Morbihan (56)

Plouay

        Plouay vient du breton « Plou » (paroisse) et de « zoe » (saint Ouen pour saint Doue) ou de « zay » (saint Zay). est sous le patronage de saint Ouen
C' est une paroisse primitive occupée par les Bretons dès le Vème et VIème siècles. Le territoire d'Inguiniel en faisait certainement partie. Son territoire est semé d'établissements monastiques qui sont détruits suite à l'invasion des normands entre le IXème et le Xème siècle.
        Les Celtes ont d'abord occupé ce pays, mais on ne trouve aujourd'hui presque aucune trace de leur séjour. On hésite à leur attribuer une butte située vers l'est, près de Sainte-Anne, et écrêtée à un mètre au-dessus du sol. Les Romains ont utilisé la presqu'île de Sainte-Anne, dont la forme rappelle celle de Castennec. La chapelle située à l'entrée du plateau, se trouve au milieu d'une fortification de forme circulaire et de 150 mètres de tour, avec des talus de 8 mètres de hauteur, des douves de 10 mètres et une escarpe de 5 mètres. Un donjon féodal a pu s'y dresser au moyen âge. Plus loin, à l'opposé de la rivière, est le camp proprement dit, ayant d'un côté un fossé pratiqué entre deux parapets de 5 mètres de hauteur, et dominant le Scorff d'une hauteur de plus de cent pieds
Lors du démembrement de ce fief, après 1200, Plouay fut partagé entre Hervé II de Léon et Olivier de Lanvaux. Le duc Jean I le Roux, ayant confisqué les terres du second en 1238, et ayant acquis de la dame de Tyhenry ce qu'elle possédait au bourg de Plouay, y construisit une cohue ou halle, qui lui coûta 178 livres, et en 1281 il reconnut que le sire de Léon avait droit à la moitié du revenu, en payant la moitié des frais de construction (P. I. 1060) (Joseph-Marie Le Mené).
Le village de Ty-Henry fait partie en 1682 de la châtellenie de Pont-Callec. Il possède son propre cimetière, son propre presbytère et deux chapelles : Saint-Laurent et Vrai-Secours (ou Vraie-Aide).
       Plouay appartient à la seigneurie de Kéménet-Héboé qui est démembrée au XIIIème siècle. et de la sénéchaussée d'Hennebont. Une partie des terres revient à Hervé II de Léon. En 1238, Jean Ier Le Roux, duc de Bretagne, confisque les terres d'Olivier de Lanvaux et achète aussi les terres de la dame de Ty-Henry (en Plouay).
En l'an 1281, le duc Jean Ier et Hervé de Léon firent un accord entre eux, qui portait que puisque le duc avait acheté de la dame de Ty Henry (Adelice Henry épouse du baron de Lanvaux) et de Geoffroy, son fils aîné, ce qu'ils possédaient dans la paroisse de Plouay et à Bécherel, ce prince, par cet acquêt, devait avoir la moitié du marché de Plouay. En conséquence, ils y firent à frais communs, une halle ou une cohue, qui coûta la somme de 178 livres, y compris le fonds de la terre où elle fut construite et la place qui l'environne2.
Plusieurs seigneuries se partageaient les terres dont celles de Kerdrého et de Cunffio. Les seigneurs de Cunffio étaient des vassaux des seigneurs de Pontcallec dont les terres furent érigées en marquisat en 1667 en faveur d'Alain de Guer. Les seigneurs de Pontcallec disposaient du droit de haute, moyenne et basse justice et l'auditoire de justice était situé au bourg de Plouay (actuel maison du Marquis). Le chef-lieu de Plouay s'apparente à un gros bourg ou à une petite ville selon les dires de Jean Baptiste Ogée et la paroisse compte 5000 communiants à la veille de la Révolution Française. Toujours selon Jean-Baptiste Ogée le territoire fournit une quantité prodigieuse de fougère et des landes. Les terres cultivées produisent du grain, du cidre et du lin.
Le village de Ty-Henry fait partie en 1682 de la châtellenie de Pont-Callec. Il possède son propre cimetière, son propre presbytère et deux chapelles : Saint-Laurent et Vrai-Secours (ou Vraie-Aide).
On rencontre les appellations suivantes : Plozoe (en 1308), Plozoc (en 1368), Plouzay (en 1387), Plouay (en 1448, en 1536), Ploay (en 1464).
 La fin de la mission organisée à Plouay en 1909 donna lieu, en présence d'une foule nombreuse de fidèles, à l'érection d'un calvaire commémoratif.
    La paroisse de Plouay est sous le patronage de saint Ouen. Lors des fêtes patronales qui avaient lieu au mois d'août diverses manifestations sportives étaient organisées dont une course de vélo. Par la suite la course de vélo est devenu le Grand Prix de Plouay, puis la Bretagne Classic Ouest-France. l'église Saint-Ouen (vers 1400), restaurée en 1876. L'église possède primitivement une nef principale et deux bas-côtés.;
    Différents châteaux prônent dans cette paroisse dont  n'ai pasretrouvé la reproduction de certains  Avant la révolution française, la paroisse de Plouay
 dépendait du Kemenet-Héboé
    Une épidémie de dysenterie frapa Plouay en 1901
     Le curé de Plouay vit son traitement suspendu en janvier 1903 pour avoir prêché et enseigné le catéchisme en breton.  Comme  partout  en
Normandie comme en Bretagne de nombreuses chapelles ont été érigées de tous les temps
Certaines existent encore d'autres ont disparu
ci contre et ci dessous celles dont j'ai retrouvé la photo
   
