Orne (61)

Semalle

La commune connaît plusieurs emplacements qui ont livré de la céramique gallo-romaine, témoignant de l'antiquité de l'habitat.
La paroisse est le berceau de la famille de Semallé, à qui elle donna son nom.
En 1839, le territoire de la commune de Congé (233 habitants en 1836, à l'est de Semallé) est partagé entre Semallé et Valframbert.
La famille de Semallé est une famille de la noblesse française, éteinte en ligne masculine en 1982, mais encore subsistante en descendance féminine.
Originaire de Normandie (région d'Alençon), elle s'est développée dans la Sarthe du XVIIe siècle au XVIIIe siècle.
Selon les nobiliaires récents, cette famille, dite d'ancienne extraction, prouve sa filiation depuis 14374,5,6.
Elle est néanmoins représentée dès la fin du XIe siècle, selon Louis Pierre d'Hozier, avec Robert de Semallé, cité en 1091, et son fils Hubert, cité en 1113.
Elle fut maintenue noble en 1667 et en 1669 par les commissaires royaux du Perche et du Maine.
     Jean-René-Pierre, comte de Semallé est né à Mamers, dans la résidence d’hiver de ses parents, place des Grouas et est baptisé le 4 février 1772.Il meurt à Versailles le 30 janvier 1863. Il repose dans le cimetière de Semallé dans l’Orne. Sa femme meurt à Versailles, le 27 janvier 1873.
     Le 23 mai 1810, il épouse à Paris Claudine-Marie-Zoé de Thomassin de Bienville,
     De Semallé semble avoir eu un rôle actif dans le soutien et le rappel au trône de Louis XVIII, rôle qui prend fin en 1830.
     Il se retire à Versailles, et achète l’Emitage en 1835, l’ancienne propriété de Mme de Pompadour “devenue, sous Louis XVI, maison de campagne de Mesdames, tantes du Roi”. De 1848 à 1852, il dicte à son second fils René, les souvenirs qui lui étaient personnels et les anecdotes de sa vie. Il laisse également quelques notes rédigées cette fois par lui-même, relatant la Restauration et lesCent-jours
Avant ce comte voici un aperçu de cette famille
Le nom de cette famille provient du nom de la paroisse où se trouvaient ses fiefs au XIe siècle, à deux lieues d'Alençon. Son nom primitif, "Samarlio", apparaît à de nombreuses reprises dans les cartulaires d'abbayes telles que celles de Saint Martin de Sées ou de Saint Vincent du Mans. Ses premiers membres furent :
     Robert de Semallé, chevalier, vivait au XIe siècle. Il apparaît en compagnie de son frère Hervé en tant que témoin du don d'Eudes, surnommé "Cou d'Âne", d'une terre à l'Abbaye Saint-Vincent du Mans. Il fit lui-même don des dîmes qu'il possédait dans son fief de Semallé à l'Abbaye Saint-Martin de Sées le 5 novembre 1091. Cette donation fut sans doute
faite à la demande de son suzerain Sifroid d'Escures, fils illégitime de Guillaume Ier de Bellême. De ce fait, il était vassal de la famille de Bellême8. De sa femme, dont le nom est inconnu, il eut trois fils: Hubert, Guérin et Raoul.
• Hubert de Semallé, chevalier, fils du précédent, vivait au XIIe siècle. Il confirma la donation faite par son père en 1113, à la fête de Saint Matthieu. Louis Pierre d'Hozier s'interroge sur les raisons qui l'empêchèrent de confirmer cette donation dès 1091. Selon lui, il n'était pas en Normandie alors, mais plutôt dans "une expédition lointaine"9.
• Guillaume et Robert de Semallé vivaient au début du XIIIe siècle. Ils apparaissent en tant que témoins dans une charte de l'Abbaye Saint-Martin de Sées en 1205.
Au XVIIIe siècle Louis Pierre d'Hozier dans l'Armorial général, ou Registres de la noblesse de France11 donne une filiation suivie de la famille de Semallé à partir de :
Jean Ier de Semallé, écuyer, seigneur de Semallé, était le fils ou le petit fils de Guillaume ou de Robert de Semallé et était mort en 1300 à un âge inconnu. Il fut le père de Richard Ier de Semallé, écuyer (cité comme tel par des contrats datant de 1304 et 1320), lui-même père de Richard II de Semallé, écuyer, qui eut pour fils Henry12.
Henry de Semallé, écuyer, seigneur de Semallé, fils de Richard fut fait prisonnier par les anglais comme le prouve une quittance sur parchemin datée de 1388. Durant sa captivité, il fut emprisonné à la tour de Londres. Il était le vassal de Thomas de Larré, puis de Jean d'Aché, de la famille d'Aché.Jean de Semallé, petit-fils d'Henry, épousa vers le milieu du XVe siècle une demoiselle Benoist, première épouse connue (sans son prénom) de la filiation Semallé.
 



Semallé

fichier 1589-1638
vue 109 à 111
Que veulent dire tous ces signes cabalistiques ?
Marie-Thérèse RUAUX

Mémoire des grains qui ont été battus dans la grange à dîme ...


Voilà je vous ai soiumis ces actes maintenant si les uns ou les autres,
quelqu'un puisse  le transcrire, je suis preneuse quant à moi cela
m'est totalement impossible mis )à part les chiffres.

Bonne chance à celui qui le fera


accueil
retour tableau 0003
page précédente Page 89 page suivante