Morbihan (56)

Belle-Île


Belle-Île-en-Mer, appelée plus couramment « Belle-Île », est une île française rocheuse située dans l'Océan Atlantique (golfe de Gascogne. C'est la troisième plus grande île des côtes de la France métropolitaine après la Corse et Oléron, et la quatrième après Jersey si l'on prend en compte les Îles Anglo-Normandes.
Elle est composée de quatre paroisses ou communes (Bangor, Le Palais, Locmaria et
Sauzon) qui formaient le Canton de Belle-Île rattaché depuis 2015 à celui de Quiberon.
C’est dans les écrits du géographe Ptolémée qu'apparaît pour la première fois le nom de Vindilis pour désigner Belle-Île.
La trace de la présence de l’homme au Paléolithique moyen a été révélée par la découverte d’un biface mousterien à Kergoyet en 1991
À cette époque, Belle-Île n'était pas encore une île16 : elle s'est définitivement séparée du continent vers 7 000 av. J.-C., lors de la transgression flandrienne.
Dans les tourbières de Ster Vraz (Sauzon), un crâne humain datant du Néolithique est découvert au début du xixe . Des silex d'origine distale suggèrent l'existence d'un commerce maritime entre l'île et le continent 2600 ans av. J.C.18.
Sur la série de menhirs qui formaient un alignement unique traversant l’île dans sa largeur et dont la présence est attestée en 1701, seuls trois sont encore visibles (Menhirs de Kervarigeon, les autres mégalithes ont été détruits,
Des nombreux tumulus que l’on pouvait voir sur l’île jusqu’au milieu du xixe siècle, il ne reste que le tumulus de Borderune encore visible
À l’âge du bronze, le nombre de sépultures (tumulus de Bordelane, Lanno) traduit une augmentation de la population ; c’est sans doute la conséquence du développement de la navigation à cette période. Un ensemble de tombelles, visible dans les landes de Bordelane, est estimé15 de la période de la civilisation des champs d’urnes (bronze final, début âge du fer soit vers le xe siècle av. J.-C.).
À l’époque celte, elle est la plus grande et la plus au large des 365 îles où prospère le peuple navigateur des Vénètes.
On y a découvert des monnaies (statères Vénètes) et des tuiles datant de l’époque gallo-romaine. À la chute de l’Empire romain commence, comme en Bretagne, la colonisation par les bretons venus d’Outre-Manche.
Au centre de l’île, à l’emplacement de l’actuelle commune de Bangor, il existe un prieuré qui tient son nom de l’abbaye qui l'a fondé à partir du viie siècle ;
Au IXe siècle, Belle-Île appartient aux comtes de Cornouaille (en Armorique). L’île est dévastée par les Vikings qui ont pillé l'abbaye et chassé une grande partie de ses habitants, ce qui oblige le comte de Cornouaille à la confier aux Bénédictins de Redon : l’île est divisée en quatre paroisses, et leurs territoires allotis en propriétés d’un peu plus de vingt hectares qui sont attribuées chacune à une famille et dont les contours resteront stables jusqu’au xviiie siècle, formant plus de huit villages disséminés.L’île change à nouveau de tutelle en 1029 : le comte de Cornouaille Alain Canhiart confie l’île à l’abbaye Sainte-Croix de Quimperlé,