Le cimetière, qui entourait l'église, fut abandonné en 1781 et remplacé par un nouveau, donné par Jacques-Jean de Pluvié, seigneur de Ménéhouarn, qui en retour demanda qu'à chaque inhumation      
 Deux moulins mais les reproductions placées ici les réprensent ils.
A une époque très éloignée de la nôtre, Plouay eut probablement une trêve, dont il n'est fait mention nulle part, si ce n'est dans le nom de bourg donné encore, en 1625, au village de Thy-Henry, qui possédait une seigneurie et une chapelle placée sous le voca
on récitât un Pater et un Ave pour lui et pour sa famille
Celle se trouvant sur sa place est construit en 1923 par l'architecte Chaussepied et le sculpteur Gauthier. La partie centrale à quatre côtés rectangulaires est ornée de plaques de marbre blanc sur lesquelles sont gravés les noms des Plouaysiens tués au cours de la Première Guerre mondiale. Les quatre piliers d'où partent les arcs-boutants13 qui rejoignent la partie centrale sont surmontés de sculptures représentant les corps d'armée de la Grande Guerre (fantassin, artilleur, aviateur et marin)
   
ble de Notre-Dame-de-Vrai-Secours. Ce village, avec ladite chapelle, se trouve situé à trois kilomètres environ à l'est du bourg paroissial, distance plus que suffisante pour justifier, en ce quartier, l'existence d'une trêve.
Conformément au pieux usage de l'antiquité, le cimetière primitif de Plouay entourait l'église paroissiale. Sans qu'on en connaisse le motif, il fut déplacé, peu d'années avant la Révolution, et transporté dans un terrain donné par Jacques-Jean de Pluvié, seigneur de Ménéhouarn, qui, en retour, avait demandé qu'à chaque inhumation, on y réciterait un Pater et un Ave pour lui et pour sa famille. La cérémonie de la bénédiction de ce nouveau cimetière eut lieu le 28 juillet 1781.
 
A une époque très éloignée de la nôtre, Plouay eut probablement une trêve, dont il n'est fait mention nulle part, si ce n'est dans le nom de bourg donné encore, en 1625, au village de Thy-Henry, qui possédait une seigneurie et une chapelle placée sous le vocable de Notre-Dame-de-Vrai-Secours. Ce village, avec ladite chapelle, se trouve situé à trois kilomètres environ à l'est du bourg paroissial, distance plus que suffisante pour justifier, en ce quartier, l'existence d'une trêve.
Conformément au pieux usage de l'antiquité, le cimetière primitif de Plouay entourait l'église paroissiale. Sans qu'on en connaisse le motif, il fut déplacé, peu d'années avant la Révolution, et transporté dans un terrain donné par Jacques-Jean de Pluvié, seigneur de Ménéhouarn, qui, en retour, avait demandé qu'à chaque inhumation, on y réciterait un Pater et un Ave pour lui et pour sa famille. La cérémonie de la bénédiction de ce nouveau cimetière eut lieu le 28 juillet 1781.
 
Et maintenant les actes qui nous ont amenés à ce petit village
 
Le curé note des remèdes contre certaines maladies tirées du dictionnaire francais-breton de Monsieeur Cillart recteur de la paroisse de Grand champs, contre la rage, la dyssentrie, la pleurésie et autres.
Tentez de les utiliser mais je ne réponds pas du résultat.
Cet acte m'a été envoyé par Sylvie de Marseille
https://recherche.archives.morbihan.fr/ark:/15049/vta544884892ed9f/daogrp/0/layout:table/idsearch:RECH
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Et les dernières explications de notre curé 
   
   
   
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