Calvados (14) Frénouville |
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Le nom du village est attesté sous la forme Fraxini villa en 1172, Fernouville en 12531. Il s'agit d'un nom de lieu caractéristique en -ville, domaine rural du Haut Moyen Âge, composé avec un nom de personne, comme c'est le plus souvent le cas. Il s'agit peut-être ici de Furnolf ou Frunolf3, voire Farnulfus4, L'histoire |
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La date de construction du château est controversée. Deux datations s'opposent. La première dit que le château a été construit par Jean-François de Piedoue, marquis d'Héritot, et Adélaïde de |
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Flore-Clotilde de Nollent, héritière
d'une longue lignée de la noblesse du pays d'Auge, et seigneurs de
Frénouville depuis 1350.
Cependant, le blason qui figure sur le fronton du château, laisse penser que
le château aurait été édifié ultérieurement, par une héritière des époux
Nollent-Piedoue.
En 1867, le
château, ses dépendances et ses terres sont vendus à un certain Hébert qui,
très rapidement, le revend par lots. Puis il aurait été loué, servant de
rendez-vous de chasse, jusqu'à son rachat par deux frères, banquiers
parisiens, Edmond et Paul Raphaël. Le château et 16 ha de terres seront vendus à un marchand de biens, qui le revendra en 1957 aux parents de l'actuel propriétaire, Gilles Cailloux. Il reste depuis en l'état, et inhabité. |
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Dans la Rome antique, les bornes milliaires étaient des bornes routières en pierre généralement en forme de colonne portant une inscription et destinées à marquer les distances sur le tracé des principales voies romaines d'Italie et des provinces romaines. Comme leur nom l'indique, les distances étaient mesurées en milles romains, soit environ 1 460 mètres2. les milliaires peuvent également être accolés contre un rocher ou une construction à des troncs d’arbres…. Contrairement à ce que leur nom pourrait laisser croire, les bornes milliaires étaient élevées non pas de mille en mille mais simplement pour rappeler les travaux d’entretien des voies romaines, ordonnés par l’Empereur ou par le fonctionnaire placé sous son autorité. Elles portaient une inscription mentionnant habituellement : · -le nom du magistrat, ou de l'empereur ayant fait réparer la route et sa titulature. La titulature impériale, par sa précision, est d'une grande utilité pour déterminer la date d'érection de la borne. · -une formule (fecit, refecit, restituit...) · |
IMP.NERVAE.TRAIANO. DSIVINERAE.F.CAES A/G.GRP.M.TR.B.POT. P.B. COS II N.M.P XXV A l’empereur Nerva Tranjan fils du divin Nerva Cesar Auguste. Germanique. Grand Pontife. Revêtu de la puissance Tribunitienne Père de la Patrie, Consul pour la 2° fois de Naviomajus (Lisieux) 25.000 pas.
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-la distance entre le point d'implantation - qui n'est pas mentionné - et le lieu de départ ou d'arrivée, indiquée en milles romains (environ tous les 1 460 mètres), en lieue gauloise · Elles peuvent donc paraître plus proches des panneaux routiers que des bornes kilométriques, mais il est douteux que ce soit leur rôle premier. |
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Je n'ai pas l'acte mais vous pouvez le consulter avec les références fournies. |
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1708 Je ne sçaurois assé déplorer la conduite de la pluspar des écoliers de nos jour, qui s’immagine que les vagances leur sont donnée simplementpour se divertir : n’est pas une chose honteuse de leur entendre dire que pendant cet temps il ne doivent rien faire. Je n’é rien à faire, dira quelq’un ; et moi, je lui repons : Puisque vous estes ignorant, vous avés l’éfrouterie de dire : Je ne veus pas étudier, pandant que les sçavans ne se s’ennuit point de mâlir sur les livres. J’avoue avec vous que les vagances est un temp de récréation licite pour disposer les esprit à mieux travailler l’année suivante ; de plus, je ne nie pas ce que l’on dit que si l’arc étoit toujour bandé, la corde en seroit bientost rompue, mais aussi il ne faut pas que cet temps se passe tellement au jeu que on emploie du moins le tirer à l’étude. Scolasticorum agendi rationem nostroe oeatatis satis deplorare non possum, qui putant fore ut vagantioe distributa sint simpliciter a l animum relaxaudum, etc… Source : Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790 – Calvados –Archives civiles – Série E – Supplément Frenouville https://archive.org/stream/inventairesomm0102archuoft#page/n139/mode/2up Page 131 |
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