Yonne (89) Aillant-sur-Tholon 1888 |
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Il m'arrive de temps à autres de vous lire. J'ai noté que vous collectionnez les actes un peu particuliers. Je souhaite vous soumettre celui-ci : http://chroniclingamerica.loc.gov/lccn/sn83030214/1888-11-22/ed-1/seq-1/ C'est le 3° article en partant de la fin de la 2° colonne. l’histoire aurait pu être belle
En
fait pour le Herald Tribune ce n'est pas un acte c'est un article paru au
moment du décès. |
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Youngstown, Ohio, le 21 novembre documents trouvés en ouvrant le coffre que son nom n'a pas été Gaudard, comme on le croyait, mais Gautard. un certificat dûment signé et scellé de naissance montre que son nom complet était Julie Henriette Emma Gautard, et qu'elle est née en aillant, france, le 2 avril 1866. Son père était Jules Gautard, ex-juge en chef de la paix du canton d'Aillant. Un diplôme de l'Académie de |
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Dijon a montré que Melle Gautard a terminé ses études à l'institution le 5 juin 1884. Le coffre et valise contenait une quantité de Appareil portait bien?????, livres, bijoux, etc | ||||||||||||
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Youngstown est une ville située dans l'est de l'État de l'Ohio, entre Cleveland et Pittsburgh. Située dans une région riche en fer et en charbon, Youngstown est devenue un centre sidérurgique majeur à partir de la fin du XIXe siècle, et, à partir des années 1970, les difficultés de l'industrie américaine y ont été ressenties de manière particulièrement forte. La ville proprement dite comptait environ 80 000 habitants en 2000, contre 170 000 en 1930. Elle est au cœur d'une aire urbaine regroupant 500 000 personnes. Youngstown est le siège du comté de Mahoning. | |||||||||||
C'est une de mes collatérales Julie Henriette Emma GAUTARD page 129/232 Acte n°16. |
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Un petit historique sur la commune d'Aillant avant devous faire partager l'acte qui est la retranscription du décès de cette demoiselle. |
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La région fût très
anciennement peuplée, des vestiges préhistoriques le prouvent : silex
taillés, silex polis, pointes de lance … - 2ème siècle, Saint Martin, soldat romain et chrétien qui devint évêque de Tours, combat les cultes païens, en traversant notre |
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vallée, l’Eglise d’Aillant
lui fut dédiée et une rue porte son nom. - 4ème siècle, la puissance romaine diminue, des peuplades : Francs, Vandales, Burgondes, Wisigoths… envahissent successivement certains points de la gaule romaine et font reculer l’occupation. Les Francs sont les plus combatifs. Les rois Mérovingiens dominent peu à peu et CLOVIS règne sur la Gaule. La reine Clothilde vient dans la région et y fait construire l’abbaye Saint Germain d’Auxerre. De cette époque dates des pierre tombales, des sarcophages alignés, les pieds tournés à l’Est, le long de la Voie Romaine, à droite et à gauche de la route de Ladus, un cimetière y est enfoui à 1m de profondeur. - Vers 850 la terre d’aillant fût l’objet d’un échange entre deux puissant voisins : l’Abbaye Saint Germain d’Auxerre et le comte Conrad d’Auxerre (ceci est mentionné dans un document de 863), elle sort du Duché de Bourgogne. C’est une vallée encore peuplée mais AILLENTUM possède une église, un curé et la Chapelle Sainte Anne, en haut du hameau de la Mothe, ermitage dédié à cette sainte, mais aussi bastion de défense avec une tour et entouré de murs crénelés. - Vers 1100, le fief d’aillant était propriété de la maison de Saint Maurice Thizouaille et relevait du comte de Joigny. Nous sommes en plein moyen âge, l’ancienne Eglise paroissiale datait de cette époque ; située au presbytère, elle fut détruite en 1863 pour reconstruire l’actuelle Eglise , de notoriété internationale, car la seule œuvre réalisée par Viollet le Duc, restaurateur de Vézelay, Carcassonne, Sens et autres lieux. ***Aillant d'après le tableau de "l'Assomption de la Vierge" qui se trouve dans le collatéral gauche de l'Eglise. Cette vue nous montre ce qu'était le village sur la fin du règne de Louis XIII. Elle était enclose de remparts percés de baies de distance en distance et flanquées de tourelles par intervales. Une porte surmontée d'un étage, couronnée par une touture à quatre pans, donnair accès à la ville. Au centre, l'Eglise avec chevet droit dont la tour, terminée par une calotte hémisphérique porte, à l'extrémité d'une longue tige, le coq, qui domine tout cet ensemble. Le Tholon passe au premier plan. |