En 1408, la justice n’est plus exercée qu’à Quimperlé ; deux officiers sont désignés par l’abbé de Quimperlé
L’île est constamment la cible, à cette époque, de pirates des régions voisines (Saintonge, Charente) ou d'ennemis de pays plus lointains (Hollande, Angleterre). Les moines qui ont construit une première citadelle à Palais s’avèrent incapables de repousser ces pillages.
Cet intérêt stratégique n’échappe pas à Vauban qui, au xviie siècle, fait construire spécialement une aiguade en bordure de mer, au pied de la citadelle du Palais
En 1548, le roi Henri II décide d’entreprendre sa fortification et sa mise en défense en faisant reconstruire le fort de Palais.
Belle-Île est encore pillée en 1567, cette fois par les Espagnols.
En 1573, durant les Guerres de Religion, l’île est occupée par Gabriel de Montgomery,
. Belle-Île est alors érigée en marquisat en 1573 et concédée par le roi à ce fils de banquier italien, favorisé par Catherine de Médicis, que le roi a fait maréchal de France.
Belle-Île est désormais le siège d’une sénéchaussée. Les Gondi commencent la réédification d’une forteresse à Palais et de différents ouvrages de guet sur les côtes. L’île connaît une certaine tranquillité et une certaine prospérité grâce à ce chantier. Mais les finances des Gondi qui ont de lourdes charges,
ne suffisent plus.
Son petit neveu et héritier, Paul de Gondi, cardinal de Retz, persécuté par Louis XIV et Mazarin, vint se réfugier à Belle Isle au cours de l’été 1654 après son évasion de la prison de Nantes, et une rocambolesque cavalcade qui s’ensuivit.
Nicolas Fouquet était issu par son
père d'une famille de marchands drapiers d'Angers, et par sa mère Marie de Maupeou des grandes familles de parlementaires parisiens. Surintendant des finances de Gaston d'Orléans. Il ne vint jamais à Belle-Île, mais commença des travaux fortifications, fit construire une petite jetée et un entrepôt..
 En 1660, il achète la charge de « vice-roi des Amériques » et projette un développement avec le Nouveau Monde par ses participations aux compagnies maritimes
Fouquet est arrêté le 5 septembre 1661 par d'Artagnan et emprisonné.
Au terme d’un procès de plusieurs mois, Fouquet est déclaré coupable de péculat, condamné en 1664 à la peine capitale et à la confiscation de ses biens, peine commuée par le Roi en détention à perpétuité jusqu'à sa mort en 1680.
En juin 1674, pendant la Guerre de Hollande, une flotte des Provinces-Unies menée par l'amiral Cornelis Tromp tente un débarquement il débarqueavec 10 000 hommes et un équipement de siège, mais après deux mois de tentative il décide de repartir
Vauban est dépêché à Belle-Île en 1683 pour vérifier l’état des fortifications.
Au Palais, il constate que l’emplacement choisi pour la forteresse n’est pas approprié car il est dominé par plusieurs positions alentour les principales améliorations demandées par Vauban ne seront pas réalisées
En 1686, les troupes de la coalition anglo-hollandaise tentent de débarquer sur la plage des Grands Sables mais sont repoussées.
Madeleine de Castille, la veuve de Fouquet, meurt le 12 décembre 1716 et en 1718, l’île est rachetée par le roi à son petit-fils Louis Fouquet, marquis de Belle-Isle (1661-1738), puis rattachée au domaine royal..
Durant la guerre de Sept Ans, Belle-Île est essentielle à l’avitaillement en eau potable de la flotte française.
Les Anglais s’emploient donc activement à la contrôler,
À partir de 1765, 78 familles (un peu plus de 300 personnes) d’Acadiens réfugiés du « grand dérangement » de 1755 s’installent à Belle-Île
C’est l’occasion d’une grande entreprise de révision foncière appelée « afféagement » et de la levée d’un cadastre, un des seuls qui soit antérieur au cadastre napoléonien. sont attribuées à chaque famille : dix hectares de terres labourables, une maison d’un modèle uniforme, une aire à battre, une grange, des semences, des ustensiles et un pécule.
Les terres de Belle-Île qui appartiennent au roi leur sont ainsi données Le résultat de cette politique est mitigé: la moitié des Acadiens ne s’adapteront pas et repartiront vers différentes régions de France ou vers la Louisiane,
Malgré ces départs, la population continue de croître d’un millier d’habitants jusqu’à la Révolution. Durant la Révolution française, l’île est un enjeu important dans la lutte contre les Anglais mais ne sera jamais attaquée.
Le 30 novembre 1870 le ballon monté Jules-Favre No 2 s’envole de la gare du Nord à Paris alors assiégé par les prussiens et termine sa course à Belle-Île-en-Mer après avoir parcouru 548 kilomètres
Dès 1902, le ministère de la Justice établit sur la Haute-Boulogne, une colonie pénitentiaire pour mineurs « délinquants » avec une école de matelotage : un bateau avec son ancien gréement était placé au milieu de la cour, mais les détenus ne sortaient pas en mer. Rapidement, le domaine de Bruté est acheté et transformé en « centre d’apprentissage agricole » et aussi de mécanique diesel, ce qui permet d’augmenter la capacité d’accueil des enfants et de diversifier leur formation. Une célèbre révolte des enfants en 1934, fait connaître au monde entier les conditions de détention qui furent améliorées, la colonie ne fut définitivement fermée qu’en 1977.
Les bâtiments de la Haute-Boulogne (Le Palais), en partie rénovés, sont occupés à l’heure actuelle (2009) par différentes structures associatives et un des bâtiments sert de logement aux détenus en « chantiers extérieurs pénitentiaires »
 
De Thierry Diéta
 Acte de décès ,en 1702, d'Andry LE GOFF + à 110, 111 ans ! .... sur Le Palais - Belle Ile en Mer –

Morbihan Dept 56
et son acte de naissance en 1594 ,sur Le Palais toujours - Belle Ile en Mer - Morbihan Dept 56
que j'ai retrouvé ! ça ne lui fait QUE 108 ans , mais quand même ;-)
Pour la ° : 17/7/1594 - Reg. Bapt. 1577-1658
pour le + : 23//1/1702 -BMS - 1690-172
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