Moselle  (57)

Metz

METZ    BMS -9NUM/5E334/4 -  Hôpital Saint Nicolas - 1774-1782 - Vue 138.

Hôpital Saint-Nicolas. - Baptêmes, sépultures.        9NUM/5E334/41774-1782
Vue 138, à gauche, tout en bas.Voici le lien vers les AD57

 http://www.archivesnumerisees57.com/mdr/index.html

       Metz, capitale de l’Austrasie mérovingienne, berceau des carolingiens, fera sa révolution communale au XI°s. Elle aboutira, après répudiation de ses évêques, princes de l’Empire, à la création d’une ville libre, soumise à l’autorité d’une oligargie patricienne et rattachée, pour ordre, au Saint Empire Germanique 

      Construction d’un passage pérenne, donc non soumis aux caprices du fleuve. En 1222-23, sous l’épiscopat de Conrad de Scharfenberg, un premier pont de bois est lancé. Financé par l’impôt du «warnement des morts» c’est-à-dire la remise du meilleur habit de tout habitant, quel que soit son état et son rang, décédé dans l’archiprêtré de Metz, ce pont porte tout d’abord le nom de «Pont des Morts».

      « Conrart, par la grâce de Dieu, évêque de Metz & de Spire Chancelier de la cour impériale, faisons savoir à tous ceux que cet écrit entendront et verront, que nous avons établi, par le conseil de la Clergie & de tout le Commun de Metz, que qui oncques mourrait, soit clercs, soit laïcs, soit petits, soit  grands,  soit 

hommes,  soit femmes, dedans l’archiprêtré de Metz, donnera,  pour Dieu & pour s(on) âme, au nouveau pont que nous faisons parmi Moselle, en droit l’Hôpital en Chambres, le meilleur warnement de robes part qu’il aurait au jour de sa mort…. »

Vingt ans plus tard, un grand pont est construit – au moyen du même revenu – sur le grand bras de la Moselle, le pont prendra le nom de « Premier Pont des Morts » puis de « Moyen Pont des Morts » et enfin de « Moyen Pont ».

      Beaucoup d’institutions charitables dont l’hôpital Saint-Nicolas en est la plus importante.

d’élargisssement de la ville il se rrouva enclavé et occupe toujours la même place.L’acte le plus ancien est une donation faite par l’évêque Bertam, mort en 1202 et à une bulle du pape Innocent III, dans laquelle il est parlé de l’hôpital comme d’un établissement déjà ancien créé par la ville et qui avait subsisté plusieurs siècles sans coutume et sans loi écrite

Saint Nicolas dont la plus grosse partie des biens provenait des libéralités de la cité, avait été construit pour les pauvres de la ville et du pays messin que leur âge ou leur infirmité empêchait de se procurer des subsides par le travail. Le personnel sera purement laïc jusqu’en 1687 lorsque les filles de la charité vinrent donner les soins.

L’établissement était soustrait à l’intervention du clergé et aucunedes villes de la vallée, de Strasbourg, dans les trois évêchés n’ont  eu  de

semblables gestions.

Connu sous le nom de grand hospital Sainct Nicoulay en Wairant ou en Neufbourg au Champ à Seille, et dont la fondation pourrait dater du 9ème siècle, son existence avait été constatée dès le 12ème siècle.

Malgré les recherches des érudits, l’origine de l’hospice reste enveloppée d’une grande obscurité. Selon les uns, elle remonterait au XIe siècle, selon les autres au IXe siècle, sans qu’aucun ne puisse fixer exactement la date de la fondation du « Gran Ospital » ou « Neuf hospital du Champ-à-Seille » ou « Hopital du Neufbourg », dénominations variées que la maison emprunta de son église et de son cimetière et que l’on rencontre presque aussi fréquemment à cette époque reculée que celle d’hôpital Saint-Nicolas.

Lu aussi que jusqu’en 1358 il était situé hors de la ville dans un faubourg appelé « Neufbourg ». Par suite

Construit au centre d’un terrain de vergers et de jardins en dehors de l’ancienne enceinte de la ville. Une des faces donnait sur le champ à Seille. La plus grosse partie de ses biens provient des libéralités de la cité messine. L’entrée est payée au portier et se fait par un parvis et une cour au fond de laquelle se trouvait l’église.

Le Neufbourg et l’hôpital sont réunis à la ville vers 1358.

Au milieu du XVIe siècle, les remparts de la ville reculent et des maisons remplacent jardins et vergers, l’hôpital se retrouve entre les habitations et trois rues. La rue derrière Saint-Nicolas s’appelait alors rue le petit Saint Nicolas.

L’hôpital garde le trésor de la ville dans un coffre appelé « huche » jusqu’en 1304, date à laquelle le trésor est déposé dans la huche de la cathédrale.

