Ille-et-Vilaine (35) Baguer Morvan 1669 |
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Cet Acte ne se trouve pas dans les BMS mais dans des actes notariés que m'a gentiment adressés Monsieur Denis Dugas
Baguer Morvan 1783 / 1786 :
Juridictions du Chéteau d'Assy, la Hirlais et de Launay Céte : 4 B104 |
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Ancienne paroisse connue depuis le 6e siécle, Baguer-Morvan est une commune du canton de Dol-de-Bretagne. Située au sud de ce dernier, elle est éloignée de la mer contrairement é la plupart des localités du canton. Ainsi son nom, du breton "Bagad mor wan" qui signifie "gens de mer", semble plutôt curieux d'un premier abord. Pourtant, il exprime une réalité de ce type de commune. Nécessaires au développement économique du front de mer, elles jouaient le réle important d'arrière-pays (hinterland) |
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Elles fournissaient la matière première des échanges maritimes, depuis le Vivier-sur-Mer (le port le plus proche) jusqu'é Cancale et Saint-Malo ; elles procuraient une main d'oeuvre saisonnière (activité du pécheur-agriculteur) qui, dans les pays d e Dol et du Clos-Poulet (dans lesquels s'inscrit Baguer-Morvan), travaillait par exemple sur les bisquines à la saison du dragage des huitres. église Saint-Pierre et Saint-Paul: tour de 1779 et corps de l'édifice érigé vers 1850. L'église Saint-Pierre-Saint-Paul (1854-1855), oeuvre de l'architecte Hawke. Dédiée aux saints apôtres Pierre et Paul, l'ancienne église de Baguer-Morvan fut interdite en juin 1615, é la suite du meurtre d'un sergent de Châteauneuf nommé Lescluse. Le service religieux fut alors provisoirement transféré é l'Abbaye-sous-Dol. Mais, le 30 aoét de la même année, Mgr de Revol, évêque de Dol, vint lui-même réconcilier cette église, et il y déposa au grand autel des reliques de saint Pierre, saint Jean-Baptiste, saint Malo et saint Benoit (Registre de l'état civil de Baguer-Morvan). En 1696, le comte de Combourg fut maintenu dans ses droits de seigneur supérieur de l'église de Baguer-Morvan. Il y avait dans cette église un assez grand nombre de fondations, car le recteur évaluait en 1790 leurs revenus é 284 livres. La confrérie du Rosaire y fut érigée le 8 septembre 1692 par le P. Guillard, Dominicain du couvent de Dinan. Il ne reste plus de traces de cette ancienne église de Baguer-Morvan ; récemment M. Hoock ou Hawke, architecte, a béti un nouvel édifice ogival, et composé de trois nefs avec chevet droit, formant un assez bel ensemble, mais trop bas de voéte (Pouillé de Rennes). L'édifice est en forme de croix latine. Le tour-clocher date de 1779 : il est carré et sommé d'un toit et d'un clocheton. On y trouve, sous le clocher, la dalle funéraire de Pierre Even (recteur de 1664 é 1675) datée de 1675. La nef et le choeur datent de 1860. Un vitrail représente saint Isidore (1861, oeuvre des verriers Leconte et Colin) et un autre vitrail représente saint Samson. L'église abrite une statue de la Vierge é l'Enfant qui date du XIVe siécle |
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Beaucoup de châteaux
devenus des maisons bourgeoises appelées Manoir, foisonnent dans cette région. Ont été repérés 9 châteaux et manoirs sur la commune de Baguer-Morvan ; Paul Banéat en recensait 11 é la fin des années 1920. Villemain un ouvrage datant du 16e siécle (seul reste d'un probable manoir é salle basse sous charpente). A citer les manoirs de Vaudoré du 18e siècle, de Touraude du 17e siècle, la malouiniére de Launay Blot construite dans les années 1730 sur les vestiges d'un manoir du 16e siécle, le Chéteau d'Assis qui est une demeure du milieu 19e établie, elle aussi, é l'emplacement d'un ancien manoir du 16e siécle. édifié é cette méme époque, le manoir de Beauregard situé au nord-est du bourg est le mieux conservé. Launay Blot, Bois Hamon, Haute Dibois, Château de Halouze, la Hellandais, Touraude, la Guédinais, Vauroux, les Salles, La villemain |
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Le manoir de la Hirlais
connu depuis 1513.
Il ne subsiste que par quelques vestiges : les traces de son moulin é eau
(bassin de retenue, chaussée), un vestige de cheminée. |
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Chéteau d'Assis. XIXe siècle Beauregard, XVIe siècle. On peut dire, aujourd'hui, que ce compte néa pas changé même si en réalité les constructions de Launay Blot et d'Assis n'ont plus grand-chose à voir avec l'architecture manoriale (la |
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première fut remplacée par une malouiniére, la seconde par une demeure bourgeoise du 19e siécle). Beauregard reste sans nul doute la plus belle œuvre de ce type encore visible sur la commune Baguer-Morvan est le plus ancien berceau des familles de Miniac et Miniac (en filiation avérée), familles ayant donné Olivier de Miniac (compagnon d'armes de Du Guesclin, XIVe siécle), Jean-François de Miniac (parlementaire breton, XVIIIe siècle), Alexandre Miniac (architecte, XXe siècle), Edmond Miniac ( avocat général é la cour de cassation de 1945 é 1947- 1884-1947), Jean Miniac ( poète, XXe siécle), Jean-François Miniac (écrivain, |
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XXe). Au XVe siècle, les registres de catholicité de Baguer-Morvan ne distinguent pas les "Miniac" des "de Miniac". De fait, les "de Miniac", famille de noblesse capétienne originaire de Baguer-Morvan, sont des lointains cousins déAlbert II de Monaco, qui leur doit son titre de comte de Torigni encore aujourd'hui, ainsi que le fait d'être un lointain cousin de Bertrand Du Guesclin. Baguer-Morvan est aussi la patrie de l'amiral Duperré. |
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Vaudoré, avait jadis une chapelle privée, sous le vocable de Saint-Pierre. Propriétaire en 1513, Amaury de la Moussaye, puis à la famille des Gouyon; Charles en 1652 et en 1682, Nicolas. La Chapelle qui était jadis dansun coin du jardin n'existait plus qu'é l'état de ruines en 1723 et en 1741, on y trouvait un chêne qui avait déjà quelques années. Les Annuaires d'Ille-et-Vilaine, mentionnent trés peu d'industries sur la commune. Trois scieries y furent installées entre 1924 et 1939. |
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Nous soussignés Jullien
Couppé
Expert convenu de Pierre Lebreton, et le sieur données le dix huit |
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haut de la
cuisse droitte
auprés de l'anus qui puit avoir a
peu prés un pouce de long sur demy pouce
de Laize que cette plaie est fort belle et qui parais qu'elle peut être guérie en peu de temps et que le dit cochon vaut actuellement une somme de vingt livres ; et moy dit Couppé ajoute que le même cochon pouvait valloir la somme de vingt quatre livres au temps de la morsure ce devant sans que moy dit Sr pas qui ex piesse rien affirmé é cet égard naiant connu le dit cochon auparavant ce jour. ce qui nous certifions véritable fait et arresté au dit lieu sous nos seings le dit jour mois et an interligne que approuvé, en doute que nous approuve cinq mots rayés vu le controlée àDol le 22 9bre 1783 |
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