Charente-Maritime (17)

St Sornin

1741

            Je ne sais si je vais vous mettre  tout de suite tout sur Sornin. Il me faut vous en garder pour les actes suivants.

Ce dernier est un acte de mariage, en lui-même rien de spécial sauf que le curé nous décrit le pourquoi du veuvage de la future épouse.

avec plein de détails sur le pourquoi du décès. Mais avant un peu d'histoire sur cette commune.

La tour de broue : castrum gallo romain du Xième siècle reprise aux anglais par Duguesclin en 1375 //Ses habitants sont appelés les Saint-Sorninois et les Saint-Sorninoises.

Le village de Saint-Sornin est édifié sur une sorte de promontoire calcaire délimité par l'estuaire de la Seudre, au sud, et par les marais de Brouage, au nord.

Hydrographie

        Jusque vers la fin de l'Antiquité gallo-romaine, le territoire communal était entièrement baigné par l'océan, qui formait un golfe, l'antique golfe 

des Santons,  Symphorien.s'avançant profondément vers le plateau de la Saintonge.  

      Les flots atteignaient alors Broue, qui était un port de mer, établi au pied d'un promontoire dominant l'océan. Ce golfe recouvrait également 

l'actuelle commune de La Gripperie Saint 

   Pendant le Moyen Âge, le golfe des Santons se combla peu à peu, ne laissant subsister qu'un bras de mer, qui était dénommé La Brouage.         Au XVIIe siècle, celui-ci disparut à son tour, laissant place aux vastes étendues marécageuses qui sont visibles aujourd'hui depuis le site médiéval de Broue.      De nombreux chenaux et ruisseaux les parcourent de part en part.. 

Toponymie 

          Saint-Sornin est une déformation du nom de Saint-Saturnin, qui fut un évêque de Toulouse, martyrisé en l'an 250 de notre ère.  

Des origines gallo-romaines

          Tout comme dans une large partie de la région de Marennes, des traces éparses d'occupation 

gallo-romaines ont été retrouvées dans les communes avoisinantes  et attestent que cette partie de l'ancienne presqu'île de Marennes fut occupée à cette époque.     

Les Romains avaient introduit dans la région de Marennes la technique des salines et s'étaient implantés notamment à Marennes, sur le site antique du Lindron où ils y avaient aménagé un petit port saunier sur le site de Broue, qui 

devint à l'époque médiévale un important port saunier.  

résumé de la transcription de l'acte ci-contre

       En ce qui concerne le futur rien de spécial . 

          La future, Marie Marthe DURAND, et pour corses le tout notre curé écrit très mal en mauvais français et avec des fautes où on a du mal à reconnaître le mot.La future est veuve de Martin Duburquet, officier marinier lequel nous a parucertainement péry ("A paru pery", ce n'est même pas prouvé,

          pas retrouvé le  corps)dans l'escadre de Monsieur le duc Dauville comme je conste premièrement par le certificat du sieur Levasseur, commissaire de marine au port royal de Rochefort. Visé et signé par l'intendant de marine Lenormand et par ledit Levasseur, deuxièmement par Louis Théodore Bérautin lieutenant général de l'amirauté de La Rochelle et René Josué Vallain (juge) du roy à la susdite amirauté troisièmement par un acte de Catoison, notaire royal à Marennes qui dit que le sieur Etienne Quinneau embarqué sur le vaisseau du roy "le Tigre" les sieurs Duburquet et Fensy ? ont pery dans le vaisseau nommé "l'union" et n'ont pas reparu depuis. Quatrièmement Anthoine Miranber capitaine de navire et piloter sur le "nord tumberland" ? a dit que 'l'Union" était un très mauvais bateau et qu'il était certain qu'il avait péri. Le notaire précité a aussi reçu l'explication de François Guillot, commandant de la "Judich" de la Rochelle lui a déclaré qu'étant à Chiboutou (rade de Chibouctou, dans la Province d'Acadie, Amérique septentrionale, situé par les 44 degrès 32 minutes de latitude nord, et les 318 degrès de longitude, levée exactement, avec les sondes en brasses d'eau, et les écüeils qui s'y rencontrent, le premier d'octobre 1746; avec un Projet pour l'etablissement d'une colonie).(signé google) les habitants ont  déclaré avoir trouvé plusieurs débris couramment           , les écritaux de vaisseaux et particulièrement celui de l'union et que les habitants regardoient ledit vaisseaux "l'union" pery avec son équipage.

Et toute  cette palabre pour dire que son époux était décédé en mer comme le prouvait les certificats et renseignements joints.

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