Jura (39)

Colonne

Le château de Colonne fut le fief, vers 1640, du chef de bande comtois Jacques Roussel dit La Courbière. Dans le contexte violent de la guerre de Dix Ans, l'émergence d'un chef relevait d'une logique implacable.
En 1637, dès les premiers mouvements de l'invasion française, capitaine La Courbière qui tenait le comté entre Sellières et Dole, est à la tête d'une bande de trois cents hommes. Ils ont contenu les troupes françaises en 1639 .
La Courbière est insaisissable c'est donc depuis le château de Colonne que La Courbière dirige les Picorées : troupe qui agit jusqu'au-delà de la frontière d'alors..
Les Français s'emparent néanmoins du château de Grimont, au-dessus de Poligny. C'est une forteresse clef du pays. Mais l'approvisionnement de cette tête de pont, dans un pays épuisé, dépendait complètement d'apports externes. Les convois de charretiers devaient traverser depuis la plaine doloise, le piémont jurassien. C'est au long de ce parcours que les guettait La Courbière.
L'épisode du Meunier Courbières ne résista guère aux démonstrations de l'artillerie des troupes de Villeroy. La Courbière déposa les armes et fut fait prisonnier. Le superbe château constitue encore aujourd'hui le cœur du village, semble bien constitué en partie, d'éléments antérieurs au XVIIe siècle.
À l'intérieur de l'enceinte du château se trouvent tous les attributs défensifs associés à un site d'une certaine importance. Les bribes d'un large cercle fossoyé qui entourait ce bourg primitif sont encore visibles.

Cependant le bâtiment visible au centre du village ne peut être confondu avec le château qui protégeait le couvent de Colonne au Moyen Âge, lequel était consacré à la vierge Marie (toujours fêtée). Seul, le portail d'entrée de l'enceinte religieuse mais lui de style Renaissance, a survécu aux représailles françaises de 1639 .Rappelons que :murs et arbres ont été "rabattus" à un mètre sur une demi lieue .
Qu'en est-il alors du "château"? Un propriétaire un peu mégalomane est sans doute à l'origine de cette "curiosité architecturale", les invraisemblances sont nombreuses, la présence d'antiques archères au-dessus d'une porte civile, construite à l'époque des armes à feu, celle d'armoiries apocryphes recreusées à hauteur d'homme, sachant que la Révolution a réalisé un bouchardage systématique des symboles nobiliaires, l'absence d'impacts et même de délitement, des pierres des tours, (rappelons que le village a brûlé plusieurs fois, qu'il a été l'objet d'un bombardement et que la pierre jaune est gélive)...
Sans doute du même "style" puisque du même propriétaire, la chapelle néo-gothique en ciment moulé, technique chère à la seconde moitié du XIXe siècle où veillait encore il y a peu, un Christ aux outrages en plâtre

Acte envoyé par Anne Gilard
Avez-vous déjà rencontré cela ? Je ne pensais pas que ce soit possible !
2 jumeaux nés le 17 et le 20 aout 1850 à Colonne dans le Jura:
Pierre Auguste et Jean Baptiste POILEVEY
http://archives39.fr/ark:/36595/a011423563635y8wYz4/4fbc75c7a5
Bien lire les dates d’enregistrement et de naissance
Comment est-ce possible
1er acte
L’an mil huit cent cinquante le dix huit août à
Huit heures du matin par devant nous etc. etc.
Est comparu POILEVEY Charles
Agé de vingt six ans etc.
Lequel nous a
présenté un enfant du sexe masculin
né le jour d’hier à sept heures du soir, en sa maison etc.(donc né le 17 août à 8 heures)
de lui déclarant et de DAVID Claudine
et auquel il a déclaré vouloir donner les prénoms
de Pierre Auguste les dites déclarations etc. etc.son épouse
2ème acte
L’an mil huit cent cinquante, le vingt un août
Neuf heures du matin par devant nous etc. etc.
Est comparu POILEVEY Charles âgé de vingt six ans Etc.
Lequel nous a présenté un enfant du seexe
Masculin né le jour d’hier vingt du courant à cinq heure ‘(donc né le 20 aout à 17h)
Du soir, de lui déclarant en sa maison et de DAVID Claudine
âgée de vingt quatre
Ans son épouse et auquel il a déclaré vouloir donner
Les prénoms de Jean Baptiste lesdits déclarant
Etc. etc.
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