Aveyron (12)
Compolibat
      Au Xe siècle, la terre (alleu) et l'église de Campolivado appartenaient à Raymond II, comte de Rouergue. Il avait épousé une nièce du Roi d'Italie et était fort riche. Dans son testament, il légua à certains de ses enfants les châteaux et terres d'Aubin, Brandonnet, Compolibat (à la fille d'Odoin), Cransac, et d'autres fiefs. La famille de Najac est propriétaire du château de Privezac.           
En 1170, c'est le gendre Fortunat de Valette qui en est propriétaire, il vend ses biens à Bertrand de Balaguier en 1262. Une des filles de Bertrand de Balaguier épouse Bertrand Huc de Cardaillac. Ensuite la seigneurie de Compolibat fut confiée à la famille de Cardaillac qui occupait un petit fort sur une motte, La Mota. En 1316, le 31 octobre Guillaume et Bertrand Hugues de Cardaillac, frères et seigneurs de Privezac et de Maleville y fondèrent un monastère de filles de 
l'ordre de Saint-Benoît
 En 1432, le 18 septembre avec le consentement de Pons de Cardaillac, seigneur de Valady et de Compolibat, l'hôpital fut réuni au chapitre de Saint-Christophe, fondation de la même famille.
      En 1475, Marguerite de Cardaillac épouse Guy de Levis, baron de Caylus.
      En 1568, les Huguenots pillent le château de Privezac, le comte Antoine de Levis le fit rebâtir, il fut un des plus beaux de la région avec autant de fenêtres que de jours dans l'année, à sa mort son cousin Robert de Lignérac en hérita.
      En 1605, premier recteur connu, Guillaume Mazars, curé de Compolibat, administra la paroisse jusqu'en 1614 avec Michel Mazars
      En 1622, la comtesse de Caylus, seigneuresse de Compolibat, ordonnait des réparations aux fortifications de l'église de Compolibat, et à nouveau en 1651.  En 1432, le 18 septembre avec le consentement de Pons de Cardaillac, seigneur de Valady et de Compolibat, l'hôpital fut réuni au chapitre de Saint-Christophe, fondation de la même famille.
      En 1475, Marguerite de Cardaillac épouse Guy de Levis, baron de Caylus.
      En 1568, les Huguenots pillent le château de Privezac, le comte Antoine de Levis le fit rebâtir, il fut un des plus beaux de la région avec autant de fenêtres que de jours dans l'année, à sa mort son cousin Robert de Lignérac en hérita.
      En 1605, premier recteur connu, Guillaume Mazars, curé de Compolibat, administra la paroisse jusqu'en 1614 avec Michel Mazars
      En 1622, la comtesse de Caylus, seigneuresse de Compolibat, ordonnait des réparations aux fortifications de l'église de Compolibat, et à nouveau en 1651.
      En 1649, l'église possédait 4 cloches.
      En 1760, construction du pont de l'Alzou (petite rivière entre Bournazel et Goutrens).
      En 1771, Robert de Lignerac vendit le château de Privezac à la famille de Brunet, de Conques.
      En 1774, Jacques de Brunet vint habiter le château de Privezac, il était autoritaire, brutal. À la suite de procès entre lui et la population, il fut obligé de quitter Privezac en 1789. Il fut remplacé par la famille de Moly de Maleville.
      En 1789, pendant la Révolution, à Compolibat, 3 cloches furent enlevées dans l'église par les émissaires du Gouvernement et transportées à Villefranche-de-Rouergue par quelques habitants de la paroisse. La dernière cloche resta en place jusqu'en 1845, elle se fêla et fut ensuite refondue et replacée avec 2 autres cloches.
      En 1792, le château de Privezac fut pillé et brûlé par les paysans de la région.
      En 1829, Jean-Pierre Blanc (curé de la paroisse de Compolibat 1826-1844) dessina les plans et le fit construire le pont du Cambon ainsi que la grange du Presbytère.
  En 1862, Monsieur Michel Mazières (curé de 1854 à 1870, crée le couvent des Religieuses.
     En 1862, construction du pont de Compolibat sur la rivière Aveyron.
      En 1885, construction de la sacristie avec les pierres de la vieille tour qui servait d'escalier pour aller au clocher ; c'est ainsi que disparaissaient les derniers vestiges du château (aujourd'hui, le fort et la chapelle ont disparu et à cet emplacement figure un
jardin surélevé, attenant à la future église, et à l'usage du curé de la paroisse).
      En 1906, Monsieur Joseph Serin, curé de 1906-1928, avait une haute culture intellectuelle, musicale et artistique.
Le plus ancien moulin de l'Aveyron est le Moulin de Capelle, du nom de la famille Capelle ; ils possédaient ce moulin avant 1454 et jusqu'en 1758. En 1616 Pierre Capelle tient toujours ce moulin à 3 meules : 1 pour le froment et 2 pour le seigle, et ajoute une scierie. Ensuite est arrivée la famille Andrieu et ils ont modernisé le moulin en remplaçant les meules par des cylindres, le camion a succédé au mulet aux grelots qui allait dans les villages prendre le blé et rapporter la farine qui cuisaient eux-mêmes le pain.
       Le moulin de Roquenoubal fut construit vers 1600 par le seigneur de Privezac dont dépendait Compolibat, attenant au moulin : une scierie, un pressoir pour le cidre et pour l'huile de noix. Le tout était mu par 6 rouleaux, grâce à une chute d'eau de 2,20 m. La famille Marre l'a acheté en 1850 à Monsieur Tournier. Le moulin est devenu une minoterie à cylindres, commandés par une turbine de 30 cv, pendant 40 ans. Actuellement la scierie existe toujours ainsi qu'une fabrique de cageots.
      Les Igues9 de Rouffiès10 et du Py11, presque uniques, non seulement en France, mais même en Europe. Elles ont été produites par le ruissellement des eaux dans ces pentes. Elles ont d'abord creusé un fossé qui s'est agrandi peu à peu jusqu'à une vingtaine de mètres de profondeur et une cinquantaine de large. Leur curiosité se trouve dans la décoration des parois qui semblent être sculptées de main d'homme. Suivant la dureté de l'argile, l'eau a plus ou moins rogné et a produit des colonnes, des piliers, tous de dimensions variables, surmontés de rebords, d'encorbellements, dont l'ensemble fait penser à des ruines.
      Les parois ocres et rouges sculptées par l'érosion dans un terrain fait de couches plus ou moins tendres riches en silex et en gravier, forment de curieuses cheminées de fées, phénomènes uniques

