Manche (50)

Ger

 Extrait de http://ger.50.free.fr/Histoire/HistoireMainGer.php?page=20
     Ger est un petit village français, situé dans le département de la Manche et la région de Normandie (anciennement Région Basse-Normandie). Ses habitants sont appelés les Gérois et les Géroises.
      Après l’avènement de Charles VII en 1422 Jeanne
d’Arc, continue son combat contre les Anglais en compagnie du Comte Dunois né Jean d’Orléans, Comte de Mortain.
Le 12 août 1450 après la prise de Cherbourg, la Normandie redevenait française après une terrible guerre qui laissa de nombreuses traces dans le pays.
      Deux grandes batailles, remportées par Charles VII, roi de France, ont marqué la fin de la Guerre de Cent ans : celle de Formigny et celle de Castillon-la-Bataille, près de Bordeaux le 17 juillet 1453 qui fut officiellement la dernière de ce sanglant conflit.
      En 1493 grâce au formidable essor des échanges maritimes l’industrie, l’artisanat et le commerce font un bond en avant, les potiers de Ger en profitent pour conforter leur position sociale en codifiant et réglementant leur profession.
À ce moment Ger semble connaître une période de tranquillité. Malheureusement celle-ci sera bien passagère puisqu’elle devait s’ouvrir sur la sinistre époque des guerres de religions et voir se rallumer ainsi le flambeau de la guerre
civile
Enfin et ceci regarde Ger, d’une manière plus spéciale à l’abri de tous ces troubles, un gentilhomme, Nicolas Thierry, perpétra le rapt de la fille du tabellion de Ger. Le massacre de la Saint Barthélemy à Paris où 3 000 protestants furent exécutés eut lieu le 23 août 1572.

C’est avec un grand soulagement que les paysans accueillent le rétablissement par Henri IV de la paix religieuse en France lors de
signature de l’Édit de Nantes en 1598.
En 1626 la forêt passe dans la Maison d’Orléans par le mariage de la Comtesse de Mortain, Marie de Bourbon, Duchesse de Montpensier avec Gaston d’Orléans, frère de Louis XIII. Forêt dont le bois est d’une grande utilité pour l’activité du pays.
Plusieurs épidémies de peste ravagèrent nos contrées en 1626-1627. Le 6 juillet 1640 un séisme d’intensité non précisée réveille les dormeurs, vers 23 heures, renverse des meubles et fit de nombreux dégâts dans toute la région.
L'église de Ger
      En 1648, un pouillé (état des “bénéfices” ecclésiastiques) attribue le patronage de l’église de Ger à l’Abbaye Blanche.
      Une visite de Monseigneur Huet, évêque d’Avranches le 26 juillet 1696 nous indique qu’il n’existe alors aucune chapelle rurale dans la paroisse, l’école des garçons est tenue par le vicaire et une femme charitable enseigne les filles.
      L’église fut rouverte et rendue au culte dès l’époque du Concordat (qui eut lieu le 16 juillet 1801 entre Pie VII et Bonaparte)..
      La chapelle de la Croix Robine
      Une chapelle avait été construite à la Croix Robine (sous l’invocation de Saint-Sébastien et Saint-Roch) par Messire Jacques Postel, sieur de la Croix Robine et y résidant, Elle fut probablement abandonnée pendant la Révolution. N(aucune représentation)
      En 1727, 100 ans après les épidémies et famines que nous avons indiquées précédemment, Ger connaît de nouveau les plus grands malheurs. Sur les 1 800 habitants que compte alors la paroisse, près de 1 000 pauvres gens se nourrissent d’orties et d’herbes sauvages, qu’ils font bouillir sans sel et sans gruau.
     Une sordide querelle opposa en 1742 et 1743 les Potiers de Ger aux commissionnaires en beurre d’Isigny sur-Mer. Le fond de ce différent n’était en réalité qu’une bataille entre concurrents pour l’exclusivité de la fourniture des pots à beurre (tinettes) sur le marché d’Isigny
Les Potiers de Ger furent déboutés, ce qui ne les empêcha pas de maintenir leurs activités durant encore près de deux siècles.
La poterie de Ger était très réputée on trouve trace des poteries de Ger dans tout l’Ouest de la France, en Angleterre et même au Canada 
    
