Doubs (25) Brégille

     Bregille est un quartier de la ville française de Besançon situé sur la rive droite du Doubs, limitrophe du centre historique à l'ouest, du quartier des Clairs-Soleils au nord et des Chaprais au nord-ouest. Il s'est développé sur la colline de Bregille qui culmine à 458 mètres, soit près de 200 mètres en amont de la rivière.
    Au recensement de 1999, il comptait environ 3 100 habitants2 appelés Bregillots.

À l'origine, le quartier de Bregille est un village prospère, appartenant au clergé de Besançon. Peu à peu le hameau se développe notamment grâce à la vigne au XVIe siècle mais aussi et surtout grâce à l'industrie dans le secteur des Prés-de-Vaux au début du XIXe siècle.
     Cependant, le site est de nombreuses fois sinistré au cours de conflits opposant la ville de Besançon à des rivaux tels que les Écorcheurs ou encore les Autrichiens en 1814, ce qui trouble fortement son développement. Après avoir été utilisé pour ses ressources en eau alimentant la ville, le secteur se reconvertit dans la construction de salins connus dans la région et la France entière,
accessibles notamment par le Funiculaire de Bregille. Aujourd'hui Bregille est un quartier qui garde un caractère champêtre et vivant, et qui est essentiellement une zone résidentielle et forestière.Le quartier comporte un grand nombre de villas cossues ainsi que quelques monuments tels que le château de la Juive, l'église Sainte-Jeanne-d'Arc, les forts de Bregilleet de Beauregard ou encore le cimetière juif de la ville. Le secteur dispose d'un environnement exceptionnel et diversifié, avec notamment le lieu-dit du grand désert et de nombreux sentiers pédestres qui offrent une promenade au cœur de la forêt de Bregille
Le fort de Bregille, ou fort Bregille (fort Morand à la suite du décret Boulanger de 1887), est une fortification militaire située à 446 mètres d'altitude au sommet de la colline de 

Bregille, à Besançon. Construit de 1820 à 1832, ce fort occupe un site stratégique du quartier de Bregille surplombant et protégeant, avec le fort
Beauregard, la vieille ville deBesançon auparavant vulnérable. Il remplace un ouvrage militaire en terre établi à la fin du XVIIIe siècle, et jugé obsolète notamment à cause de sa prise par l'ennemi en 1814.
Quasiment inutilisé militairement de sa création à nos jours, excepté à une occasion durant la Seconde Guerre mondiale, l'édifice accueille aujourd'hui une fourrière animale pour la SPA et pour la police municipale. Bien que l'accès au fort de Bregille soit strictement interdit aux visiteurs, ses alentours restent un lieu de promenade privilégié pour les bisontins en recherche de verdure et d'un large panorama sur la capitale comtoise.
Le mont de Brégille (écrit et prononcé localement Bregille) est une colline du massif du Jura,
culminant à 458 m d'altitude1 ce qui en fait le quatrième plus haute colline de la ville de Besançon, après celle de Planoise (462 m sur la partie bisontine), de la Chapelle des Buis (489 m) et de Rosemont (466 m). Située en totalité sur la commune, bordée par la rivière du Doubs, la colline comprend une vaste zone forestière qui l'englobe presque entièrement, ainsi que plusieurs secteurs d'habitations formant le quartier historique de Bregille. Sa situation géographique fait que Bregille a été pendant longtemps un domaine viticole notamment grâce à son ensoleillement qui a fait prospérer la culture en terrasses, mais aussi un site stratégique militaire de par sa domination sur la ville et sur la citadelle de Vauban. Aujourd'hui le mont de Bregille est un site péri-urbain, apprécié des randonneurs et des habitants pour son cadre naturel préservé et quasiment à l'état sauvage.

