Orne (61)

L'aigle

Paroisse Saint-Martin

           L'air de L'Aigle n'est pas bon pour les gens du Calvados. Le 16-2-1680 (82), même paroisse, Jean Brenel, de Caen-Saint-Pierre, passant par cette ville, et y étant tombé malade, mourut.    

 

 

  Le nom de L'Aigle est attesté pour la première fois en 1055 sous la forme latinisée Aquila[3], traduction latine du mot aigle. Selon Orderic Vital, un nid d'aigle aurait été découvert lors de la construction du château par Fulbert de Beina au XIe siècle.

 · 27 juin 1961 : Laigle reprend le nom de L'Aigle qu'elle portait autrefois (voir la carte de Cassini).

  La ville de L'Aigle, autrefois écrit sans apostrophe, est citée dans le chapitre XXI (Installation de Françoise et Lucie) du roman pour enfants de la comtesse de Ségur (1799-1874) "Les petites filles modèles" publié en 1858 en Bibliothèque rose qui est la suite de Les Malheurs de Sophie (1858) et précède Les vacances (1859).

      Les trois anciennes paroisses ont conservé leurs églises.

En 1077, alors que Guillaume le Conquérant est à L'Aigle pour préparer une expédition contre Rotrou du Perche, éclate une dispute entre ses fils qui amène la rébellion de Robert Courteheuse contre son père.

     En 1119, en guerre contre Henri Ier Beauclerc, Louis VI s'empare de la ville qui est incendiée. Il en confie la garde à Hugues II de Châteauneuf, le puissant et belliqueux seigneur du Thymerais voisin.

8 janvier 1354 : assassinat du connétable de France, Charles de La Cerda, par des hommes de Charles le Mauvais, roi de Navarre

     Le récit du voyage de Louis XVI en 1787 constitue une source privilégiée pour l'histoire moderne de la région.

·      Laigle fut chef-lieu de district durant la Révolution.26 

avril 1803 : une météorite se fragmente au-dessus de la ville et une pluie de pierres (plus de 3 000) tombe dans une vaste zone de 600 hectares entre L'Aigle et Glos-la-Ferrière. Jean-Baptiste Biot prouvera, suite à son enquête sur place, l'origine extra-terrestre des météorites. Le champ de dispersion de cette météorite, ellipse de 8 km sur 4, est suffisamment important pour que des chasseurs de météorites continuent d'y rechercher des fragments[7].    L'église Saint-Martin, construite et modifiée du XIe au XXe siècle, est classée Monument historique[12]. Elle abrite de nombreuses œuvres classées à titre d'objets[13].L'église principale de L'Aigle est placée sous le patronage du grand évêque de Tours, mort en 397. L'édifice forme un ensemble original, mais cependant harmonieux, dû à cinq époques. Son originalité réside dans la stratification architecturale qu'elle renferme : du XIe au XXe siècle, chaque période a laissé une trace.

     L'église Saint-Jean-, des XVe et XVIe siècles, est inscrite aux MH[14]. Elle recèle également quelques œuvres classées[13]. Primitivement chapelle funéraire à l'entrée du cimetière, elle fut érigée en paroisse vers 1350. Elle fut remaniée à la fin de l'époque gothique. De cette époque datent la structure de la nef et du chœur, des traces de baies sur le chevet et sur le mur nord de la nef. La charpente de la nef est datée de 1555.

  

  L'église Saint-Barthélemy, du XIIe siècle, est également inscrite aux Monuments Historiques[15]. L'origine de cette église est assez mal connu, sa construction pourrait remonter à 1115. D'aspect extérieur un peu austère, cette ancienne chapelle est dédiée à saint Maur et fut desservie par les moines du prieuré de Saint-Sulpice. Elle fut érigée en paroisse jusqu'au 22 juillet 1793 sous le nom de Saint-Barthélemy.   La gare de L'Aigle, vue ici au début du XXe siècle, a été ouverte en 1866.

    Château de L'Aigle, du début du XVIIIe siècle, actuellement hôtel de ville, classé Monument historique[16].

commencé en 1690 par Louis des Acres, occupant l'emplacement de l'ancien donjon d'une forteresse démantelée pendant la guerre de Cent ans. Il est constitué par deux bâtiments en équerre.

