Meuse (55)

Badonvilliers

1786

    acte envoyé par Jean-Philippe Guillemand

Badonvilliers : Date exacte: 1786, BMS 1783-1792  vue 28 sur 90.

 

 

  Le village de Badonvilliers-Gérauvilliers est situé dans le département de la Meuse.  Les habitants de Badonvilliers-Gérauvilliers étaient au nombre de 131 au recensement de 1999 et de 162 au recensement de 2006. Le nombre de personnes ayant une résidence secondaire à Badonvilliers-Gérauvilliers était de 2 en 2006.

    Toul est la plus grande ville des environs.
Il y a eu des bains dans le village, dont les ruines subsistent encore sous le sol de

    

 plusieurs maisons.

 Au VIIIe siècle, – en 762 ou 766[2] Pépin le Bref donne la terre de Mauvages à l'abbaye de Gorze.   

 Le village fut dévasté par les Suédois au cours de la guerre de Trente Ans.

   Le nom de Mauvages – mentionnée pour la première fois en 1011 comme Malvagia[1] – viendrait de malva, la mauve, une plante qui y abondait autrefois.   

    S'il a des allures médiévales de prime-abord avec ses tours d'enceinte, le château de Mauvages n'en est pas moins un château du 18ème siècle dont ces tours sont les seuls vestiges d'un ensemble précédent.

     Ancien domaine du 15ème siècle, Mauvages a été entièrement détruit puis reconstruit en 1704, pour Antoinette De Vigneulles.  

     Le château est de taille modeste, protégé par ses murs, il est extrêmement coquet tout en sobriété. 

    Il y a eu un ancien château et un cimetière de cholérique au nord du village.

 

Église : Construite au XVIII° siècle : le chœur et la nef en 1732, la tour en 1777. Sans style. 

 L'ancienne fondation dite des Michettes, « établie par François-Gérard Desauville, existe encore à Badonvilliers. Le revenu de cette fondation revenu de cette fondation consiste en une rente de 40 francs, qui sont employés chaque année à l'achat d'un certain nombre de petites miches de pain : le curé bénit ces michettes à la messe du jour de Pâques et on les distribue à

chaque famille .

 L'église possède une relique de saint Martin, patron, et plusieurs autres, reconnues authentiques le 9 Décembre 1892.

Cloche (1), dite Rosalie à Badonvilliers-Gérauvilliers (55)
Edifice de conservation : église paroissiale ; Saint-Martin

Rosalie est mon nom : fondue et bénite en 1883. J'ai eu pour parrain Henri Caboret et pour marraine Rosalie Silon, tous deux enfants de cette paroisse

Cloche (2), dite Appoline à Badonvilliers-Gérauvilliers (55)
Edifice de conservation : église paroissiale ; Saint-Martin
Appoline est mon nom. Fondue et bénite l'an 1883. J'ai eu pour parrain Mr Simon Laguerre, maître de forges à Saint-Dizier et pour marraine Dame Paux  Appoline de cette commune.

Cloche (3), dite Elisabeth à Badonvilliers-Gérauvilliers (55)
Edifice de conservation : église paroissiale ; Saint-Martin
Elysabeth est mon nom, fondue et bénite l'an 1883. J'ai eu pour parrain Mr Charles jacquemin, ingénieur civil de Badonvilliers et pour marraine Dame Girardet Mariue Zlysabeth de Saint-Dié

Cloche (4), dite Delphine à Badonvilliers-Gérauvilliers (55)
Edifice de conservation : église paroissiale ; Saint-Martin

J'ai eu pour parraine Mr Honoré  Saleur fils de Joseph François Saleur et pour marraine demoiselle Anne Delphine Massonnet fille de François Massonnet.

 

  Justement c'est de baptême que nous parle cet acte

L'an mil sept cent quatre vingt six et le six mars Marie Barrois épouse de Hilaire Larcher laboureur à Badonvilliers est décédée environ les deux heures du matin des suites d'une hémoragie à la veille d'accoucher, ce qui a déterminé les assistants du consentement dudit Hilaire LARCHER et de plusieurs autres

parents de la deffunte présents à la mort, à ouvrir laditte deffunte pour en tirer l'enfant qu'elle portoit dans son sein, pour sauver la vie de cet enfant, ou du moins lui donner le sacrement de Batème. Cette opération a été faite par Claude Marchal, marchal ferrant demeurant audit Badonvilliers, appelé pour cet effet, en présence de Marie Anne Simon épouse de Joseph  Pitois sage-femme audit lieu, d'Anne Marchal veuve de feu Claude Desvoutons, et de plusieurs autres, lesquels nous ont assuré que l'enfant extrait du sein de sa mère avoit reçu en vie le Baptème que même il avoit encore donné après plusieurs signes de vie, mais qu'il n'avoit pas été possible de le préserver d'une mort prompte malgré toutes les précautions prises à cet effet, ce qui peut provenir de ce que cette extraction ne fut faite que quelques minutes après le décès de la ditte Marie Barrois, et  lorsqu'on  fut
fut bien assuré de la mort.

    Laditte deffunte ne put recevoir les sacrements à cause de la violence de la maladie, dont le danger ne parut que lorsqu'il ne fut plus possible de lui procurer les secours spirituels.

   Elle était âgée  d'environ quarante ans. Elle a été inhumée ainsi que son enfant le même jour à six heures du soir à cause de l'infection que causoit le sang épanché dans le corps de ce cadavre.

   Cette inhumation a été faite avec les cérémonies ordinaires en présence du plus grand nombre de paroissiens et notamment des parents et témoins soussignés avec nous. Les dittes Marie Anne Simon et Anne Desvoutons ont déclaré ne savoir signer."

                       
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