Saintines  (60)

acte envoyé par Jean-Marc laudet

Saintines BMS 1570/1750 page 120/737

 

   Aujourd'hui connu pour une raison accessoire, sa fabrique d’allumettes, Saintines est un curieux village dont l’origine du nom pose déjà une énigme. L’hypothèse la plus vraisemblable rattache ce nom aux « fontaines sacrées » (« saintinae » ou fontaines saintes), très nombreuses en ces lieux. Installé dans la basse vallée de l’Automne, en bordure sud de la forêt de Compiègne, ce charmant et pittoresque village possède un ancien château avec donjon du XVIe siècle, aujourd’hui propriété de la Seita.

    Depuis le XI ème siècle le châtelain de Saintines était également seigneur de Saint-Sauveur.  

 
Adam de l'Isle fut à l'origine de la construction du château.

Les premières allumettes

    L'invention apparaît aux alentours de 1830.

   L'allumette chimique comporte une préparation chimique, et s'enflamme par simple frottement Les boites sont souvent munies d'un frottoir en papier

de verre. L'allumette de sûreté (vers 1850 en Suède) exige pour s'enflammer un frottoir préparé chimiquement.

   Il y a trente-cinq ans, deux mille personnes travaillaient à la fabrication des allumettes.  Aujourd'hui, nous ne sommes plus que cent soixante-trois. La dernière usine à avoir fermé est celle de Mâcon, en 1993, En 1853, un monsieur Crépu avait obtenu l'autorisation de fabriquer ici des allumettes.» Depuis, l'usine n'a pas bougé.

Chaque année, elle consomme huit mille quatre cents mètres cubes de bois de peuplier.

  Thibault III fut seigneur de Saintines au XII ème siècle,  Philippe de  Nanteuil  qui  lui succéda jusqu'au XIII éme siècle participa à la bataille de Bouvines.

    Au XIV ème siècle le château appartint au chapitre de Beauvais.

    Guillaume de Cugnière, grand chancelier de Philippe le bel devient seigneur de Saintines et Géromesnil en 1311. Son frère Pierre lui succède et y meurt en 1329.

    Pierre de Cugnière, le fils du précédent, conseiller du roi Jean II le bon, meurt en son château en 1355 et y est enterré

    Le 28 août 1429 Jeanne d'Arc et le roi Charles VII séjournent au château. 

  Louis de Vaux est châtelain de Saintines au début du XVI ème siècle et effectuera les réparations des dégâts causés par les Anglais.

Le marquis Jean de Vieux-Pont accéda au rang de seigneur en 1562 par son mariage avec la fille de Louis II de Vaux lui même seigneur de Saintines.

   Henri IV lui rendit visite et lui dit en repartant du château, s'appuyant sur l'épaule de son hôte, “je suis ferme sur ce vieux pont”.

   Saintines est plus connu pour sa fontaine "miraculeuse" qui datte de la Renaissance
je n'ai pas de photo car c'est un site religieux certain pèlerinage s'y arrête.

   Il fut connu dans le monde entier car il s'y trouve une fontaine miraculeuse qui, aujourd'hui encore, reçoit de nombreuses visites. Certains n'hésitent pas à s'y jeter, nus ou habillés, espérant peut-être en ressortir lavés de tous leurs péchés…

C'est autour d'elle que le village et les communes voisines se sont construits. » C'est, selon les spécialistes, au VIe ou VIIe siècle que la fontaine de Saintines aurait été christianisée.

    Sans doute pour éviter qu'elle ne soit détruite. A l'issue de la 4e croisade, au XIIIe siècle, les seigneurs de Picardie ramènent la tête de saint Jean-Baptiste qu'ils offrent à l'évêque d'Amiens. Saintines a moins de chance, puisque le village doit se contenter d'un… doigt !

   C'est au XIIIe siècle que naît à Saintines la confrérie de Saint-Jean-Baptiste qui est pour beaucoup dans la prospérité économique du secteur. Jusqu'à la Révolution, nombre de  voyageurs venaient  à  Saintines  en  pèlerinage. Puis,  les pèlerins se sont faits plus rares.

Saintines est un curieux village dont l’origine du nom pose déjà une énigme.

