Charente-Maritime (17)

Marennes

1708

   
           

Marennes ( en saintongeais Maréne) commune située dans le département de la Charente Maritime.

Ses habitants les Marennais et les Marennaises

Elle fut longtemps l'une des cités les plus prospères de Saintonge, de par sa situation au cœur des marais salants, en un temps où le sel était l'une des denrées les plus recherchées

La relative prospérité médiévale est interrompue par la guerre de Cent Ans. Les assauts répétés des Anglais détruisent et la cité et son église. Marennes est donnée à cette époque aux sires de Pons, par lettres patentes du roi Charles V,

L'histoire de  la c ontrée  de  Marennes,  l'antique «  Terra  Maritimensis »,  ne commence véritablement  qu' avec  l'occupation  romaine, développent alors les premières salines en y introduisant leur technique fort avancée pour l'époque, laquelle sera maintenue sans changement dans les siècles suivants. 

 

Jusqu’au début du XIe siècle, la propriété des salines est déjà très morcelée. Une foule d’alleutiers détiennent des aires qui correspondent aux unités d’exploitation des marais salants.

C'est alors que les domaines de la paroisse de Marennes, passent sous le contrôle de l’Abbaye-aux-Dames de Saintes au milieu du XIe siècle. A partir de ce siècle, Marennes devient l’un des trois principaux centres de production et d’expédition du sel de la côte charentaise

A partir du XIIIe siècle, les sires de Pons, deviennent à leur tour de grands propriétaires de salines établissant un port du sel à l’extrémité du chenal qui débouche sur la Seudre. Ce site portuaire sera appelé La Cayenne, puis jusqu’au début du XXe siècle La Cayenne-de-Seudre. L'antique site du Lindron est alors entièrement abandonné.

En 1453, la ville est reconstruite ainsi que l’église Saint-Pierre-de-Sales. Cette dernière est alors l’objet d’une entière reconstruction vers la fin du XVe siècle, avec notamment l’édification du clocher-porche d’une hauteur impressionnante pour l’époque avec ses 85 mètres servant d’amer et de phare, Jusqu’au début du XIe siècle, la propriété des salines est déjà très morcelée. Une foule d’alleutiers détiennent des aires qui correspondent aux unités d’exploitation des marais salants.

 C'est alors que les domaines de la paroisse de Marennes, passent sous le contrôle de l’Abbaye-aux-Dames de Saintes au milieu du XIe siècle. A partir de ce siècle, Marennes devient l’un des trois principaux centres de production et d’expédition du sel de la côte charentaise

A partir du XIIIe siècle, les sires de Pons, deviennent à leur tour de grands propriétaires de salines établissant un port du sel à l’extrémité du chenal qui débouche sur la Seudre. Ce site portuaire sera appelé La Cayenne, puis jusqu’au début du XXe siècle La Cayenne-de-Seudre. L'antique site du Lindron est alors entièrement abandonné.

En 1453, la ville est reconstruite ainsi que l’église Saint-Pierre-de-Sales. Cette dernière est alors l’objet d’une entière reconstruction vers la fin du XVe siècle, avec notamment l’édification du clocher porche d’une hauteur impressionnante pour l’époque avec ses 85 mètres servant d’amer et de phare,

Ce sont les guerres de religion qui, plus encore, marquent l'histoire de la ville. Dès 1558 un premier  temple est édifié, et la majorité de la population est convertie à la religion réformée 10 ans plus tard

C'est dans ces siècles difficiles que la ville connaît un grand enrichissement grâce aux salines et à l'expédition du sel dans toute l'Europe du Nord (Angleterre, Hollande, pays scandinaves).

La ville accueille des chantiers navals et des industries connexes (charpenterie navale). C'est un des principaux ports morutiers de la Seudre qui arme pour Terre Neuve et fait travailler toute une population de pécheurs dans ses sécheries et salaisons de morues.

Lorsque survient la  Révolution française en 1789, Marennes devient un  chef lieu de district  de la Charente Inférieure.

Pendant le règne de Louis XVIII le Sous préfet  entreprend de grands travaux d'assainissement du Marais de Brouage. Sous le Second Empire, l’ostréiculture fait ses premiers pas. Les anciens marais salants étant progressivement reconvertis en claires, un terme désignant les bassins d'affinage où sont élevées les  huîtres plates*. Cette époque est celle du triomphe de la haute gastronomie. Marennes devient le centre d'un vaste bassin ostréicole  réparti sur les deux rives  de l’estuaire de la Seudre ainsi que sur la partie méridionale  de l’île d’Oléron.

L’épizootie qui fait disparaître tous les gisements de cette espèce, frappe les huîtres plates en 1920 et provoque dans tout le bassin une grave crise ostréicole, et contraint

à  une reconversion drastique de la production. Mais l’ostréiculture a pu être préservée grâce à l’huître creuse, qui s’est fixée sur le littoral charentais dès 1857 Grâce à cette nouvelle espèce connue sous le nom d'huître portugaise, dont les propriétés de croissance rapide et au goût plus agréable étaient déjà reconnues et dont le captage et l'élevage sont activement mis en exploitation dès 1917, remplaça avantageusement l'huître plate de Marennes.

    La nuit du vingt huitième d'octobre 1708 de toute la matinée des saints apôtres Simon et Saint-Jude il est tombé une grande abondance de neige

           
           
  • l’huître originelle de Marennes est «  l’huitre plate » 
       
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