Hérault (34) Montpellier |
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Notre Dame des Tables 1759 / 1764 Envoyé par :Jean-Philippe Guillemant |
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La basilique Notre-Dame des Tables est une église-basilique située en plein cœur de Montpellier, rue du Collège, elle est intimement liée à l'histoire de la ville de Montpellier. Cette église est église mère de Montpellier et la ville est sous son patronage ainsi que celui de saint Roch. La construction de l'édifice de style baroque que l'on peut admirer aujourd'hui a commencé en 1707 et terminé en 1748. Il s'agit de l'ancienne chapelle du collège des Jésuites (actuel musée Fabre), qui devint l’église paroissiale Notre-Dame des Tables en 1802. L’ancienne eglise Au Moyen Âge, autour de l'église Sainte-Marie, se dressaient les tables des changeurs de monnaie et |
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les étals des marchands. Cet environnement signalait le sanctuaire parmi d'autres et le nom de "Notre-Dame des Tables" lui est resté.L'église primitive de Notre-Dame des Tables se trouvait sur l’actuelle place Jean-Jaurès. L'église Sainte-Marie qui s’élevait, de 1090 à 1794, est devenue en 1204 Sainte-Marie des Tables, puis Notre-Dame des Tables. Il ne subsiste de l’ancien édifice que quelques vestiges de la crypte et des caveaux funéraires. La crypte de l'ancienne église a été transformée en musée (musée du Vieux Montpellier). | |||||||||
Embelli et transformé aux XIVe et XVe siècles, l’édifice fut reconstruit deux fois lors des guerres de religion : de 1560 à 1622, la crise religieuse qui secoue Montpellier entraîne Notre-Dame dans une série de désastres. Affectée au culte réformé sous le nom de "Temple de la Loge" en 1561, elle sera en partie détruite en 1568 et 1581, exceptée la tour de l'horloge construite en 1432. L'évêque de Montpellier, Guittard de Ratte, reprend possession de l'église en décembre 1600. La reconstruction commence entre 1605 et 1608. En 1621, elle est à nouveau détruite par les protestants. Reconstruite entre 1650 et 1655, elle est détruite définitivement à partir de 1794. | |||||||||
La basilique actuelle : Le titre prestigieux du sanctuaire marial disparu a été transféré en 1802 à l'ancienne chapelle du collège des Jésuites, qui devint l’église paroissiale Notre-Dame des Tables. Le chœur, Retable et maître-autel en marbre de Baussan (1853), L'orgue de chœur est de Théodore Puget (1893) possède 2 claviers, un pédalier et 9 jeux Le tableau "L'Assomption de Perrin" (1804, monument historique depuis 1911) est encadré à droite par la statue de saint Roch, enfant de Montpellier ; à gauche par celle de saint Firmin, évêque d'Uzès, copatron de Montpellier. |
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Il fut construit vers 1751-1752 pour l'abbaye de Saint-Thibéry. Après la destruction définitive de l'ancienne église Notre-Dame des Tables à la Révolution française, la nouvelle paroisse Notre-Dame des Tables part à la recherche d'un orgue pour ses cérémonies. Cambacerés, archi- | |||||||||
chancelier de l'Empire, souhaita doter la nouvelle basilique d'un instrument prestigieux. | |||||||||
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Il ordonna le transfert de l'orgue de l'abbaye de Saint-Thibéry à la basilique Notre-Dame des Tables où il fut installé en 1805[1]. Il est très probable que ses sculptures soient l'œuvre de Dominique Ferrère qui travaillait dans la région à cette époque et fut hébergé à l'abbaye de Saint Thibéry; il a ainsi édifié le buffet de l'orgue de la cathédrale Saint-Fulcran de Lodève. En 1805 l'orgue est transféré à Notre Dame des Tables par un facteur inconnu; En 1846 nouvelle restauration par le montpelliérain Prosper-Antoine Moitessier qui nous a laissé les beaux tuyaux de façade actuels épousant harmonieusement les courbes et les tourelles des deux buffets. En 1884, il est reconstruit dans l'ancien buffet par la manufacture Théodore Puget & Fils de Toulouse.