Le cimetière et la chapelle Saint-Louis rasée en 1552, gardés par un ermite appartenaient à l’hôpital.

En 1406 des pièces d’artillerie avaient été déposées par la ville dans le grenier de Saint-Nicolas.

En 1358 fondation dans l’église de l’autel de Notre-Dame, puis en 1401 de celui de Sainte-Barbe.

Sous le vieux portail de Saint-Nicolas, l’autel de saint Jean Baptiste avait été déplacé en 1505 et mis à l’église. Dans le mur du chœur une statue équestre de saint Martin avec la devise « espoir et peur ».

   Voir :http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2007/06/08/Hopital-Saint-Nicolas

Rien de très très important mais c'est tout de même la pose du maître et autel ainsi que sa bénédiction

 

 

L'an 1780 le douze aout la maitre autel a été posé en marbre et le 15 du même

mois le tabernacle a été béni. C'est par la libéralité de plusieurs âmes pieuses qu'il

a été érigé à l'hopital Saint-Nicolas

 

Ci dessous un ajout envoyé, aussi, par Françoise Senemaud, toujours sur Metz mais c'est la formule de prononciation des voeux d'une nonne

Sur Metz, ( 57 )registre du Couvent : les voeux prononcés par une religieuse. 1776

 

Voici les cotes (Vues 80 et 81).Couvent de la propagation de la Foi (femmes). - Baptêmes, sépultures, abjurations, vêtures, noviciats, professions.      

  9NUM/5E3301737-1788

Ce registre ne comporte pratiquement que ces enregistrements

LA PROPAGATION DE LA FOI, 9 rue Taison

Sous la direction de Bossuet, on y enfermait des jeunes filles protestantes. Elles n'en sortaient qu'après avoir abjuré (des billets d'abjurations, parfois signées par des fillettes de 8 à 9 ans se trouvent aux Archives Départementales). Elles étaient ensuite mariées dans des familles catholiques

Rue Taison ou rue Graoully

Celle-ci doit son appellation à cette légende du Graoully, car les habitants de la rue n'osaient sortir le soir, et même en 

journée ils se taisaient :"Taisons, taisons nous, voilà le Graoully qui passe".Metz perpétue aujourd'hui encore la mémoire de son"sauveur", (sur la sépulture duquel s'élève une basilique), mais aussi de son terrible adversaire (dont on peut admirer une "réplique" dans la crypte de la cathédrale de Metz) à travers le blason du FC Metz. Le Graoully d'Or est aussi un prix littéraire qui récompense un auteur de Science-Fiction.Elle accédait à l'oppidum qui aurait été occupé par un poste militaire en statio d'où peut-être le nom primitif de Station. Ce nom pourrait également provenir des processions se rendant au calvaire en haut de la colline et stationnant dans la rue.Habitée par des fabricants, des imagiers et des artistes, la paroisse des sculpteurs.

Le Graoully est un dragon légendaire, maître de tous les serpents qui sévissait du temps des premiers chrétiens à METZ et qui terrorisait le bon peuple messin. Cette bête immonde tient d'ailleurs plus du Linnorm scandinave que du dragon indo-européen, n'ayant pas d'ailes et se déplaçant en rampant, dévorant personnes et biens. Cette créature abominable a un nom qui sonne comme un rugissement: le Graoully (parfois orthographié Graouilly). Le premier évêque de Metz, Saint Clément, qui avait installé son oratoire dans l'ancien amphithéâtre romain (quartier de la gare), possédait un puissant pouvoir de conjuration de mal, grâce auquel il chassait les serpents, ce qui l'amena à combattre finalement leur maître, le terrible Graoully. Au terme d'un combat épique, Saint Clément planta sa crosse dans le coeur de la bête, qui succomba.

 Saint Clément ôta, ensuite,  son étole, en lia le plus gros des serpents - le Graouilly - le traîna d'avant sont peuple et lui ordonna de se jeter à l'eau et à disparaître à jamais avec toute sa bande infernale. Et le bon Evêque, tirant avec son étole le monstre vaincu, le mena noyer dans la Seille. Mais le souvenir du Graoully ne se noie pas dans la Seille comme ce dernier; ainsi des générations d'enfants messins peu sages ont entendu parler du terrible dragon, qui a même donné indirectement son nom à une célèbre rue de Metz : la rue Taison

En effet,

En 1657 avait été fondée la vaste maison de la propagation de la foi pour y accueillir des jeunes filles. Elle avait son entrée principale rue Taison et communiquait avec la rue des écoles. Desservie par une dizaine de sœurs, elle renfermait une chapelle et de vastes dépendances. Dans la cour se trouvait une colonne de porphyre de six pieds de haut.

   
   
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