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Actes indiqués par Francis Cazals
D'après Wikipedia la famine qui sévit durant 1693 et 1694 aurait fait 1500000 morts en France. Dans les BMS de Compolibat il arrivait que le curé signale la cause du décès (mort de faim, mort de famine etc...)
  Tous les actes ci-dessus sont le reflet de tous ceux qui figurent dans le registre
De plus le curé a anoté certains en indiquant le pourquoi du décès
la faim, le manque de vivres je pense que ces années ont du suivre une période grands froids où il n'y eut point de récoltes
et de plus le curé de deux autres, peut-être plus, ont mentionné le même état de faits
1691 / 1695 de la page 14 à la page 43
Actes indiqués par Francis Cazals
D'après Wikipedia la famine qui sévit durant 1693 et 1694 aurait fait 1500000 morts en France. Dans les BMS de Compolibat il arrivait que le curé signale la cause du décès (mort de faim, mort de famine etc...)

J'ai relevé le nombre de naissances, mariages et décès pour ces 2
années pour la paroisse de Najac. En voici le résultat absolument
dramatique :
  De Christian Reynes
en 1693 il y eut à Najac 50 naissances, 8 mariages et 148 décès.

En 1694
ce furent 53 naissances, 5 mariages et 364 décès.
Sur la paroisse de Compolinat, elle aussi indiquée par Francis j’ai dénombré
1693 : 31 + morts de faim, faute de vivres parfois le mari et la femme + le même jour même le curé est +
5 naissances
2 mariages

1694 :
34 décès

11 Naissances
3 mariages
1695 :
9
décès
8 naissances
7 mariages
Cette dernière année s’est rééquilibrée
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