Les soules de mars
       Malgré tous les troubles qui éclatent dans cette période, l’industrie et l’artisanat de Ger semblent encore très stables, les 21 fabriques de poteries emploient près de 560 personnes. Guillaume Pallix, meunier aux Fanières et Gilles Mauviel au Gué de la Motte travaillent à plein temps, de même que les cloutiers,
    Très tôt, les affleurements de charbon ont permis à la population de se chauffer, puis d'alimenter des forges pour la fabrication des clous.
      Le village comptait de nombreux cloutiers. n jeu traditionnel dans le bocage a lieu chaque année : grosse balle de cuir confectionnée par la
. dernière mariée de l’année dans le village où se déroule le jeu, doit être conservée et apportée en un lieu précis avant la nuit, par une des équipes. La lutte est dure et même violente, chaque année des blessés et même parfois des morts sont à compter. Plus de deux cents participants s’affrontent à chaque fois
      Ger semble avoir retrouvé pour quelque temps une certaine sérénité. Monseigneur Durant de Missy lors d’une visite en 1749 trouve l’église très pauvre.
      La Révolution de 1789 laisse Ger et les Gérois sans réaction particulière
      Nous avons retrouvé une clouterie au rez-de-chaussée d'une maison située sur le parvis de l'église. Le grand-père de l'actuel propriétaire y travaillait.
      Le cloutier : On donne ce nom à celui qui a le droit de vendre et de fabriquer des clous en qualité de membre de la communauté des Cloutiers -Lormiers-Etameurs-Ferronniers, etc. ou de la communauté des Epingliers-Aiguilletiers.
      Il y a deux sortes de Cloutiers, les Cloutiers d'épingle, et les Cloutiers tout court. La communauté de ceux-ci est régie par quatre jurés, dont deux sont élus tous les ans, un d'entre les nouveaux maîtres, un d'entre les anciens. Chaque maître ne peut former à-la-fois que deux apprentis ; l'apprentissage est de cinq ans, le compagnonnage de deux pour les apprentis de Paris, et de trois pour leurs ouvriers de province ; tous font chef-d'œuvre, excepté les fils de maîtres, etc.
      La paroisse de Ger fut très éprouvée en raison des nombreux accrochages qui opposaient les Prêtres ayant prêté serment à la constitution civile du clergé et les prêtres traditionalistes.
Le bourg de Ger fut, le 27 septembre 1795, l’objet d’un coup de main, ou plutôt d’une surprise de la part des chouans dirigés par le Général Louis de Frotté.
      L’administration communale dut connaître quelques problèmes à la fin de 1799, période durant laquelle Bonaparte affirmait son pouvoir par le coup d’état du 18 Brumaire adjoint.
      Il existe encore quelquesmoulins en activité
-Le Moulin Rouge (près de l’Égrenne) moulin à huile
- Le Moulin des Fanières, moulin à grain
- Le Moulin du Gué de la Motte, moulin à grain,
- Le Moulin de la Vallée Brûlay, moulin à papier,
- Le Moulin du Gué Thibault, moulin à papier,
      Avec l’avènement de l’ère industrielle, les potiers ont toujours conservé un mode de travail presque ancestral,
      En 1841, un important incendie ravage une bonne partie du Bourg.
      Le 19 mars 1848, après la messe, le maire M. Lemoine a proclamé la république
      Le 28 novembre 1909, le conseil municipal décide l’acquisition de 7 lanternes à pétrole pour l’éclairage public. En 1912, les potiers exportent encore pour plusieurs. Millions de francs de poteries.
Homicidé lui-même

Michel Le Jeune du village de la Josserie ! agé de vingt huit
Ans ou environ fut homicidé lui-même par accident en voulant emmanché
Un petit seseau a bois le neufe mars 1757 sur les onze heures du
Matin et a été inhumé le lendemain dans le cimetiére de ce lieu
Apr-s avoir obtenue une main levée de Mr de Saint-Patrice lieutenant
General et civil au baillage de Mortainton consentement de Mr le
Procureur du roy en date du 9è dudit mois etant signe G de !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Et passais de la masure et de la forge le moine greffier par nous
Louis le Moine pbtre vicaire soussigné en présence de Mr Jean
Le Prevost pbtre, Julien Robbin, Gille Chenais et plusieurs autres
La présente main levéez attachée au registre

Suivent les signatures
 
Ce document est une confirmation des habitants de la paroisse Transcription
…… ……..l’escolle de bon matin et tous……….
Sen retournerons de bonne heure
Ceci est répété toute la page.
Je transmets un message d'Arlette Brossard.
Le soir au fond des bois
Jacques Lecerf et marie Labiche acte naissance
http://www.archives-manche.fr/ark:/57115/a011288085769fjGnJG/71888a7053
Jacques LA BICHE et Jeanne LE CERF :
http://www.archives-manche.fr/ark:/57115/a011288085769fjGnJG/4b287a9640
Arlette Brossard
Ce ne sont pas les mêmes que ceux qui se marient dans l’acte suivant mais apparemment il y a au moins 2 couples j’ai trouvé dans certaines paroisses de départements différents des prénoms qui alliés au nom qui sont assez cocasse
Marin BRETON
Jean VINGTROIS
Bonne PIOCHE
Pierre PONCE (PONSSE)
Bain MARIE
Nicolas FRANCOIS épouse Françoise NICOLAS
Louis ÉPINARD
Jean TOMATE
Casimir POTIRON

aussi ainsi que différentes alliances
Pierre NOURRY et Marie Rose MANGEMATIN
Bérenger BARCELONE et SanchaChanchezCASTILLE
Et bien d’autres ceci n’est qu’un aperçu
Retour  accueil
retour tableau 003
page précédente page 27 page suivante