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Chapelle de l’hermitage Ste Anne ou notre Dame de Lorette, la chapelle primitive daterait du IXe. Détruite pendant la guerre de Cent ans, puis pendant les guerres de religion du XVIe siècle, Réédifiée au XVIIème siècle et aujourd’hui classée, attestaient de la vitalité spirituelle de notre région. Cet édifice du XIIe siècle, reconstruit au XVIIe siècle, est aujourd'hui entretenu par une association créée en 1975 . Située à la sortie Ouest du village d'Aillant-sur-Tholon dans le département de l'Yonne, la chapelle ermitage Sainte Anne est le dernier ermitage en bon état du département, ce qui en fait une curiosité à visiter. |
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Située dans un cadre agréable, la chapelle ermitage Sainte Anne est
également connue sous le vocable de Notre Dame de Lorette. Deux chapelles
coexistent dans cet
édifice, la chapelle Sainte Anne étant la plus petite et la plus ancienne
des deux. Devenue "bien national" à la Révolution, puis propriété de
l'état en 1905, elle appartient désormais à la commune d'Aillant-sur-Tholon. L’Église paroissiale Saint-Martin: Elle fut construite sur les plans de Viollet-le-Duc. L’Église paroissiale : Elle fut construite sur les plans de Viollet-le-Duc. |
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Les difficultés présentées par la configuration des sols firent que l’on renonça à l’orientation traditionnelle d’un chevet posé à l’Orient. Pour les mêmes raisons, la longueur de l’édifice fut sacrifiée au profit de la largeur. De ce fait, ce monument offre une impression de solidité qui contrebalance un manque de lignes de fuite évocatrices, de profondeur mystique comme il en est d’ordinaire dans les constructions des XII et XIIIèmes, auxquelles pourtant l’architecte faisait référence. L’atelier de Viollet-le-Duc a également établi les plans de l’école primaire. D’après les témoins de l’architecture du XIXème siècle, celle-ci pourrait être, en son temps, classée |
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Morvan; mais ils disparaissaient au douzième coup» (31). A propos de la même commune de Châtin, le curé de Dun-les-Places, J.F. Baudiau (32), écrivait : «Remoillon... est célèbre par sa pierre druidique, vénérée des villageois d'alentour. Chaque jour, dit-on, elle tourne trois fois sur sa base, à l'heure de midi. Croyez-le, cher lecteur, mais n'y allez pas voir: car, jamais oeil curieux ou indiscret ne sera témoin de cette merveilleuse rotation.» La pierre de Remoillon semble donc la «pierre-soeur» de la Pierre Fitte d'Aillant, mais une soeur morvandelle nettement plus turbulente que l'icaunaise, qui ne s'ébranle qu'une fois l'an. Notons au passage que si au pied de ces pierres apparaissaient mystérieusement des offrandes en des moments cruciaux, ce genre de phénomènes se produisaient plutôt auprès de certaines fontaines, voire de certains puits, et n'avaient plus rien là de surnaturel: Sébillot rapporte dans diverses régions de France des coutumes consistant à offrir différentes denrées aux fontaines: des oeufs, des morceaux de pain, des gâteaux, des fruits. Le but était d'obtenir certaines grâces: guérison, mariage, fécondité (33). Peut-être est-il arrivé qu'un promeneur matinal surprît une de ces observances secrètes auprès de la Grande Borne ou de la Pierre Fitte d' Aillant, voire de la pierre de Remoillon ? La parenté entre les pierres et les sources est une expression de ce que Mircéa Eliade a appelé le mythe de la «Terre-Mère». Dans «Mythes, rêves et mystères» (34), il note: «Jusque chez les Européens de nos jours survit le sentiment |
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obscur d'une solidarité mystique avec la Terre natale. Il ne s'agit pas d'un sentiment profane d'amour de la patrie ou de la province... II y a bien autre chose: l'expérience mystique de l' autochtonie, le sentiment profond qu'on a émergé du sol, qu'on a été enfanté par la Terre, de la même façon que la terre a donné naissance, avec une fécondité intarissable, à des rochers, des rivières, des arbres, des fleurs... D'innombrables croyances nous enseignent que les femmes deviennent enceintes lorsqu'elles approchent de certains endroits: rochers, cavernes, arbres, rivières...»Autour d'Aillant, la rareté des sources a peut-être conduit les femmes en mal d'enfant à se tourner vers les pierres.Ci dessus, la transmission du décès, par le Consulat de France à Chicago, à la mairie D'aillant sur Tholon où était née la demoiselle. | ||||||||||||
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Ci-dessus sa traduction et le motif de son décès. mais pourquoi ????? se suicider !!!!!! | ||||||||||||
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