  L’hypothèse la plus vraisemblable rattache ce nom aux « fontaines sacrées » (« saintinae » ou fontaines saintes), très nombreuses en ces lieux. Installé dans la basse vallée de l’Automne, en bordure sud de la forêt de Compiègne.  Son église dédiée à Saint-Denis et à Saint-Jean, a été un des rares sites de pèlerinage de la région. D’où probablement sa configuration à double nef symétrique qui fait penser à deux églises côte à côte. Elle date des XIIe-XVe siècles, avec un clocher du XIIe siècle et un retable et des statues polychromes.

C'est   autour d'elle que le village et les  communes  voisines se sont construits.

 C'est, selon les spécialistes au VIe ou VIIe siècle ,  que  la fontaine  de  Saintines  aurait été christianisée. Sans doute pour  éviter  qu'elle  ne  soit détruite. A l'issue de la 4e croisade, au XIIIe siècle, les seigneurs de Picardie ramènent la tête  de saint Jean-Baptiste qu'ils offrent  à  l'évêque d'Amiens.  Saintines a moins de chance, puisque le village  doit se contenter d'un doigt

Ci dessous le décès de Jacques ESMERY le 25 août 1617

J'ai sciemment laissé le fond "blanc" afin que vous puissiez essayer de lire et m'indiquer mes manques et erreurs.

 

Ce vendredi vingtcinquiesme iour du mois d'aoust environ les dix heures du soir deceda jacques Esmery lieutenant en justices de Sainctines (......)

Miromesnil des fermiers demt en la ferme de Faye (vacher dudit Costines ?) ayant fait testament (.. ..............) pardevant moi Mr Jehan Vallet prestre curé demeurant Sainctines   et est inhumé dans l'église en la place de defunt son père et sa mère (..) avec ? testament est (confe...) comme fondation (d' ....)  obit a perpetuité ainsi qui s'ensuit (.........) ledit Esmery (festatem ?) a fonds. Donne et  (..................) a perpetuite a l'eglise, curé clercs et marguilliers demeurant à Sainctines, trente sols tournois à scavoir à la dite eglise dix sols tour, au curé autres dix sols, au clerc cinq sols et au marguillier autre cinq sols tourn. A la charge de dire ouè faire dire par les curés ou marguilliers et leurs successeurs schacun an une messe a (notte)(de réquiem à tel iour qu'il décidera (...?) de vigiles et recommandées  devant la dicte messe et après la messe le libera sur le tombeau. et au curé comme le marguillier  n'assistassent audit obit lesquels cinq sols demeureront à l'église. Et ? l'église trente sols tournois à prendre sur deux arpents de terre en deux pièces. La première qui passe par le coin  du chemin qui va a la boissière et d'un costé aux héritiers Fragnet. d'aultres à                  d'un bout aux terres, d'autre bout  à Jean de Fetinol deSainctines. l'autre pièce située un peu plus loing aboutissant sur le chemin qui vient de la canne de la blanche fauche conduisant à la borde, d'autre bout aux terres appartenant à la ferme de Saint-Wast tenant d'un costé à jacques Esmery à cause de sa femme d'autre à     Jehan Prévost demeurant à Mery  pour prier dieu  pour le  recedo  de l'âme dudit testateur en associant Claude Bibgeron  sa femme à faire lequel testament serait comp.......... par devant moi curé, (ceste ?) borgeron femme didit Esmery testateur laquelle après qu'elle a entendu la lecture d'icelluy a dit et desclaré   (............) comme a elle qui alle à iceluy pour bien et (aimable) comme avec sondict mary (...........) qu'icelluy fort son plein et entier effort, (force et battre et  ( j...et)  ledict Esmery testateur s'est obligé et s'oblige par devant nous savoir lire ne signer et au cas qu'il advienne qu'il y ait quelques empeschements (....) (..............) rente que puisse être prise sur (les.........) deux arpents de terre, (........) (......) et entend qu'elle soit prise sur autres héritaiges  à luy appartenant. donne pouvoir et puissance aux marguilliers de ladicte eglise s'il y avait faute de payement faire faire sur les autres terres les fruicts et (ablonds ?) car telle est sa volonté.

 
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