Chacune des ailes est Château agrémentée d'avant-corps à frontons triangulaires en briques apparentes. Au centre se trouve un escalier en pierre rampe en fer forgé  Louis XVI. Au nord du château se trouve un bâtiment de même style, qui servait autrefois d'écuries et  remises. Les plans du château seraient attribués à Hardouin-Mansart, l'architecte du Roi, mais aucune source ne le confirme vraiement. En 1730, les travaux d'embellissement entrepris  par Jacques Louis des Acres, fils du constructeur, n'étaient pas encore terminés.

    Pendant la Révolution, Jacques Louis des Acres fut exécuté à Alençon tandis que Joseph des Acres, qui avait perdu     son titre, aliéna le château  et le domaine en avril 1792. Le nouveau propriétaire, le vicomte de Caudecoste occupa château jusqu'à ce qu'il soit chasser pendant la Révolution de 1848. Château a été ensuite vendu à plusieurs reprises, et après une longue déchéance, racheté par la ville en 1920.

      
 

Les communs abritent aujourd'hui le Musée Juin 44 ainsi que l'Office de Tourisme. Ces deux actes n'ont rien de très extraordinaire mais je pense qu'il doit y en avoir d'autres dan le même genre et il ne faisait pas bon traverser et s'arrêter dans cette ville.

le premier haut gauche est le décès de Gilles POTEL ( 1680) de la paroisse de Carville proche de Vire.Celui du haut droit:  décès de Jean BRENEL (1682) de la paroisse Saint-Pierre de Caen

Et pour preuve que cette paroisse est néfaste, 2 nouveaux actes. Combien peut-il yen avoir ????????,  décès de Jean NOCHET) (1682)

Qui des uns dans une Hostellerie, qui des autres, rien de précisé.  Une épidémie !!!!!!!!!!!  Je ne crois pas !!!!!   ce ne sont pas les mêmes années et une épidémie ferait plus de morts que cela. Épuisés par un long voyage : ce n'est pas le cas de la fille du marquis décès ci-dessus  (1682)

Ci contre : le 6-12-1684 (112), décès de Barbe Vinster, venant de la paroisse d'Arlon, proche de Luxembourg avec Julien Bizon

  se disant son mari, de la paroisse de Lignères proche Carrouges. Nouvel acte, une noyade, mais pas tout à fait comme les autres, Il s'appelle Rivière et s'est noyé dans la rivière Michel Meriel

Le 27-5-1738, est inhumé à saint Martin de L'Aigle page129

http://archives.orne.fr/mdr/index.php/docnumViewer/afficheDocnum

/129/N/image

Le vingt septieme may 1738 par

moy vicaire de cette paroisse soussigné a été unhumé

au cimetière le corps d'un homme trouvé noyé

en cette rivière, hier, lequel avoit dit se nommes Siméon

Rivière du bourg d'Aulnay agé de trente sept ans lad

inhumation faite en conséquence de la permission du sieur

de Brétignière lieutenant général à Verneuil inser.......

en son procès privés doute verbal

de visite en date de ce jour et en

présence de MM Jacques Rousset et

Gille Guillaume  Baspre ????? yous deux prètres

et chapelains de ceette église qui ont signéActe adressé par   Michel  Mériel

L'Aigle Saint-Martin

Présentation de voeux.

http://archives.orne.fr/mdr/index.php/docnumViewer/afficheDocnum/196/N/image  

page 196 sur 402

L'an mil sept quarante le vingtneuvième de

septembre en vertu de la commission a nous René Louis

Dusprès prêtre curé de cette paroisse par

Monseigneur l'évesque d'Évreux sous le seing de Mr

Dumont vicaire général en datte du onsieme jour

de mars dernier soeur Marie Perier originaire de la

paroisse de Saint-Nicolas de Sommaire agée d'environ

quarante six ans sous le nom de soeur de Saint-Portien

a fait ses voeux simples pour trois années de religion

en l'hotel Dieu de cette ville suivant et conformémént

aux règles constitutions des religieuses hospitalières

lesquels voeux faits entre nos murs nous avons recu

présence de soeur de Saint-Julien supérieure dud hotel

dieu de Mr Francoois Blanchon pretre curé de Gauville

de Mr Gille Guillaume dasprès prètre vicaire de cette

paroisse de mM Denis Plisse Robert Hamel et Germain Catel

pretres et chapelains de cette église

tous presents en notre eglise qui ont avec lad soeur

Perier signe le présent   etc

 
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