Yonne (89)

Noyers-sur-Serein

1746

 

Il n'y a pas de reproduction d'actes car il y en aurait de trop année 1746, plusieurs décès de soldats du régiment de "cromelin"
Je donne le lien ci-dessous de la première page :
http://archivesenligne.yonne-archives.org/archives/visu/9638/1/daogrp/?INBAAFFICHER=113  page 113et la suite. Éliane Wurtz

 

 

  Le personnage marquant de la lignée de cette famille puissante est sans conteste Miles X de Noyers, maréchal de France et conseiller du roi.

Noyers appartient à une famille puissante au Moyen Âge. Ainsi, Mile de Noyers participe à la fondation de l'abbaye de Molesmes et part pour la deuxième croisade en 1147. Gui de Noyers, évêque de Sens, couronne Philippe Auguste en 1180.

En 1190, Clérembaud fait construire une muraille autour du château primitif, avant de partir en croisade.

Hugues de Noyers, évêque d'Auxerre et tuteur de Miles VII, fait transformer le château primitif à la fin du XIIe siècle en un véritable château fort à triple enceinte, un des plus fiers castels de France selon la chronique. Il fait aussi construire des remparts autour de la ville. Du donjon de Noyers dépendent alors plus de 80 fiefs.

En 1217, le château résiste aux troupes de Blanche de Navarre venues l'assiéger, pour y déloger Erard de Brienne qui prétendait avoir des droits sur la couronne de Champagne, par son mariage avec Philippine de Champagne (guerre de succession de Champagne).

En 1285 Miles X de Noyers reconnaît la suprématie du duc de Bourgogne sur ses fiefs. Fait Maréchal de France en 1303, il s'illustre à Courtrai et à Crécy.

Pendant la guerre entre les Armagnacs et les Bourguignons, Noyers est l’une des clefs de la Bourgogne, du côté de la Champagne[.]

En septembre 1343, Philippe le Bon, venu avec l’armée ducale déloger d’Avallon Jacques d'Espailly, dit Fortépice, en fait son quartier général. L’année suivante Fortépice, à la tête d’une troupe d’écorcheurs, tente en vain de s’emparer de Noyers et de Montréal[5].

La famille de Noyers n'ayant plus d'héritiers, la seigneurie est vendue à la duchesse de Bourgogne Marguerite de Bavière en 1419. veuve de Jean sans Peur.

Le château de Noyers n’avait pas traversé intact les décennies précédentes, autant à cause du manque d’entretien que des troubles de la guerre de Cent Ans, comme le confirme un rapport établi à la demande de la duchesse. D’importants travaux de remise en état sont alors entrepris jusqu’en 1429, réfection des maçonneries, travaux de charpente, couverture des tours.

On procède également à des aménagements afin d’installer de l’artillerie : trois veuglaires, quatre canons dont un de très gros calibre[1].

En 1463, les troupes du roi Louis XI, en conflit avec le duc Charles le Téméraire, mettent le siège devant Noyers, sans résultat. En 1472, la menace française se précise aux frontières de la Bourgogne. Des renforts et de l’artillerie sont envoyés à Noyers pour parer à toute attaque[5].

Le château de Noyers-sur-Serein est une ancienne forteresse médiévale située à Noyers, dans l'actuel département de l’Yonne.

Le comté de Noyers passe ensuite pour un siècle aux ducs de Bourgogne et le château constitue l’une des clés du duché.

Mais les armes de Bourgogne ne flottent bientôt plus sur Noyers, car l’État bourguignon s’effondre à la mort de son maître, Charles le Téméraire, lors de la bataille de Nancy en 1477. Noyers échoit alors en récompense à Charles d’Amboise, comte de Brienne, qui a mené la conquête du duché de Bourgogne pour Louis XI[5].

Noyers passe en 1493 à la maison d'Autriche, à la suite du traité de Senlis qui compensait la rupture de fiançailles entre Marguerite d’Autriche, petite-fille de Charles le Téméraire, et le roi Charles VIII[2].

