Yonne (89) Mont Saint Sulpice |
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Mont-Saint-Sulpice doit son nom, selon la légende, à Saint Sulpice-le-Pieux, évêque de Bourges, qui, alors qu'il se rendait au Concile de Reims, se désaltéra à la fontaine située quelques mètres au dessous de l'église. A partir de 999, le monastère de Saint-Germain acquiert le droit de présenter des prêtres pour les églises de Saint-Sulpice-du-Mont et du voisinage. Au Xème siècle, la paroisse du Mont est donc soumise au patronage de l'Abbaye de Saint-Germain d'Auxerre.Les barons de Seignelay y possédèrent des droits importants au XIIe. En 1460, le seigneur Jean de Thiard, affranchit les habitants du pays. Au 16ème et 17ème siècle la seigneurie du Mont revient à la famille d'Estampes, dont le représentant le plus connu est Jacques d'Estampes, serviteur de |
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Louis XIII et de Richelieu, et dont les armes représentent le blason du Mont. Le village passa ensuite aux mains des Montmorency. En 1850, la population était de 1600 habitants, le village était riche, principalement grâce à la culture des vignes, car le sol était fertile, malheureusement le phylloxera détruisit les vignobles et obligèrent les vignerons à se reconvertir dans diverses autres cultures. L'église, aujourd'hui excentrée par rapport au reste du village, était autrefois entourée d'habitations qui s'étendaient jusqu'aux bois. Plusieurs incendies ont peu à peu détruit ces habitations qui se trouvaient au milieu des vignes aux alentours de la fontaine Saint-Sulpice. En 1818, un terrible incendie ravage une autre partie du village, |
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quelques 300 habitants se retrouvent à la rue, comme en témoigne la plaque commémorative située rue du Four. Les habitations ont pu être reconstruites grâce, en grande partie, à la solidarité des Montois.Mont-Saint-Sulpice possède 4 lavoirs, tous datant du milieu du 19ème siècle, et dont 3 sont réhabilités ou en cours de réhabilitation.Le lavoir de La Doué (nom celtique désignant une source, une grotte, un étang), situé au nord-ouest sur le chemin de Gros-Bois (l'Abbé Cornat, dans son livre mentionné ci-dessous, parle de la "fontaine du couchant"), a été rénové en 1988 par des bénévoles. Il possède sa légende des Lavandières : celle de "la Dame Blanche" : l'origine en est que "quelqu'un, une nuit, aperçut une forme étrange s'agiter autour du bassin, il a entendu distinctement le claquement du battoir..." (Notice religieuse, historique, archéologique et statistique sur le Mont-Saint-Sulpice, par l'Abbé Cornat, 1840) | |||||||||||
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Le lavoir Saint-Sulpice, situé au sud-est ("fontaine du midi"), a été réhabilité en 2000. L'histoire veut qu'en l'an 615, Saint Sulpice-le-Pieux, évêque de Bourges, alors qu'il se rendait au Concile de Reims, se désaltéra à la fontaine située à "vingt toises au dessous de l'église". "Selon la légende, Saint-Sulpice en a béni la source et lui a communiqué la propriété de guérir la fièvre" (Notice religieuse, historique, archéologique et statistique sur le Mont-Saint- |
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Sulpice, par l'Abbé Cornat, 1840) Le lavoir du Vivier ("la fontaine du levant") est situé au nord-est et est en cours de réhabilitation. La Fontaine du Vivier est ainsi nommée "parce qu'elle desservait jadis l'étang seigneurial" (Abbé Cornat, même référence, 1840) Ci contre la plaque commémorative del'incendie qui se déroula en 1818.
Ci dessous les commentaires sur la météo et les récoltes, la disette d'eau et de farine, la débâcle des glaces ... |
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