l'Avallonnais
Avallon | st Léger Vauban | Quarré les Tombes |
Rappelle encore par son nom ses origines gauloises : l’ancienne
« Aballo »,
située sur un
éperon rocheux au-dessus de la vallée du Cousin
le
Grenier à Sel du XVe siècle,
puis en face la
collégiale romane Saint-Lazare (XIe-XIIe siècle).
Le
Palais de Justice est
une survivance du château ducal, de même que
la tour de l’Horloge (1456)
coiffée d'un campanile,
qui s'élève à l'emplacement
de la porte de cette ancienne forteresse
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Grenier à sel |
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Le musée de l’Avalonnais
possède de riches collections archéologiques notamment la belle mosaïque
romaine des Chagniats, dite "de Vénus" (IIème s. ap. J.C.), découverte près
de Chastellux-sur-Cure
Le musée du
Costume, , invite chaque année ses visiteurs à un voyage dans le temps
moins lointain mais plein de charme, à travers une présentation, de costumes
et d'accessoires de mode anciens, déployés dans le cadre d'un ancien hôtel
particulier des XVIIème et XVIIIème siècles ayant appartenu à la famille de
Condé
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Collégiale St Lazare | Tour de l'horloge |
Outre le fait d'être le village de naissance du Maréchal de Vauban, Sébastien le Prestre , marquis de Vauban (1633-1707), est aussi un charmant endroit "perdu" entre collines et forêts du Morvan, à deux pas du monastère de La Pierre qui vire, un coin à découvrir absolument, qui vous promettra de très belles ballades ! Tout le monde croit connaître Vauban. Si Vauban a bien été l’ingénieur des fortifications (« Ville défendue par Vauban, ville imprenable » disait-on) l’audience qu’il eût auprès de Louis XIV, la confiance que ce dernier lui témoigna lui permirent d’être bien autre chose. Parcourant la France en tous sens pour la ceindre de près de trois cent forteresses. |
maison natale de Vauban |
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Vauban |
Vauban fut réorganisateur de l’armée et de ses techniques, bâtisseur, créateur de villes
et de canaux, économiste, philosophe et écrivain... Toutes choses peu connues. Soucieux du sort de ses soldats, de la misère du peuple, du sort réservé aux protestants, de la justice...
Vauban ne cessa de proposer au roi des mesures qui, en ce siècle d’autorité sans partage, aboutirent à sa disgrâce. Entendu, écouté, compris, le cours de l’histoire s’en serait-il trouvé modifié pour autant ? A Saint-Léger-Vauban, son village natal, « Maison Vauban » vous invite à la découverte de ce personnage véritablement hors du commun.
la Pierre qui Vire
A proximité de Quarré les Tombes, se trouvent deux curieuses roches superposées (assemblage naturel ou artificiel, on ne sait). La légende racontait que la pierre supérieure "virait", c'est à dire tournait pendant la nuit de Noël. C'est dans cet endroit isolé qu'en 1845 le Père Jean-Baptiste Muard eut l'inspiration de créer un monastère.Le monastère de la Pierre-qui-Vire a été fondé en 1850 par le Père Jean-Baptiste Muard (1809-1854). |
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Monastère de la Pierre qui vire |
La vierge sur la pierre qui vire |
Prêtre du diocèse de Sens. Désireux de fonder une
communauté religieuse, il découvre la Règle de saint Benoît lors d'un voyage à Subiaco (Italie).
En
1850, il installe sa communauté naissante dans les forêts du Morvan, au sud du
département de l'Yonne, au lieu-dit "La
Pierre-qui-Vire". Le Père Muard meurt le 19 juin 1854, à l'âge de 45 ans.
Une vingtaine de frères compose alors
la communauté qui connaît une rapide expansion.
Contrainte à l'exil en 1880, puis en 1904, la communauté ne retrouve son
monastère qu'en 1921 et ne l'a plus quitté depuis.
Le Morvan*, qui pousse ses derniers contreforts jusqu’à la limite de
l’Avallonnais, abrite à l’extrémité sud de l’Yonne le village de
Quarré les Tombes, dernier bastion icaunais avant la Nièvre.
Ce village, objet de curiosité, est à l’origine de nombreuses recherches car il présente la particularité de montrer, rassemblés autour de l’église, une bonne centaine (112) de sarcophages de pierre. Bon nombre d’hypothèses sont nées autour de ces tombes, mais toutes nous ramènent aux environs du 9ème siècle lorsque les Vikings envahirent la France à bord de leurs drakkars, pillant, tuant tout sur leur passage. |
Sarcophages
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Eglise et sarcophages |
Ainsi
s'expliquerait le grand nombre de sarcophages 8ème/9ème trouvés à cet endroit et
dont plusieurs ont été disposés autour de l'église.
La localité tirerait son nom de Quadrata Villa, toponyme évoquant une enceinte
fortifiée de plan quadrangulaire.
Une importante nécropole se développa à l'époque carolingienne autour de sa
chapelle Saint-Georges, patron des chevaliers.
L'accumulation des sarcophages en cet endroit pourrait trouver son explication
dans la réputation de ce "martroi" auprès des membres de l'aristocratie
carolingienne.
Le château, qui s'élevait sur les ruines d'une villa gallo-romaine, a
complètement disparu.
Le duc de Bourgogne Eudes III y acquit en 1215 une importante forêt, devenue
propriété de la Couronne à partir du 15ème et encore désignée sous le nom de
"Forêt au Duc".
Eglise Saint-Georges reconstruite 16ème (IMH)
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