G.M.R. et avec la milice du régime de Vichy qui encerclent alors le plateau.
• 1er août, un important parachutage allié a eu lieu sur le plateau des Glières tout proche; 72 avions ont déversé 160 tonnes de matériels.•
 3 août 1944, la commune de Thônes est bombardée. À 18 heures, trois avions allemands survolent la cité et une première bombe tombe sur la nef latérale de l'église, tuant six personnes.
Une heure plus tard, les avions reviennent et lâchent sept autres bombes alors que la population était en train de déblayer les dégâts du premier bombardement. Au total, on recensera douze morts et le vieux pont sur le Nom est détruit10,11.
• 19 août 1944, la ville est libérée par la Résistance. C'est la première commune de France à être libérée par ses propres forces, grâce au parachutage du 1er août. La ville connut 80 jours de liberté avant l'attaque de 15 000 allemands. Sur le plateau des Glières, 129 résistants furent tués sur les 400. Le 5 novembre 1944, le général de Gaulle passe par Thônes pour rendre hommage et se recueillir au cimetière militaire de Morette.
La nécropole nationale de Morette accueille 105 tombes de maquisards. Un musée retrace la résistance sur le plateau des Glières et de son maquis.
La Médaille de la Résistance est décernée à la ville de Thônes par décret du 15 octobre 1945 Le 11 novembre 1948, la ville est citée à l'ordre du corps d'Armée et reçoit la Croix de guerre avec étoile de vermeil
de Françoise SENEMAUD
- D - 1765 - Vue 399
Avant-dernier acte
Un curieuse façon de compter l'âge... "trois vingt dix ans".
Je dirais 70 ans ?
Vue 429 - 3ème acte
En voici ci-dessous 3 actes
Ci  dessous transcription d'un des trois actes mais il y en a encore plein d'utres dans ce registre
C'est donc bien une manière de compter...
Celui du milieu
le trente mars mille sept cens soixante cinq est mort et le
lendemain a été enseveli Jacques fils de feue Maurice Avrillion et
de Jeanne  Claudine Bougat muni des sacrements agé d'environ trois
vingt dix ans  signé  F Laroche   curé
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