Le prince de Condé, seigneur de Noyers, s'y réfugie en 1568 pendant les guerres de religion mais doit fuir pour échapper aux armées de Catherine de Médicis[2].

À partir de 1592, Duprat, baron de Vitteaux plus brigand que seigneur, . s'installe au château pour piller les environs. Le château fut démantelé par Henri IV en 1599 après la capture de son propriétaire.

Après son départ, Henri IV décide en 1599 de démolir le château.

C'est Louis XVI, en déplaçant la route nationale pour faire une faveur à son intendant, qui précipite le déclin de la ville

Après une longue période de léthargie, la ville renaît sous l’impulsion du duc de Luynes qui épouse la dernière descendante des Condé en 1710

Place du marché au blé, place et rue de la petite étape aux vins sont des noms qui témoignent de la vocation agricole de la cité depuis longtemps. Le commerce du vin et du grain était florissant, de nombreux documents attestent de l’importance des vignes, des noyers, des cerisiers sur les collines qui l’entourent. D'ailleurs, jusqu’à l’aube du XXème siècle, cercliers, charrons, bourreliers, tonneliers, maréchaux-ferrants, cordonniers ont représenté une bonne partie de l’artisanat local. On comptait, au recensement de 1861, 128 vignerons et 25 laboureurs. 

 Il ne subsiste que des ruines de ce qui fut, aux dires de l’historien Ernest Petit , une « formidable forteresse, l’une des plus considérables de toute la Bourgogne ».   

 1700 : Le huguenot français Louis Crommelin, originaire de Saint-Quentin, est autorisé à faire venir de France et de Hollande familles, matériel et rouets pour développer l’industrie du lin.

À sa mort en 1727, à Lisburn (Irlande) la valeur des exportations, dynamisées par la création en 1711 de la Chambre du Lin, était passée de 6 000 à 200 000 livres.

 Pourquoi vous parler de lui ?  Tout simplement marié à sa cousine germaine Anne Crommelin dont le frère n'est autre que ce Général commandant ces Compagnies,    

     Je profite de cette suite d'actes pour vous présenter cette commune. Voius trouverez le patronyme des décédé à la fin ainsi que quelques naissances.

Situé aux confins des territoires des Lingons. Sénons, Mandubiens et Éduens lors de la Gaule celtique indépendante

Fondé par le roi du peuple Sequane avant la conquête romaine ou par un  contemporain de Jules César, dénommé "Lucidorius" qui aurait donné à la ville son premier nom Lucida, les origines de Noyers ne sont pas très claires Édifié dès avant le XIè  par les seigneurs de Noyers, le château est agrandi et fortifié   au début du XIIIe siècle par Hugues de Noyers évêque d'Auxerre.  Entrons dans la ville par la " porte peinte ", de forme carrée, cette porte fortifiée donne accès à la place de l’Hôtel de Ville entourée de jolies maisons à pans de bois des 14ème et 15ème siècles et de maisons à arcades. La mairie présente une façade du 18ème siècle ornée de balcons en fer forgé et de pilastres.

 L’église Nôtre Dame édifiée à la fin du 15ème siècle, sur le portail de la façade nord on peut voir l’étrange figuration sculptée d’un gisant, la rue du Poids du Roy est une ruelle pittoresque à l’entrée de laquelle  on  remarque

une ravissante maison en bois du 15ème siècle à colombages et à poteaux corniers sculptés. La rue du Poids du Roy aboutit par un passage couvert à la place de la Petite Etape aux vins,

encadrée de maisons à pans de bois.

    

 

La place du marché au blé est bordée de maisons anciennes  dont une en pierre à arcades et à pignon.

 À l’autre bout de la ville, la porte de Tonnerre  est un bâtiment massif, au toit  de lave,  qui  faisait  partie  de l’ancien dispositif défensif,  dans une niche se trouve une statue  du  15ème 

ornée  tous  les 15 aôut dune grappe de  raisins  verts  ou "vérots", hommage

     ancestral censé protéger les vignes des orages estivaux, d’où le nom de Sainte Vérote. 