Bregille, 1787, un quartier de Besançon. Le prince de Montbarrey a un article sur Wikipedia.
Alexandre Marie Eléonor de Saint-Mauris-Montbarrey1, comte de Montbarrey puis prince de Montbarrey et du Saint-Empire (1776), grand d'Espagne de première classe (1780), chevalier du Saint-Esprit, né le 20 avril 1732 à Besançon et mort le 5 mai 1796 à Constance, fut lieutenant-général des armées et Secrétaire d'État à la Guerre de 1777 à 1780 sous Louis XVI .
Lors de la prise de la Bastille, le prince de Montbarrey et sa femme échappèrent de justesse au massacre par la foule. Au début de la
 Révolution, il se réfugia dans son château de Ruffey près de Besançon. En 1791 il émigra avec son épouse en Suisse à Neuchâtel puis dans les villages de Cressier et du Landeron17 où ils furent logés pris en charge par le royaliste Fauche-Borel (lors de leur passage à la frontière ils avaient été dépouillés de tout l'argent et des bjoux qu'ils transportaient avec eux)18. À l'arrêté du Conseil d'État de Neuchâtel de janvier 1795 renvoyant les émigrés français, il s'installa à Constance dans le grand duché de Bade où il mourut le 5 mai 1796 dans une quasi-misère19. À son décès, sa veuve revint d'émigration et s'installa à Dole en Franche-Comté jusqu'à son décès en 1819

Voir les registres de Bregille (faubourg de Besançon), GG368

<http://memoirevive.besancon.fr/ark:/48565/a011283941601GIJY9b/1/511>




baptême d'un nègre d'afrique

L'an mil sept cent quatre vingt
sept, le lundi trente juillet, Antoine
Louis Melchior, africain de nation, âgé
d'environ seize ans, après avoir été instruit
des Vérités de notre Sainte Religion
catholique, apostolique et romaine, a reçu
le sacrement de baptême en l'église
paroissiale de Saint-Martin de Bregille
faux bourg de Besançon en franche comté
et a eu comme parrain très haut et très puissant
seigneur alexandre, louis, marie, françois
prince de St-Mauris-Montbarrey, capitaine
colonel des Gardes Suisses de Monsieur frère
du roi, mestre de camp commandant de
son régiment d'infanterie, et pour
marraine, haute et noble Dame antoinette
françoise Marie Boutin, Baronne de
Castillon, et en présence de Messire
joseph, Baron de Castillon, Major au
gouvernement de Besançon, tous soussignés
avec nous, le nouveau Baptisé étant
illétéré enquis
aa



Voir le registre de Bregille, GG366

<http://memoirevive.besancon.fr/ark:/48565/a011283941601yFtnVE/1/131>




première communion et confirmation
Le jour de la fête de tous les saints
de la ditte année (1787), Monseigneur l'Évêque
de Rosy a bien voulu venir confirmer
en la maison curiale un jeune homme
nègre africain de nation pour cause
de maladie. ce jeune homme a eu le
bonheur de faire quelques jours après
sa première communion en viatique.
il avait reçu quelques mois auparavant
le Saint-baptême. Le Prince de Saint-
Mauris-Montbarrey, au service du
quel il était attaché, et Madame la
Baronne de Castillon étaient ses
parrains et marraines. ce pauvre enfant
est mort le neuf novembre, même
année, dans de grands sentiments de
Religion. Dieu lui fasse miséricorde.
ainsi-soit-il





Voir le registre de Bregille, GG368

<http://memoirevive.besancon.fr/ark:/48565/a011283941601GIJY9b/1/521>



Sépulture garçon
L'an mil sept cent
quatre vingt sept
le neuf novembre antoine louis
melchior africain de nation
âgé de seize ans et demi, attaché
au service de Monsieur le Prince
de Saint-Mauris-Montbarrey, muni
des sacrements de l'église, est mort
et a été inhumé le lendemain
dans l'Église paroissiale de St-
Martin de Bregille, faux bourg de
Besançon, et ce en présence des
sieurs Godon contrôleur des postes
et chargé des affaires de Monseigneur
le prince de Montbarrey, Maurier
Laurain commis aux lits militaires
Jean Philibert Gollu aubergiste
et de plusieurs autres personnes
celles ici nommées ayant signé
avec nous
aa
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