Nord (59)

Valenciennes

Vous trouverez ci dessous des reproductions de certains monuments de cette ville ainsi que l'acte qui a motivé cet historique
     Valenciennes est située au confluent de l'Escaut avec la Rhônelle. surnommée « l'Athènes du Nord la Compagnie des mines d'Anzin y a ouvert de nombreuses fosses. La plus connue est la fosse Dutemple dont le chevalement en béton armé existe encore.
     Valenciennes apparaît pour la première fois comme Valentiana dans un document relatant une sentence rendue en l’an 693 par Clovis II
Lors du traité de Verdun en 843, Valenciennes devient une ville neutre, à la frontière entre la Neustrie et l’Austrasie.
     En 881, le Hainaut voit passer les Normands
    Enfin les comtes d'Ostrevant, seigneurs de Bouchain, Denain, Ribemont, Château-Porcien, furent châtelains de Valenciennes de 880 à 1163 après le décès
de Godefroi IV d’Ostrevent, qui vendit ses terres de Hainaut à son aîné et demi-frère, Baudouin IV dit d’Edirne, comte de Hainaut.
 septembre 1006, le roi Robert et Henri II de Germanie assiègent Valenciennes11 mais ils ne parviennent pas reprendre la ville à Baudouin IV de Flandre.
En 1008, une famine est suivie d’une terrible épidémie de peste, dont l'issue donne lieu à un pèlerinage
 En 1171, un incendie ravage la ville13.
En 1285, la monnaie du Hainaut fut remplacéepar la  monnaie de France : l’écu.

