(17)   Charente-Maritime (17)

Saujon

 
 

1850 / 1899

 
 

Année 1882

 

Saujon : commune française du département de la Charente Maritime

Saujonnais et les Saujonnaises.

     Ancienne baronnie ayant appartenu au Cardinal de Richelieu.

Saujon s'est développée comme port fluvial sur la Seudre avec son avant-port de Ribérou. Grâce à l'excellence de sa situation géographique elle devient dès la seconde moitié du XIX ème siècle une importante gare ferroviaire. Saujon est devenue une ville de forte tradition commerciale et de services, étant particulièrement renommée pour ses foires mensuelles.

Depuis la fin du  XIXème, Saujon est également devenue une station thermale renommée

Occupant un site fluvial au bord de l'estuaire de la Seudre, la ville dispose d'un avant-port, Ribérou, qui s'est développé à l'endroit précis où les eaux de la marée se font encore sentir permettant la navigation fluviale maritime dès le Moyen Age.

 

Un petit peu d’Histoire sur cette commune

     Après la chute de l'empire de Rome, Saujon deviendra un village de plus en plus prospère, grâce à sa position privilégiée et à l'essor du commerce du sel.

     Un peu plus tardivement, pendant la guerre de cent ans (1337 / 1453), Saujon se dotera d'un puissant  château fort, ancêtre de l'actuel château (1475) situé non loin de la place Richelieu. 

      La famille de Montberon en étaient les « seigneurs suzerains » en 1403.

Les guerres de religion (1562 / 1598) furent ici comme ailleurs particulièrement destructrices, et plusieurs édifices de la ville furent  saccagés. 

     À cette époque, la  baronnie est un fief réformé, tenu par le seigneur de Campet, un important chef huguenot, et la majorité de la population professe la foi protestante,  qui céda la seigneurie au Cardinal  de  Richelieu  par  arrêt

royal, en 1663.

     En 1632 le Cardinal de Richelieu se rend à Saujon. Il acquiert la baronnie en 1638 et fait construire à l'emplacement du vieux manoir des Campet un château, « Le plus beau qui se puisse voir à 20 lieues à la ronde ".

     Le péage et le passage de la Seudre, dépendaient du Seigneurs.  

  En 1792 les terres privées des seigneurs rapportaient 3960 livres annuelles.

     Les descendants de cette famille eurent le droit de porter le nom de Saujon.

  Saujon est devenue une ville de forte tradition commerciale et de services, étant particulièrement renommée pour ses foires mensuelles. en  1876, l'arrivée du chemin de fer sonne le glas des activités portuaires.  Après une naissance dans le port de Vermenton en 1763 (voir l'acte) cette fois-ci c'en est une dans le train le 2 juin 1882.

     C'est le docteur Stanislas Dubois de Saujon, qui déclarera un enfant :" lequel nous a présenté un enfant du sexe féminin  qu'il a déclaré être né le jour d'hier à huit heures du soir dans un train  en marche entre  les stations de Gémozac et de Saint-André de Lidon, fille de père et mère inconnus. auquel il a donné le prénom de Jeanne. etc. etc.

(même naissance reçue par  l'adjoint délégué officier de l'État civil de la commune de Saujon à la date du vingt sept juin (même année) Anaïs Pélagie Sanson demeurant aux Pierrières commune de Saint-Romain de Benet a déclaré  reconnaître l'enfant naturel né le 1er juin (même année) et dont l'acte est ci-contre.

     
     
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