Loiret (45)

Saint-Jean-de-Braye

Saint-Jean-de-Braye est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire. Elle fait partie de la Métropole d'Orléans.
Le nom de la commune est dérivé directement de celui de l'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste, située dans l'ancien village sur un promontoire en bord de Loire.
Braye, du gaulois braga, qui signifie « lieu marécageux » ou « lieu humide »[réf. nécessaire], semble faire référence à la position de l'église à proximité immédiate de la Loire.
Saint-Jean-de-Braye aurait été nommé également « Saint Jean de Bionne » avant 1150. Bionne est un ancien fief actuellement situé sur la commune de Chécy. Il a donné son nom à la rivière qui le jouxte,
Deux voies romaines sont attestées sur la commune : Orléans (Cenabum) - Sens (Agedincum) et Orléans (Cenabum) - Autun (Augustodunum). Ces deux voies confluent à Saint-Loup. Les Romains plantent les premières vignes, à proximité de la Loire ; cette activité perdurera jusqu’au XXe siècle4.
Le confluent des voies romaines, l'une venant de Sens, l'autre de Nevers, est le fait générateur qui ancre le territoire de Saint-Jean de Braye dans l'histoire...
C'est par ce chemin que Jules César passe en 52 avant J.C. pour aller mater la rébellion des Carnutes dans Genabum. C'est aussi cette voie que les Huns empruntent pour établir leur campement à quelques centaines de mètres de là, au lieu-dit l'Orbette, avant de rebrousser chemin.
C'est toujours en ce lieu qu'en 573 naît Saint Loup, futur évêque de Sens. Ses reliques, rapatriées après sa canonisation, contribuent à fonder ici, en 1249, un couvent et une abbaye d'apanage royal qui perdureront jusqu'à la Révolution. C'est en ce lieu enfin que, le 4 mai 1429, Jeanne d'Arc emporte d'assaut la bastille Saint Loup, établie dans l'enceinte de l'abbaye et tenue par les Anglais, ouvrant ainsi la voie à la libération complète d'Orléans.
Aujourd'hui encore, subsiste le château et le parc du Clos de Saint Loup lequel a été classé en 1974 parmi " les sites pittoresques du Loiret ".
. Ces mêmes voies, devenues routes, permettent aux demeures de villégiature, domaines viticoles et " campagnes " de la bourgeoisie orléanaise de s'établir sur tout le territoire, du XVIe au XIXe siècle. Nombre d'entre elles subsistent encore, la plupart ayant toutefois perdu l'essentiel de leur parc, jardin ou terres au profit de l'urbanisation.

C'est par ce chemin que Jules César passe en 52 avant J.C. pour aller mater la rébellion des Carnutes dans Genabum. C'est aussi cette voie que les Huns empruntent pour établir leur campement à quelques centaines de mètres de là, au lieu-dit l'Orbette, avant de rebrousser chemin.
C'est toujours en ce lieu qu'en 573 naît Saint Loup, futur évêque de Sens. Ses reliques, rapatriées après sa canonisation, contribuent à fonder ici, en 1249, un couvent et une abbaye d'apanage royal qui perdureront jusqu'à la Révolution. C'est en ce lieu enfin que, le 4 mai 1429, Jeanne d'Arc emporte d'assaut la bastille Saint Loup, établie dans l'enceinte de l'abbaye et tenue par les Anglais, ouvrant ainsi la voie à la libération complète d'Orléans.
Aujourd'hui encore, subsiste le château et le parc du Clos de Saint Loup lequel a été classé en 1974 parmi " les sites pittoresques du Loiret ".
. Ces mêmes voies, devenues routes, permettent aux demeures de villégiature,
domaines viticoles et " campagnes " de la bourgeoisie orléanaise de s'établir sur tout le territoire, du XVIe au XIXe siècle. Nombre d'entre elles
subsistent encore, la plupart ayant toutefois perdu l'essentiel de leur parc, jardin ou terres au profit de l'urbanisation.On peut ainsi citer parmi
les plus anciennes : La
Fausse Belaude, Le Grand Carré, Miramion, Coquille, La Godde, La Motte Saint-Euverte,
 
