Orne (61)

Champosoult et La Haute Chapelle

J'ai relié ces deux paroisses car ce décès est mentionné sur l'une et sur l'autre c'est l'hommage fait au curé de cette

paroisse après son décès  

 

J'ai retrouvé la trace d'un décès insolite à La Haute-Chapelle. Je crois que cet acte nous avait été signalé par Laurent, il y a plusieurs années (je n'ai pas pu vérifier

car le moteur de recherche dans les actes envoyés au groupe ne fonctionne plus)

.Le 26-12-1746 (153) se trouve l'acte d'inhumation du curé de La Chapelle, Jean Chalaust. Suit un long texte détaillant sa vie, son œuvre et surtout les conditions

accidentelles de son décès.

  

Le vous le signale actuellement car la chose se passe le 24 décembre à la suite de la messe de minuit (image 154 droite) en rentrant au presbytère. On le retrouva

noyé dans une

douve. On pense qu'il buta contre des pierres, ce qui le fit tomber à l'eau où il se noya.

Michel MERIEL

   

Dans la même veine : décès du prieur de Champosoult

Voir registre de Fel « observations de décembre 1731 » à la page 13/201

Colette DAUGE

      Le manoir de la Chaslerie se compose, sur une pente dominant un petit ruisseau, le Beaudouët (affluent de l'Egrenne, qui se jette dans la Varenne, puis la Mayenne, puis la Loire), d'un ensemble pittoresque de bâtiments construits sur un site ancien (près d'une voie romaine), du XVIe au xviiie siècles, et de formes très diverses, notamment au niveau des toitures. Il est situé à cinq kilomètres environ au nord de Domfront (département de l'Orne), sur la route de Lonlay-l'Abbaye.

     Le manoir de la Chaslerie constitue ce que, dans le bocage normand, on appelle un « village », avec ferme, pressoir avec son « gadage », cave (pour le poiré et le calvados), fournils et puits. Diverses autres dépendances, elles en colombage (démontées depuis 1991 en prévision de leur restauration ultérieure), complétaient les abords. Le manoir proprement dit est bâti autour d'une cour fermée en demeurent

     Le fief de la Saucerie fut donné, à la fin du XIIe siècle, à Robert, l'un de ses fidèles serviteurs, par la reine Aliénor d'Aquitaine, veuve d'Henri II Plantagenêt,

mère de Richard Cœur-de-Lion, roi d'Angleterre, et grand-mère de Louis IX, roi de France (Saint Louis).

 

     Ce serviteur était le saucier de la reine, c'est-à-dire l'officier de cuisine chargé de préparer ou de surveiller la salaison,

les saumures et les sauces, une mission de confiance à l'époque ; il exerçait également la fonction de bailli de Domfront, avec des attributions comptables et fiscales.

   Le château de Domfront appartenait alors au douaire de la reine d'Angleterre et duchesse de Normandie ; la reine y faisait de fréquents séjours.

Le manoir de la Guyardière

Le bâtiment principal, d'aspect simple, se compose d'un gros corps de logis rectangulaire à fronton central classique réalisé au XVIe siècle et remanié en 1631 et au XIXe, cantonné à l'arrière par deux pavillons carrés qui ont alors remplacé deux tours rondes. Il est entièrement entouré de belles douves en eaux et protégé par une tour cylindrique du XVIe siècle dans un angle de

sa cour d'honneur.

Son avant-cour est introduite par deux tourelles circulaires, également du XVIe siècle, qui délimitent une porte voûtée en plein cintre surbaissé.

Le blason qui orne cette porte voûtée présente les armes jumelées de deux familles qui ont successivement possédé ce manoir :

 à gauche, les Cormier, « de gueules au chevron d'or et aux trois croissants posés deux en chef, un en pointe »,

à droite, les Le Herissey, « d'argent aux trois hérissons de sable posés 2 et 1 ».

9bre  (Novembre)

 

Observations du mois de décembre 1731

 

Au mois de décembre de l'année 1731 déceda par accident

Monsieur Fornier, prieur de Champosoult en revenant de diner

de chez monsieur le curé de Montormel. Il se fit reconduire

par >Monsieur Ficher prestre, presque chez luy et renvoyant par

honnêteté cet ecclésiastique, il ne (......?) pas fit quitte que

passant par une petite planche d'un pied d'ormeau, qu'il

tomba sur la teste, se rompit le cartilage (.....?) s'agitant

se borgna etant tombé sur un buisson d'épine noire qu'il

trouva sur le bord du fossé voisin de la planche où

il étoit tombé, se retira enfin du fossé pour gagner sa maison; mais au

lieu de regagner sa maison il revenoit dans le lieu où il etoit

tombé tant que le couop qui s'étoit donné étoit virulent et marchand

en (insens ?) il retrouva un petit fossé a sec où il tomba

sans pouvoir se relever et demeurant la teste appuyée

sur sa main il mourut dans cet état sans secours et dans ce

triste état durant deux jours. Jusqu'à ce que les gens de

justice donnassent main levée pour la sépulture après avoir

levé de grands droits. Il étoit âgé de 66 ans, luy a succédé

un religieux de l'Abbaye Duval nommé Bardou de Nimoutier

à cette mort a succédé celle d'un vicaire nommé Dupont

qu'on dit avoir été tué à coups de pieds par un curé dans

le 4 ou 5 décembre  1731

 

Je ne sais si ce décès a eu lieu dans cette même paroisse mais je n'ai rien trouvé

   
 

Manoir de laFougerie

 
Mort maitre

Jean Chabaust

Ancien curé

Maistre Jean Chavaust, prêtre, ancien curé de la

Haute Chapelle (......?) estant âzgé de quatre vingt

six ans ou environ a été inhumé dans le coeur

de cette église par nous curé de la paroisse de

(.................) soussigné en présence de Me Jean  de

St Ellier curé de la ditte paroissez de la Haute Chapelle

doyen rural de Passais en Normandie, official de

Domfront et de Me Etienne Thebault prêtre curé

de Saint-Gilles des Marais, de Me Charles Fauvernay

ptre vicaire des églises de Domfront, des messsieurs

le supérieur du séminaire des Dompfront et autres

soussignés, ces vingt six décembre mil sept cent quante six

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