Yonne (89)

Migennes

1708  / 1709

- 5MI 583/9, BMS 1669-1737 voir les pages 210/374 (gauche) - pages 217et 218, hiver 1709

 

Encore un village touché par les grands froids de 1708 / 1709 Ce qui m'a permis de vous le faire connaître un petit peu.

Laroche migennes

 

     Cette ville doit sa renommée à sa gare dénommée Laroche-Migennes en 1918

    -1775 à 1832 : Construction du canal de Bourgogne. Les travaux de creusement du canal de Bourgogne, qui devaient relier l'Yonne à la Saône, avaient t bousculé la vie traditionnelle des deux vallées, jusqu'à ce jour des années 1840 où, déboulèrent

 d'inquiétantes diligences, qui transportaient de bien curieux voyageurs...    -1849 : Mise en service de la voie ferrée entre Paris et Tonnerre.

     -1851 : Mise en service de la section ferrée Tonnerre-Dijon.

     -1855 : Ouverture de l’embranchement d’Auxerre. Mise en service de la section Dijon-Lyon.  -1855 à 1860 : Construction du dépôt de machines à vapeur et construction d’une cité ouvrière par la compagnie PLM pour y loger ses employés (actuel quartier des Cités).    

 Baptisé Mitigana, à l'époque des étonnantes mosaïques gallo-romaines que l'on découvrit dans son sous-sol,  son nom s'était progressivement transformé en celui de MIGENNES.  Même la Révolution de 1789 n’  a pas  troublé la sérénité de cette communauté.

Juchée sur une colline, ce village de quelques centaines habitants à l’église   fortifiée  Saint-Pancrace,  XII   ème  siècle  située  au vieux Migennes,  connaîtra, au XVIè siècle, une nouvelle campagne d’importants travaux. Chaque dimanche matin, le curé du crû, accompagné de son bedeau, y pratiquait la messe et tous, qu'il pleuve ou

qu'il vente , venaient se presser sur les bancs de la petite église.

    C'est en 1900 que Pierre-Joseph Magne, solide auvergnat rondouillard, baptisé "Babouinard", à  cause  de  ses  lèvres lippues, fut   nommé curé de la paroisse. Homme animé, de surcroît, d'une profonde ambition et disposant de ressources financières personnelles substantielles il forma le

projet de construire une sorte de basilique, tout près de la gare. Ce qui fut dit, fut fait!... Et  la première pierre de l'ouvrage fut posée le 16 Août 1925, sous les  yeux ébahis de la population.

L'Eglise Saint Pancrace qui était devenue propriété communale, n'intéressait plus les élus de la ville. Aussi  se dégradait-elle de jour en jour, d'année en année, et la pratique du culte y devenait de plus en plus dangereuse.

En 1926, une pétition signée de 77 chefs de famille réclama des autorités locales, les

réparations nécessaires qui n’aboutirent le point.

    Puis, devant le refus des assureurs de couvrir de tels risques, les autorités se résignèrent finalement à voter s crédits nécessaires à la restauration (provisoire) de la toiture, le 3 Septembre 1926!...

Et voici quelques actes nouveaux sur cette comune

I

Voilà ce qu'écrit JACOB Jean-Paul la personne qui m'a adressé cette particularité

Je sais que Généanet enregistre les record généalogiques, mais je n'ai pas trouvé comment y déposer ce que je considère comme un petit exploit :

 

  * le 9 sept. 1766, François Héry épouse en 2ndes noces à Migennes, Marie Bertault (Arch. Dép. Yonne - Migennes : BMS (1738-1777) - 5 Mi 583/10 vue 199/289) ;

 * le 11 sept., Marie Bertault accouche d'un garçon prénommé Sydroine (même vue) ;

 * elle meurt le jour de l'accouchement (même registre, vue 200/289) ;

 * l'enfant meurt le 13 sept. (même vue).

 

En 4 jours, François Héry se trouve (re)marié, père, veuf (pour le 2ème fois), et perd l'unique enfant issu de ce mariage.

 

J’ai effectué quelques recherches sur la premièrer épouse de François HERY.

Il s’est marié en (1) le 17-01-1758 Cheny avec Marguerite DURAND

Il a eu avec cette dernière 4 enfants :

04-10-1758 Jean

25-04-1760 Elysabeth

14-10-1761 Magdeleine

26-06-1763 Marguerite.

Cette première épouse  décède le 21-11-1764. Je n’ai vu aucun décès d’enfants de ce couple entre le mariage et le + de Marguerite

Nous trouvons ensuite le remariage cité ci-dessus 09-09-1766 ainsi que la naissance de Sydroine le 11 même mois même année, le + de Marie le jour de l’accouchement et le + de l’enfant 3 jours après.

l avait tout de même encore 4 enfants à élever et il se remarie  à Cheny le 01-02-1768 avec Marie BONDOUX.

Je n’ai pas poussé plus loin mes investigations.

A-t-il eu plus de chance avec cette dernière épouse ou la malchance a-t-elle continué à le poursuivre ?????

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