Charbonnière, Montdésir appelé " Château des Longues Allées ". et d'autres dont les photos suivent
En 1893, Saint-Jean de Braye est encore constituée de petits hameaux éparpillés. Le maire de l'époque, Emile Rossignol, décide alors de construire une nouvelle Mairie au centre géographique de la commune, au milieu des champs ! C'est autour de cette Mairie que dans les années 80,s'est constitué petit à petit le noyau du centre ville qui continue à évoluer, pour faire de Saint-Jean de Braye la ville qu'elle est aujourd'hui.
Au Moyen Âge, l’agriculture progresse aux dépens de la forêt, la vigne se développe et l’Orléanais est au cœur du domaine royal.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les vignerons représentent les deux tiers des métiers exercés. Au XVIIe siècle, le canal d’Orléans est construit. Sous la Révolution et l’Empire, |François Bonneau |18 décembre 201540 | 202141lte des embouteillages aux écluses et une vie foisonnante à Chécy et Combleux
En 1843, l’arrivée du chemin de fer à Orléans marque la fin de l’activité fluviale sur la Loire. De 1908 à 1921, le canal est prolongé par le canal de Loire à Saint-Jean-de-Braye4, Au début du XXe siècle, le canal n’est plus rentable et il est abandonné.
En 1893, la mairie actuelle est construite. Elle est alors au milieu des champs43. En 1912, la crise du phylloxéra entraîne la destruction de deux tiers des parcelles de vigne. la vigne est remplacée par du maraîchage, l’eau et l’électricité se développent4.
Après 1950, l’agriculture se modernise, les vignes et le maraîchage laissent place à l’arboriculture (pommiers, poiriers, cerisiers)
 Et maintenant l'acte
Et comme dit jacques.angenault qui m'a adressé cet acte

A lire et on ne rit pas. Acte 1701/1717 Saint-Jean de Braye page 193
    Au commencement de ce mois de janvier mil sept cent quinze
Une femme d’Orléans grosse de six mois y est accouchée de deux pigeons
que j’ai vu gros comme des pigeons ramiers et même la
Plume qui commençoit ay paraitre . Ils étoient morts et on prétend
Que si elle eut été à terme les dits pigeons seroient venus plain de
Vie et de plumes néanmoins les chirurgiens estant d’un sentiment
Contraire disent que les deux pigeons n’ayant point de nombricule ou
De cordon pour recevoir les alliments qu’ils n’auraient pas pu vivre et la
Susdite femme a déclaré la chose luy estre arrivé apparemment
Parce que passant un jour devant la boutique d’un patissier ou
Il y avoit dess pigeons elle les regarda avec des yeux de concupiscence
Et vers le quinze du même mois et an que dessus une autre femme
A Bizeau y est accouchée d’un enfant mort que gens de probité m’on dit
Avoir vu qui, avait deux corps quatre bras et quatre jambes et une
seule teste et il y a douze ans que je vis a Orleans deux beaux
enfants vivans qui n’avoient qu’une seule teste a deux visages
l’un pardevant l’autre par derrière et on doutoit qu’il y eut deus
cervelles et par conséquent deux âmes ,’en qu’il n’y avoit qu’un crane
et dont les deux cervelles pouroient néanmoins estre séparée
de quelque petite toilette ou pellicule qui nous estoit invisible
mais il y a bien de l’apparence puis qu’ils succoient leur mère l’un
après l’autre et que l’un rioit pendant que l’autre pleuroit
j’ay cru ces evenements esté remarquable pour les pourvoir icy jus-------
afin d’en faire quelque sevours aux jeunes femmes 
    Et dans la marge ce qui est sci-dessous

la ditte femme
a depuis avoué
que ma sixième sans
et de concert avec
un sien amy
chirurgien elle avoit
soufferte que
8/ se les laissé passer
dans les parties génitrices pour
diminuer lestimes
de ce luy qui
devoit l’accoucher
d’autant qu’il
estoit sa ------ redigé
pour la couche
des femmes
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