Doubs (25) Brégille |
Bregille, à Besançon. Construit de 1820 à 1832, ce fort occupe un site stratégique du quartier de Bregille surplombant et protégeant, avec le fort |
Beauregard, la vieille ville deBesançon auparavant vulnérable. Il
remplace un ouvrage militaire en terre établi à la fin du XVIIIe siècle,
et jugé obsolète notamment à cause de sa prise par l'ennemi en 1814. Quasiment inutilisé militairement de sa création à nos jours, excepté à une occasion durant la Seconde Guerre mondiale, l'édifice accueille aujourd'hui une fourrière animale pour la SPA et pour la police municipale. Bien que l'accès au fort de Bregille soit strictement interdit aux visiteurs, ses alentours restent un lieu de promenade privilégié pour les bisontins en recherche de verdure et d'un large panorama sur la capitale comtoise. Le mont de Brégille (écrit et prononcé localement Bregille) est une colline du massif du Jura, |
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culminant
à 458 m d'altitude1 ce qui en fait le quatrième plus haute colline de la
ville de Besançon, après celle de Planoise (462 m sur la partie
bisontine), de la Chapelle des Buis (489 m) et de Rosemont (466 m).
Située en totalité sur la commune, bordée par la rivière du Doubs, la
colline comprend une vaste zone forestière qui l'englobe presque
entièrement, ainsi que plusieurs secteurs d'habitations formant le
quartier historique de Bregille. Sa situation géographique fait que
Bregille a été pendant longtemps un domaine viticole notamment grâce à
son ensoleillement qui a fait prospérer la culture en terrasses, mais
aussi un site stratégique militaire de par sa domination sur la ville et
sur la citadelle de Vauban. Aujourd'hui le mont de Bregille est un site
péri-urbain, apprécié des randonneurs et des habitants pour son cadre
naturel préservé et quasiment à l'état sauvage. Bregille, 1787, un quartier de Besançon. Le prince de Montbarrey a un article sur Wikipedia. Alexandre Marie Eléonor de Saint-Mauris-Montbarrey1, comte de Montbarrey puis prince de Montbarrey et du Saint-Empire (1776), grand d'Espagne de première classe (1780), chevalier du Saint-Esprit, né le 20 avril 1732 à Besançon et mort le 5 mai 1796 à Constance, fut lieutenant-général des armées et Secrétaire d'État à la Guerre de 1777 à 1780 sous Louis XVI . Lors de la prise de la Bastille, le prince de Montbarrey et sa femme échappèrent de justesse au massacre par la foule. Au début de la |
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Révolution, il se réfugia dans son château de Ruffey près de Besançon. En 1791 il émigra avec son épouse en Suisse à Neuchâtel puis dans les villages de Cressier et du Landeron17 où ils furent logés pris en charge par le royaliste Fauche-Borel (lors de leur passage à la frontière ils avaient été dépouillés de tout l'argent et des bjoux qu'ils transportaient avec eux)18. À l'arrêté du Conseil d'État de Neuchâtel de janvier 1795 renvoyant les émigrés français, il s'installa à Constance dans le grand duché de Bade où il mourut le 5 mai 1796 dans une quasi-misère19. À son décès, sa veuve revint d'émigration et s'installa à Dole en Franche-Comté jusqu'à son décès en 1819 |
Voir les registres de Bregille (faubourg de Besançon), GG368 <http://memoirevive.besancon.fr/ark:/48565/a011283941601GIJY9b/1/511> baptême d'un nègre d'afrique L'an mil sept cent quatre vingt sept, le lundi trente juillet, Antoine Louis Melchior, africain de nation, âgé d'environ seize ans, après avoir été instruit des Vérités de notre Sainte Religion catholique, apostolique et romaine, a reçu le sacrement de baptême en l'église paroissiale de Saint-Martin de Bregille faux bourg de Besançon en franche comté et a eu comme parrain très haut et très puissant seigneur alexandre, louis, marie, françois prince de St-Mauris-Montbarrey, capitaine colonel des Gardes Suisses de Monsieur frère du roi, mestre de camp commandant de son régiment d'infanterie, et pour marraine, haute et noble Dame antoinette françoise Marie Boutin, Baronne de Castillon, et en présence de Messire joseph, Baron de Castillon, Major au gouvernement de Besançon, tous soussignés avec nous, le nouveau Baptisé étant illétéré enquis |
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Voir le registre de Bregille, GG366 <http://memoirevive.besancon.fr/ark:/48565/a011283941601yFtnVE/1/131> première communion et confirmation Le jour de la fête de tous les saints de la ditte année (1787), Monseigneur l'Évêque de Rosy a bien voulu venir confirmer en la maison curiale un jeune homme nègre africain de nation pour cause de maladie. ce jeune homme a eu le bonheur de faire quelques jours après sa première communion en viatique. il avait reçu quelques mois auparavant le Saint-baptême. Le Prince de Saint- Mauris-Montbarrey, au service du quel il était attaché, et Madame la Baronne de Castillon étaient ses parrains et marraines. ce pauvre enfant est mort le neuf novembre, même année, dans de grands sentiments de Religion. Dieu lui fasse miséricorde. ainsi-soit-il |
Voir le registre de Bregille, GG368 <http://memoirevive.besancon.fr/ark:/48565/a011283941601GIJY9b/1/521> Sépulture garçon L'an mil sept cent quatre vingt sept le neuf novembre antoine louis melchior africain de nation âgé de seize ans et demi, attaché au service de Monsieur le Prince de Saint-Mauris-Montbarrey, muni des sacrements de l'église, est mort et a été inhumé le lendemain dans l'Église paroissiale de St- Martin de Bregille, faux bourg de Besançon, et ce en présence des sieurs Godon contrôleur des postes et chargé des affaires de Monseigneur le prince de Montbarrey, Maurier Laurain commis aux lits militaires Jean Philibert Gollu aubergiste et de plusieurs autres personnes celles ici nommées ayant signé avec nous |
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