Yonne (89)

Flogny-la-Chapelle

1749

          Les habitants sont les Capello-Floviens. (Flauniacus) - Au VIIe siècle, Flogny était incorporé dans le pagus de Tonnerre passant après sous l’autorité des comtes de Champagne. La ville fut fortifiée en 1578. Une quantité d’ossements fut mise à jour en 1847 permettant de supposer que l’on se trouve en présence d’un champ de bataille, c’est à Flogny que Richard-le-Justicier battit les Normands en 898.

          Le château féodal remonte au moins au XIIIe siècle et fut restauré en 1598 par Edme de

Boucher.

            L’Église St-Léger commencée au XIIe siècle fut achevée en 1664. Les contreforts sont rectangulaires dans le goût restes d’une grande partie des membres de la famille de Boucher.

cistercien.

L’intérieur est en croix latine et dans le goût de la Renaissance XVIe. Une des chapelles est devenue la chapelle des seigneurs et renferme les

L'époque gallo-romaine          

Des fouilles menées à Flogny ont permis de mettre à jour des sépultures gallo-romaines. Cependant dans son livre édité en 1973 "Tonnerre et son Comté", Jean FROMAGEOT émet un avis réservé sur le lieudit "camp romain" le long de l'Armançon, dont l'origine serait postérieure à cette époque.

Les Wikings à Flogny

Via la Seine, l'Yonne et l'Armançon, les Normands

menèrent de nombreuses incursions jusqu'en amont de Tonnerre. Dans l'ouvrage "Tonnerre et son Comté" Jean FROMAGEOT nomme comme étant "les combattants de Flogny" les participants à une bataille livrée en décembre 898 et rapportée comme suit par les Grandes Chroniques de France:  "En son temps vinrent Normands derechef et entrèrent par devers Bourgogne jusques à Saint-Florentin  et Richard le Duc de Bourgogne assembla son ost et leur alla à  l'encontre en la contrée de Tonnerre ; Grand multitude en occitet li remanianz (survivants) s'enfuirent..." Ce n'est qu'avec le traité de Saint-Clair-sur-Epte en 911 que cesseront les raids normands.

1726: La peste et un incendie ravagent Flogny

          En 1726 les habitants de Flogny eurent à subir la peste qui sévissait dans le Comté de Tonnerre. De plus cette année là, un incendie détruisit presque entièrement le village. Lors de la reconstruction, les villageois décidèrent de détruire les murailles qui ceinturaient le bourg et de les remplacer par une promenade ombragée. (source Jean FROMAGEOT "Tonnerre et son Comté" 1973)

     Installation de croix sur la requête du procureur

L'an 1749 etc. sur la réquisition  qui nous a été faite par maître Charles Paillard procureur postulant et du sieur Etienne Jacquemier tous les deux de cette paroisse de bien vouloir agréer qu'ils plantassent une croix scavoir le sieur Ch Paillard, une croix de fer montée  sur une petite tour de pierre dans le lieu dit "la charrière" et le sieur Jacqueminier une de bois dans le lieu et place dite "Patilliot" pour y perpétuer  à l'avenir la pieuse intention et dévotion  de leur pères et de nous transporter sur lesdits

 

lieux pour en faire la bénédiction afin qu'elles servent à la vénération des passants. Je soussigné prêtre

vicaire de la chapelle me suis transportésur la réquisition desdits Paillard et jacquemmier aux lieux à moi indiqués

 et ai avec les formes requises procédé à la bénédiction des dites croix l'une sous

l'invocation de Saint-

Roch et l'autre sous l'invocation de Saint-Etienne premier martyr patron de Jacquemier.

En présence de Me Claude Bourgeois  advocat au Paillard procureur ci-dessus

dénommé , d'Estienne Jacquemier  parlement de Paris, Me Charles de Hubert Huot greffier, de François Dolbeau controleur, de Edme Deotte et de Jacques Belotte fabriciens, de Me jacques Belotte lieutenant et autres notables et enfin de toute la paroisse lesquels ont signé et les autres ont déclaré ne le savoir.  Fait et dressé le présent acte le 7 octobre 1749

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