Au XIVe siècle Albert de Bavière fait construire la tour de la Dodenne, où encore aujourd’hui la cloche sonne en l'honneur de Notre-Dame-du-Saint-Cordon.
L'économie de la ville repose essentiellement sur la draperie et le commerce, principalement du vin et des céréales des campagnes environnantes16.
Pour lutter efficacement contre les incendies, un corps spécial de pompiers salariés est créé, organisé en cinq sections,
En 1276, 1281 et 1306, les inondations envahissent les cauchies, ces rues pavés et étroites
En 1281, les églises Notre-Dame-de-la-Chaussée et Saint-Jacques sont inondées, ce qui se répète en 1365.
En 1351, l'Escault20 et l'Iventiel inondent la ville, débordant des digues en montant jusqu'à près de 2 m dans les rues.
Au XVIe siècle, Valenciennes fait partie de l'empire de Charles Quint.
Le 21 janvier 1540, venu tout droit d'Espagne pour réprimer l'insurrection des Gantois contre l'impôt, Charles Quint, avec l'accord de François Ier, traverse la France et arrive à Valenciennes.
Le protestantisme s'y implante. En 1562, la foule sauve des protestants du bûcher. C'est la « journée des Maux (mal) Brûlés ».
La ville subit la vague iconoclaste à la fin du mois d'août 1566. Pendant la révolte des Gueux,. Les protestants se rendent maîtres de la ville et refusent de rendre les églises pillées. Le 14 décembre, la ville est
déclarée rebelle au roi.
En 1568 et 1569, la ville subit la répression du duc d'Albe. Plusieurs dizaines de chefs de la rébellion sont exécutés et plusieurs centaines d'habitants sont bannis. En 1580 le protestantisme est extirpé.
En 1591, les jésuites créent une école, puis font bâtir l’église Sainte-Croix. En 1611, la façade de l’hôtel de ville est entièrement reconstruite dans un magnifique style Renaissance. Au XVIIe siècle, l’Escaut est canalisé entre Valenciennes et Cambrai, ce qui permet le développement des manufactures d’étoffes de laine et de toiles fines. Pour utiliser les fils de lin, les femmes se mettent alors à confectionner la célèbre dentelle de Valenciennes.
Les armées du roi Louis XIV assiègent la ville en 1656 Pour défendre la ville, le prince de Condé inonde les environs, séparant ainsi les deux corps de l’armée française.
En 1677, les armées de Louis XIV, dirigées cette fois par Vauban25, prennent la ville qui devient française en 1678 par le traité de Nimègue.
La situation économique de Valenciennes allait déclinant doucement, jusqu’à la découverte du charbon Le premier puits fut
creusé à Fresnes en 1718 et la découverte du charbon gras en 1734 à Anzin forma la Compagnie des mines d'Anzin.
Au XVIIIe siècle, la ville est également réputée pour sa porcelaine. Valenciennes, riche de ses talents, est alors surnommée l’Athènes du Nord, les peintres Watteau, Pater, Eisen ....
Jean Henri Becays Ferrand, dit le général Ferrand, devint colonel de la garde nationale de Valenciennes en 1791, puis commandant temporaire de la place, le 8 août 1792.
il dirigea la défense de Valenciennes du 23 mai à fin juillet qui supporte un bombardement de 43 jours et 43 nuits26. Le siège est précédé par la première bataille de Valenciennes le 1er mai 1793 et par la deuxième bataille de Valenciennes le 8 mai de la même année27.
Il refusa de livrer Valenciennes De nombreux quartiers périrent sous les boulets incendiaires. La tour de l'église paroissiale de Saint-Nicolas fut sérieusement mise à mal. La ville finit néanmoins par tomber le 28 juillet 179328.
. Fin 1794 et en juillet 1795, après l'exécution de Robespierre les Républicains valenciennois guillotinent, dans des conditions douloureuses, cinq ursulines et plus de cinquante prêtres La commune est dirigée par des jacobins jusqu’à la prise de pouvoir de Bonaparte29. Après l’épopée napoléonienne, Valenciennes se rend aux Bourbons en 1815[réf. nécessaire].
La paix revenue, l’industrie houillère et les raffineries de sucre contribuent à une période très faste d'expansion. En 1824 Valenciennes devient sous-préfecture
En 1866, une épidémie de choléra démarre dans le Nord de la France, elle cause le décès de 1 724 personnes
Le 6 août 1890, une loi déclasse la ville qui n'est plus place de guerre. De 1891 à 1893, les fortifications sont démolies ce qui lui vaut la perte d'éléments d'architecture exceptionnels (telles la tour Périlleuse ou la porte de Paris) et la ville est décorée de la Légion d'honneur en 1900
Les Allemands occupent la ville en 1914. C'est
l’armée britannique et son corps canadien qui délivrent la cité en 1918
Le 2 septembre 1944, après des combats sanglants, les troupes américaines entrent dans Valenciennes et libèrent la ville.
L'an mil huit cent huit, le trente un Octobre à dix heures du matin, par devant nous François Joseph Benoit, Maire officier de l'état civil de la ville de Valenciennes, département du Nord, est comparu le Sieur Amé Joseph Caudron, âgé de cinquante trois ans, portier de l'hospice général de cette ville, lequel nous a déclaré que le jour précédent, à dix heures du soir, il a trouvé à la porte du dit hospice, l'enfant qu'il nous représentoit, lequel étoit emmailloté dans un laindron de molleton blanc, une chemise, une couchette de mousseline blanche, un bonnet de mousseline brodée, bordé d'une dentelle, et deux linges, sans marque. Après avoir visité l'enfant, avons reconnu qu'il était du sexe féminin, âgé d'environ un jour. De suite l'avons inscrit sous les nom et prénoms de Clarisse Amélie Lucien et ordonné qu'il fut remis à l'hospice des enfants abandonnés. De tout quoi avons dressé le présent procès verbal en présence du dit Caudron, qui ne l'a pu signer avec nous ne sachant écrire.
mention marginale :
L'enfant dénommée ci-contre a été reconnue par Marie Joséphine Hanzénius, ménagère née à Trélon (Nord) et domiciliée à Valenciennes, qui vaut acte, inscrit aux registres courants des naissances de l'état civil de cette ville sous la date
du vingt trois avril mil huit cent trente deux dument enregistré pour le fait de la reconnaissance.

Reconnaissance :
L'an mil huit cent trente deux, le vingt trois avril à six heures du soir, par devant nous Jean Baptiste Joseph Flamme, maire officier de l'état civil de la ville de Valenciennes, département du Nord, chevalier de la légion d'honneur, est comparue Marie Joséphine Hanzénius, âgée de cinquante ans, ménagère, née à Trélon (Nord) et domiciliée à Valenciennes, laquelle, en présence de messieurs Christian Louis Joseph Mariage âgé de trente six ans, surveillant de l'établissement des enfants trouvés, et Emile Adolphe Clément, âgé de vingt trois ans, écrivain, tous deux domiciliés en cette ville, nous a déclaré qu'elle se reconnait mère de l'enfant de sexe féminin, inscrit aux registres de naissance de l'état civil de cette ville sous la date du trente octobre 1908 sous les prénoms et noms de Clarisse Amélie Lucien, lequel enfant est né d'elle le 30 du dit mois d'octobre à cinq heures du soir en la maison sise en cette ville rue du pont Delsaux n° section de l'est, et auquel elle réimpose les prénoms
de Clarisse Amélie et donne le nom de Hanzénius. En foi de quoi nous avons dressé et inscrit le présent acte de reconnaissance, qu'après lecture par nous donnée, les témoins ont signé avec nous, la comparante a dit ne savoir écrire ni signer, de ce interpellée.
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