Les cloches : La basilique est dotée de trois cloches : |
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la plus ancienne date de 1933, se nomme "Notre-Dame des Tables", elle pèse 420kg et donne la note La#3. · la seconde cloche date de 1985 et se nomme "Emmanuelle-Julie-Isabelle", elle pèse une tonne et donne la note Fa3. Cette cloche a été offerte par Georges Frêche, maire de Montpellier à l'époque. · La troisième : Le bourdon ou cloche de la victoire date de 1946 et se nomme "Victoire-Etiennette-Adrienne", pèse 1,7 tonne et donne la note Ré |
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Et maintenant les actes qui ont justifiés ce petit résumé sur l'église basilique Notre dame des Tables | |||||||||
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Ce premier acte correspond à un mariage, ce qui n'a rien de bizarre mais ils reconnaissent un enfant avec quelques explications quant à sa naissance
L'acte de mariage en
lui-même est tout à fait classique, mais une deuxième partie est ajoutée: |
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La reproduction de l'acte de droite est le baptême "d'une négresse" selon les usages en vigueur à l'époque et pour lesquels vous trouverez un résumé succinct ci dessous L'an mil sept cent soixante-six et le vingt-deuxième août a été baptisée Marie Suzanne Constance âgée d'environ vingt-cinq ans négresse native de la Mina dans la Martinique, appartenant à mr Jean-Pierre Belmond négociant. Le parrain a été Joseph Cavalier la marraine Catherine Treilles, présents Mr Poulhe p(rêt)re et André Granier signés avec nous, Castan Curé Le Code noir est le nom qui est donné au milieu du xviiie siècle à un ensemble de textes juridiques réglant la vie des esclaves noirs dans les îles françaises, en particulier l'ordonnance de soixante articles, portant statut civil et pénal, donné en mars 1685 par Louis XIV, complétée par des déclarations et des règlements postérieurs Prévu à l'origine pour réprimer les abus et le mauvais traitement des Noirs employés dans les plantations, et mettre fin à un trafic qui s'est développé en toute illégalité, l'ordonnance de 1685 eut pour effet de rapprocher la condition des esclaves de celles des autrescatégories de personnes, mais aussi de rendre licites les pratiques de l'esclavage et du commerce des esclaves, en particulier à partir de 1724. Ce statut est appliqué aux Antilles en 1687, puis étendu à la Guyane en 1704, à La Réunion en 1723 et en Louisiane en 1724. Il donne aux esclaves et aux familles d'esclaves des îles d'Amérique un statut civil d'exception par rapport au droit commun coutumier de la France de cette époque, et donne aux maîtres un pouvoir disciplinaire et de police proche de celui alors en vigueur pour les soldats, avec des châtiments corporels3. Il exige des maîtres qu'ils fassent baptiser et instruire dans la religion catholique, apostolique et romaine4tous leurs esclaves, leur interdit de les maltraiter et réprime les naissances hors mariage d'une femme esclave et d'un homme libre. Il reconnaît aux esclaves le droit de se plaindre de mauvais traitements auprès des juges ordinaires et des gens du roi, de témoigner en justice, de se marier, de tester, de se constituer un pécule pour racheter leur liberté. Le Code noir ne concerne ni la Nouvelle-France, ni le Canada français où l'introduction d'esclaves et l'esclavage resteront toujours interdits. La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 énonce le principe de l'abolition de l'esclavage, mais sous l'influence du Club Massiac la Constituante et la Convention posent que cette égalité ne s'applique qu'aux habitants de la métropole (où il n'y a jamais eu d'esclave) et pas à ceux des colonies d'Amérique. Le 4 février 1794, la Convention décrète l'abolition de l'esclavage, mais sans prendre de mesures pour l'appliquer. Les esclaves n'ont plus aucun statut ni droit Napoléon Bonaparte, maintient, par la loi du 20 mai 1802 l'esclavage dans les îles récupérées des britanniques par le traité d'Amiens. L'esclavage n'est pas rétabli à Saint Domingue. La campagne de 1801 à 1802 vise à réprimer l'insurection de Toussaint Louverture qui s'est promulgé gouverneur à vie. L'esclavage des Noirs ne sera définitivement aboli en France que le 4 mars 1848, la traite négrière l'ayant été en 1815. Voir l’article complet : Voir: http://fr.wikipedia.org/wiki/Code_noir |
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L'an mil sept cent soixante
deux et le quatrième février Comme quoi il y a toujours des soucis avec les parents...
Comment voulez vous qu'on
s(y retrouve, nous pauvres généalogistes amateurs |
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