Eure (27)

Etrepagny

 

 

Ses habitants sont appelés les Sterpinaciens.

 

Située sur le plateau du Vexin Normand à environ 18 km des Andelys, la commune est un gros bourg environné d'une campagne ouverte de culture céréalières et betteravières. Importante fabrique de sucre: la Sucrerie d'Etrépagny. Usine Paulstra, fabrication d'articles de caoutchouc.

Le nom est attesté sous les formes Sterpiniacum en 628, Stirpiniaco en 872[1].

Il représente le type toponymique gallo-roman *STERPINIACU, basé sur l'anthroponyme gallo-roman *Sterpin(i)us, dérivé du latin stirps qui signifie « origine, souche, racine, rejeton » [2], et du suffixe gallo-roman, d'origine gauloise, I-ACU ou allongé -INIACU.

      Il existe une homonymie avec les communes du nord de la France du type Éterpigny (Nord-Pas-de-Calais et Picardie), Étrepigney (Franche-Comté), ainsi qu'en Belgique Sterpenich (forme germanisée).

      La ville donna à la peinture Louis Anquetin, qui y repose toujours, peintre expressionniste ami de Maurice Denis, dont les œuvres figurent dans les principaux musées du monde (Londres, Saint-Péterbourg, New York).

      Occupation romaine. Lieu de villégiature du roi Dagobert Ier, érigée en forteresse à l'époque ducale, Étrépagny fut au XVIe siècle la

propriété de Marie de Bourbon, duchesse de Longueville et de la famille Turgot au XVIIIe siècle.

Le bourg fut ravagé par une colonne prussienne pendant la guerre de 1870.

·         Vestiges du château d'Etrépagny, XIIe / XVIIe siècle, dans la propriété des religieuses dominicaines.

·         Le manoir de Mansigny, près de l'actuelle poste, a été construit dans toutes les premières années du XVIIe siècle et remplace le précédent, brûlé vers 1595, par les habitants qui s'étaient ralliés à la Ligue, alors que le  Seigneur  de

Mansigny était officier dans les armées du duc de Longueville, baron d'Étrépagny, qui s'était lui-même attaché au roi Henri IV de France.

Grandin de Mansigny : Famille noble originaire d'Etrépagny et des environs au XVIIe siècle. Ils émigrent vers l'île de Saint-Domingue au début XVIIIe siècle puis vers Guérande, on les retrouve dans la Manche au XIXe siècle [7]

Les vestiges du château : Le château est réédifié fin 12ème, remanié 16ème, puis agrandi au 17ème. Des vestiges subsistent dans le parc de l’ancien couvent.

Le manoir de mansigny : Situé près de l'actuelle poste, il a été construit dans les toutes premières années du XVIIe siècle et remplace le précédent brûlé vers 1595, par les habitants qui s'étaient ralliés à la Ligue, alors que le Seigneur de Mansigny était officier dans les armées du duc de Longueville, baron d'Étrépagny, qui s'était lui-même attaché au roi Henri IV de France.

http://www.etrepagny.fr/histoire-et-patrimoine/histoire-detrepagny/le-patrimoine.html

L'église Saint Gervais et Saint Protais

Classée aux Monuments Historiques en 2009, l’Eglise Saint-Gervais-et-Saint-Protais date des 14ème/15ème siècles : la nef du 14ème et le Choeur du 15ème. Elle a été restaurée suite à un incendie en 1929. Très beau Christ aux Liens datant du 16ème (en réalité Christ aux Outrages), très belle Vierge et deux anges du 18è.me.
Gervais et Protais étaient les jumeaux de Vital et Valérie qui moururent martyrs. Convertis par leur mort

ils donnèrent tous leurs biens aux pauvres. Dénoncés comme chrétiens, ils furent capturés par Néron.Astase, général d’armée, les obligea à faire un sacrifice aux idoles,  ils  refusèrent  et de colère

 Astase les exécuta, Gervais par flagellation et Protais par décapitation. Leurs corps furent récupérés par Philippe (serviteur de Jésus Christ) qui les ensevelit en secret dans sa maison plaçant à leur tête un écrit retraçant leur vie et leur martyr. La maison de Philippe fut transformée en église.
300 ans plus tard Saint-Ambroise qui y priait, vit en apparition les jumeaux accompagnés de Saint-Paul qui lui dit : «en creusant tu trouveras le tombeau des jumeaux». Lors de cette exhumation un aveugle toucha les cercueils et recouvra la vue, d’autres aveugles furent miraculeusement guéris.
 

Un des vitraux représente Saint Protais et Saint Gervais.

      Les 11 vitraux de l'Eglise représentent une surface totale de 300 m². A la suite de l'incendie de l'église en 1929 c'est grâce aux efforts de l'abbé Le Plénier et à la générosité des paroissiens que les vitraux ont été refaits.

      Parmi les hommes célèbres qui vécurent aussi à Etrepagny on trouve :

-Louis Anquetin : peintre

Guillaume V du Bec-Crespin : maréchal de France, baron duc de Bec d'Étrepagny, sieur de Neauphle

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tr%C3%A9pagny

 

Quelques dates concernant la sucrerie :

1864 : Le Vicomte d'Osmoy crée la sucrerie d'Etrepagny qui transforme 350 tonnes de betteraves par jour
1960 : La sucrerie traite 2 000 tonnes de betteraves par jour
1970 : La société de la Sucrerie et Distillerie d'Etrepagny fusionne avec la Générale Sucrière
1983 : La sucrerie produit 100 000 tonnes de sucre par an avec 10 000 tonnes de betteraves transformées chaque jour
1997 : Suite à la fermeture de la sucrerie de Bresles, l'usine d'Etrepagny récupère 4 000 hectares de betteraves
1998 à 2001 : l’usine d’Etrépagny augmente sa capacité de production pour traiter 15 000 tonnes de betteraves par jour

http://www.saintlouis-sucre.com/fr/etrepagny-30-fr/

Et maintenant le petit acte qui m'a amenée à l'histoire de cette "paroisse" Oh il est tout simple, n'a aucune particularité, si ce n'est la délicatesse avec laquelle le curé de l'époque a indiqué le décès de cette pauvre mendiante

 

Le dixiesme jour du mesme mois et an que dessus (1703)

 marie                                pauvre femme demandante son

pain de la paroisse de Villers en Artie a esté

inhumée dans le cimetière de cette mparoisse

par moy pbre curé de ce leiu en présence des tesmoins soussignés

R dE CAux  pbre                       

  Voila ce qu'a trouvé, mon amie Françoise, sur cette même paroisse d'Etrepagny.

    Je ne sais pas, nous ne savons pas trop ce que le curé a voulu dessiner mais toutes les pages du registre comporte devant  l'avant dernier acte de la page droite un motif que nous avons cru reconnaître pour être une coiffe de Normandie, mais rarement la même et d'autres dessins comme celui du haut droit dont nous ne voyons pas ce que c'est.   Et vous qu'y voyez vous ?

     Si vous voulez aller voir et chercher avec nous ce que cela peut représenter voir page 378, avant et après.

l'acte de gauche correspond a un procès concernant les griefs du curé envers son évêque qui est en page 376.

     Malheureusement le tampon des archives nous en cachant une partie nous ne pouvons tout lire.

http://archives-viewer.cg27.fr/img-viewer/etatcivil/8MI1535/viewer.html?ns=AD02701_8MI1535N0_C.jpg

accueil

                   

retour A à E

               

page précédente

   

 

page 19

     

page suivante