Yonne (89)

La Chapelle-Vaupelteigne

1721 à 1731

      C'est en fait le décès de ce bébé. C'est sa naissance et son baptême qui ont justifié cet acte.

          En faisant l'impasse sur les préliminaires, cet enfant a été baptisé sur le pied par la sage-femme, en présence de témoins car c'est le membre qu'il a présenté le premier. Il est né de cette manière sans avoir néanmoins donné aucun signe de vie ni en naissant ni après. Il a du être très fort pour sortir hors du sein de sa mère et qu'il a été étouffé en sortant atendu qu'il n'avait que trois mois.J'ai conjecturé que ledit enfant devait être en vie lorsqu'ila été baptisé sur le pied n'étant pas possible que cet enfant ait poussé hors du sein de sa mère et son pied sans qu'il y eut vie et s'il est né mort c'est par la raison que j'ai dit ci dessus qu'il était trop tendre pour résister au passage et d'ailleurs que la mère n'était pas assez forte pour le pousser étant  malade depuis 13 jours d'une fièvre continue.

La chapelle vaupelteigne

   En 1116, la Chapelle-Vaupelteigne (Capellam de Valepenetele) est confirmée dans son rattachement à l'abbaye de Saint-Michel de Tonnerre par Godefroy, évêque de Langres.

         Parti d'or et de sinople, aux sept merlettes de sable becquées et ailées d'or, au chef d'argent chargé de sept grappes de raisin d'or tigée et feuillées de sinople ». 

Une première chapelle fut bénite et consacrée en 903, en l'honneur de Notre-Dame et de saint Didier. Plus tard, cette chapelle devint une paroisse curiale et donna son nom au village. Vaupelteigne proviendrait du mot 'pelleterie'

          L'église dédiée à saint Sébastien, édifiée sur une pente dominant le village, est des XII ème et XIII ème siècles

En 1750, le village se composait de 242 feux, environ 1210 habitants.   

Ci dessous 1722 nomination du Fabricien Ci dessous 1722 donation de biens à l'église par jean Tremblay
    Avant de vous mettre les actes suivant, concernant cette période, un petit peu d'histoire sur La Chapelle Vaupelteigne.

           Ordre de rafle 12-07-1942 commandée par le Préfet de région par télégramme : « Tous les juifs de 16 à 65 ans, de nationalité polonaise, tchécoslovaque, russe… et apatride, devront être immédiatement arrêtés et transférés dans le camp de concentration de Pithiviers.
          Arrestations devront être commencées rigoureusement le 12 juillet courant. Elles devront être intégralement exécutées le 13 juillet à 20h . Juifs arrêtés devront être livrés le 15 juillet 20 h dernier délai camp de concentration.
Il devra être porté à la connaissance des juifs que les objets suivants devront être emportés :

  -1° une paire de chaussures fatigue solides, deux paires de chaussettes, deux caleçons, un costume de travail, deux couvertures laine, quatre draps et deux taies, matériel couchage avec rechange, une gamelle, un verre, une cuillère, un pull over, ainsi que objets de toilette les plus indispensables.
  -2° juifs devront se munir ravitaillement trois jours. Ils ne pourront emporter qu’un seul bagage (malle ou sac de tourisme).

Ne pourront être emportés titres, devises, livrets caisse d’épargne etc… objets d’art de tous genres, or, argent, platine, à l’exception d’une alliance.

 Ne pourront être emportés titres, devises, livrets caisse d’épargne etc… objets d’art de tous genres, or, argent, platine, à l’exception d’une alliance.
    -3Cartes ravitaillement : celles-ci devront être retirées au moment leur arrestation et remises aux services ravitaillement locaux…Négligences dans exécution présent ordre par agents et gendarmes chargés cette mission entraîneraient révocation immédiate
     

 La commune de la Chapelle Vaupelteigne s’étale en longueur, sur la rive gauche du Serein, au pied de coteaux coiffés de vignes. Elle est f i è re de son premier cru, le "Fourchaume". Le territoire de la commune a une superficie de 504 ha , dont 120 ha de vignes. Depuis longtemps, les habitants connaissaient l'existence de vestiges de constructions anciennes situées dans la plaine, au lieu-dit les Roches.

 

 

  L'acte ci-contre se trouve être la bénédiction de trois croix

               L'une se trouvait dans le cimetière,la seconde en dessous de l'église Jean Baptiste Paulin d' Aguesseau de Fresnes, acheta son domaine en 1746, mais en prit possession en mars  1749            Cette même année, il acheta aussi la terre de Beine et Basse, et trois ans après, il y ajouta la terre de Poinchy.

 

          Le comte de Maligny

Le nouveau seigneur-comte de la châtellenie de Maligny, s'occupa constamment des habitants de sa seigneurie et tenta d'y établir de sages réformes et mit fin à certaines revendications. II conçut un règlement de police modèle, et fit attribuer

 à Maligny une demi-brigade de gendarmerie, pour laquelle il fit construire une caserne qui, plus tard, devint mairie et école de garçons.

          II  fit aussi édifier à ses frais, une chapelle familiale à l'église, en remplacement de la chapelle du château inutilisable. Il ordonna encore la construction en 1753 d'un pont en bois sur le bief, en amont du moulin, qui fut reconstruit en pierre, en 1845.

 En 1970, l 'abbé Duchâtel effectua des fouilles qui révélèrent l'existence d'un établissement romain antérieur à l'origine du village.  

  L'acte ci-dessus ne devrait pas se trouver là mais il y avait un "trou

         

 

Le curé explique que l'écriture de l'ancien registre commençait à s'effacer, il a donc pris l'initiative de tout recopier

 

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