Meuse (55)

Verdun

1650/1699

        Je ne vous ferai aucun historique sur cette ville concernant les deux guerres, pas plus que des photos prises pendant et après cellesèci sauf une dont je n'ai pas trouvé l'avant guerre : l'église de Montfaucon.

L’histoire de Verdun plonge ses racines dans l’âge de la pierre taillée ou paléolithique : la présence humaine dans la région date de 300 000 à 400 000 ans.

       À l’époque celtique, cette région de la Gaule est occupée par le puissant peuple des Médiomatrices dont la « capitale » est Metz ou Divodurum[14]. Un oppidum celte est situé sur l'éperon rocheux dominant la Meuse, correspondant au quartier actuel de la ville-haute de Verdun, autour de la cathédrale. Après l’invasion des Gaules par les Romains, cet oppidum est transformé en castrum.

       Une réforme administrative, sous l'empereur Dioclétien, fait de Virodunum le centre administratif de la nouvelle civitas virodunensium. Les limites de cette petite circonscription sont restées à peu près immuables jusqu'à la Révolution française : elles ont en effet servi à délimiter le diocèse et plus tard le comté de Verdun. La ville est évangélisée au IVe siècle par saint Saintin ou Sanctinus, premier évêque de la ville[15]. Il fait construire en dehors et à l’ouest du castrum, sur l’emplacement d’un ancien temple païen, une modeste église, remplacée plus tard, en 952, par l’abbaye Saint-Vanne, à l’emplacement de la citadelle actuelle.

       En 450, les Huns d’Attila ravagent Verdun. Clovis, qui cherche à étendre sa domination sur les autres royaumes francs, assiége et prend la ville en 485. À sa mort en 511, l'Austrasie, partie orientale de son royaume où se trouve Verdun, échoit à son fils Thierry Ier.

Elle a ensuite à souffrir des invasions des Normands et des Hongrois : les premiers y arrivent en remontant la Meuse, les seconds viennent d’Alsace par Metz.

       Les onze sièges que la ville a subis sont la preuve de l’intérêt attaché à sa possession, et son nom retentit à chaque grande époque de l’histoire.

Sous le règne de Louis le Pieux, fils de Charlemagne, les projets de partage de l’Empire carolingien se succédèrent

.      Après la mort de Louis le Pieux en 840, ses 3 fils, Lothaire (795-855), Louis (806-876) et Charles le Chauve (823-877), s’affrontèrent.

       En juin 842, après avoir défait leur frère Lothaire, Louis le Germanique et Charles le Chauve s’allièrent par les Serments de Strasbourg. Les principe du partage sont entérinés, 120 commissaires sont désignés et se réunissent à Metz pour étudier une division égalitaire.

      Après 3 années de luttes, de combats, de négociations, ils liquidèrent l’héritage laissé par leur père Louis le Pieux, à Verdun en 843.

« Le principe du partage est bien connu : Charles (le Chauve) devenait roi de la Francie occidentale, que devaient limiter à l’Est le Rhône, la Saône, la Meuse ; Louis (le Germanique) était maître de la Francie orientale au-delà du Rhin et Lothaire se voyait réserver avec les deux capitales de Rome et d’Aix un territoire longiligne, étiré de la Frise au Jura, et comprenant la Bourgogne et l’Italie. »

       Verdun est intégré au royaume de Lothaire et ce partage décidera de son histoire pendant plus de 7 siècles.

       En 843, Verdun est une ville prospère. Son intense activité commerciale est due à ses marchands qui sont présents du sud de l’Espagne aux confins des pays de l’Elbe et des régions danubiennes. Un important marché aux esclaves.

      La ville est capable d’approvisionner les troupes des trois rois et d’assurer le ravitaillement des hommes et des bêtes.

      C’est sous le regard de Dieu représenté par l’évêque Hilduin (824-847) un proche de Louis le Pieux et dans la cathédrale de Verdun que sera consacré le partage de l’Empire. Verdun rentre alors dans l’histoire européenne.

       Il n’existe pas d’original ni de copie de ce célèbre Traité de Verdun. Toutes les informations sont fournies par Nithard, un des petits-fils de Charlemagne.

        Verdun est aussi réputé pour ses célèbres dragées.

 
 
 

Ça s'arrête là mais apparemment il en manque nun bout pas sur le registre.

En cette année (1690) au mois de janvier, le jour de la conver sion Saint-Paul, les

Eaues crurent d'une telle force quelles estoient le haut d'un pied dans le jardin de la

cure et se repandant dans toute la ville basse sans quaucun des ponts est esté emmmené

et quon attribue a la construction des dignues et murailles dans la prairie levesque qu'on

presentement la force de retenir les eaues au dessus de la prairie dans le temps des inondations

deux et trois pieds plus haut quavant que la ville fust fermée de murailles en cette endroit

 
                       
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