Yonne (89)
Arcy-sur-Cure
Pose de la première pierre du pont 1758 (1757 / 1760 page 44)
Avant de parler de l'acte ci-dessus nous allons aborder un petit résumé sur les grottes de cette paroisse.Les grottes, creusées par la Cure au sein d'un massif calcaire datant du Mésozoïque (ère secondaire), ont servi de refuge à l'homme depuis au moins 200 000 ans. La présence humaine s'y est longtemps cantonnée à leur entrée, utilisée comme abri sous roche.
dessiné en totalité, et un cerf préhistorique dont les bois pouvaient mesurer 4 mètres.(Megaloceros giganteus), représenté partiellement en utilisant les reliefs de la paroi
Elles se placent ainsi au deuxième rang par leur ancienneté, après la grotte Chauvet (31 000 ans), et bien avant celle de Lascaux (15 000 à 18 000 ans), avec lesquelles elles ne peuvent cependant pas rivaliser par le nombre, puisqu'on n'en a trouvé jusqu'à présent que 160, contre plus de 400 dans la grotte Chauvet et environ 1 900 dans celle de Lascaux.
Malheureusement, on estime qu'au moins 80% des peintures ont été détruites lors d'un nettoyage malencontreux des parois par un jet à haute pression d'une solution d'acide chlorhydrique dans les années 1970. À l'époque, personne n'imaginait que, sous la pellicule de noir de fumée produite par les torches lors des visites des siècles passés[1], pouvaient être cachées des peintures préhistoriques qu'un fin dépôt calcaire rendait invisibles à l'œil nu.
Les peintures ont été réalisées à l'ocre et au charbon de bois. On y trouve à la fois des mains d'hommes, de femmes et d'enfants, et des représentations d'animaux.
Dans la grotte ci-contre dite du "Bison" a été retrouvé il y a peu de temps, puisqu'en 2010, par une équipe de spéléologues, une dent
d'homme de Néandertal.
Pour représenter les animaux, l'homme de la préhistoire, ici l'homme de Cro-Magnon, choisissait souvent les parties de paroi dont le relief, sous l'éclairage vacillant des torches, faisait apparaître des formes qui en rappelaient l'anatomie, comme les yeux ou les bois des grands cerfs. Seuls les contours des animaux étaient représentés, l'intérieur étant laissé entièrement vierge. Nous ne quitterons pas les grottes sans parler de celle du "Père Leleu".
Histoire que ce transmettent les familles de cette région qui fut une histoire vraie. J'ai vécu dans l'Yonne assez longtemps et visité maintes fois ces grottes, (c'était souvent la promenade devient terrassier. Mais très vite, l'âge d'or de l'ocre est révolu. Leleu élit domicile dans une
grotte voisine, "La Roche Percée", et participe avec un abbé aux fouilles archéologiques. Il se met à vendre les ossements, silex et autres cailloux découverts. Et surprise, les visiteurs venus admirer les grottes d'Arcy et le seul tunnel routier de l'Yonne font le détour pour voir l'homme préhistorique, avec ses grands cheveux et sa grande barbe noire, qui vit dans une caverne. l'épicier d' Arcy fait une association avec Leleu : il le fournit en boissons et journaux à destination des touristes. L'affaire est d'autant plus florissante que l'épicier forge, avec l'aide de la
N'oublions tout de même pas l'objet de cet acte qui est la bénédiction de la première pierre du pont d'Arcy. Très important cette construction quand on sait que c'était à gué que passaient les habitants avec les crues, nombreux ont été les accidents.
Vous avez aussi une vue de l&a Chapelle Saint-Roch qui se trouve vers le lac savin et le château de Vieux Champs L'an mil sept cent cinquante huit le mercredi treize septembre nous, Simon Henri prêtre curé de cette paroisse d'Arcy soussigné avons fait la bénédiction de la première pierre du pont qui se construit sur cette rivière de Cure pour la commodité de laditte paroisse et à ses dépens où il y en avoit déjà un autre fois. En présence de Jacques Loup Louvrier en l'absence de Monseigneur Le comte d'Arcy absent, d'Etienne D'Ourgeat syndic, dur Sr Edme Joublin recteur des écolles et des entrepreneurs dudit pont et autres qui ont déclarés ne savoir signer enquis à la réserve des soussignés.
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