   Terminons la visite de Noyers par les remparts flanqués de 23 tours  dont 19  sont  encore  visibles,  cet  ensemble défensif remonte au 13ème siècle. 

       N'oublions pas de citer son marché aux truffes qui a lieu au mois d'octobre je crois.

 Au pied de ces remparts coule le Serein, affluent de l'Yonne. Il prend sa source au plateau de Saulieu et se jette sur la rive droite de l'Yonne, à Bassou, au sud de Joigny.

   Long de 114 kilomètres le Serein est la troisième rivière de France.

       
 

Les  décès relevés au cours des années 1746 et 1747

     Ils  sont de différentes compagnies mais tous du même régiment Crommelin).
 naissance d'un enfant de soldat : le 15.11.1746,

décès d'un enfant né le même jour fille de Jopps BOCARD de Pragues

caporal de la Cie de ?

09.11.1746 Guillaume LEINDERSE (!) 57a,  de Vento diocèse de Ravemonde 

Compagnie de Saint-Aman

20.11.1746 de Jean Germain SAMSON 29a, de Boisleduc diocèse d'Ems  même

Cie même Rgt

24,11,1746 Marie Vanderlinden, 54ans, femme de Lucas de Nimègue Hollande

Cie de Cortes

28.11.1746 de Jean Louis Ignace HEIM 26a,

03.12.1746 de Frederic VEITEMAN 26a.
05.12.1746 de Corneille VAUTEPEUR  55a,  de Samfort,

11.12.1746 d'Antoine DEVAUÉ  63a de Tournay,  Cie de Corte

13.12.1746 de Jean George SAINTECLAIRE 61a de Paterlanne Cie de Corte 

15.12.1746 de Roch SMIDTS 19a natif d'Ousche. Comté de Mons diocèse de Cologne

Cie Saint-Aman 
15,12,1746 Adolph ABEKIR 50a  diocèse de Cologne Cie de Bran (Brau)

16,12,1746 Jean ROST 38a Barinop,,,,, Cie de Vennes

29,12,1746 George TOMBA 38a         Cie de Guarsday ?

01,01,1747 Guillaume VANLIN 47a de Grainberg province du Brabant diocèse de

Malines Cie de Saint-Aman

06,01,1747 Marie Jeanne DUVIVIER 33a épouse de Guillaume MAIRE de Tournay

Cie Ltnt Col. Artel ?

03,02,1747 Pierre MAIRE 8a fils des ci-dessus

15,02,1747 Guillaume MAIRE 38a époux de la ci-dessus du diocèse de Cologne Cie Ltnt

Col. Artel ?

11-01-1747 George TILLE 34a   ville et diocèse dePaterbonne Cie du Major

24-01-1747 Arnaud GILLE 2a1/2 fils de Simon de Cintrice diocèse de Laage  Cie Venne

26-01-1747 Arnaud le CHANTTE de  Maestritch sergent Cie du Général

31-01-1747 Catherine EUDINE 54a  épouse Joseph MOL d'Anvers Cie Vanderbete

23-02-1747 François SEIGNE 50a caporal de Graffe Cie de la Générale

10-03-1747 Etienne LAROSE 76a d'Anigron Cie d'Ussume?

07-04-1747 Guillaume DESPRITZ 24a Cie de Saint-Aman

15-04-1747 Pierre BOISSON 20a de Lehouse? Flandres Cie Memenuin?

Arrêt fin de l'année 1747 plus vu de décès, toout du mois aussi proches les uns des autres (blessures de guerre, épidémie ??????)

Il devrait y avoir un autre acte sur Noyers qui  devrfait se trouver dans la section 1750 / 1799 et concernerait le passage du Roi Louis XV ? Louis XVI ? Arrêt fin de l'année 1747 plus vu de décès

Je pense, ainsi que les co-listiers consultés, que ces gens étaient des prisonniers Hollandais faits durant la guerre de succession d' Autriche en 1745 (voir ces deux liens).

http://praetiritifides.chez.com/Anc_Reg/Succ_Autr/1745.htm

http://pfef.free.fr/Anc_Reg/Succ_Autr/1746.htm

 

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