( 64 )   Pyrénées Atlantiques
Salies de Béarn
 Salies comptait, en 1385, deux-cent-quarante-sept feux et constituait un bailliage et une notairie limités à la commune.
Espebasque était un fief4 vassal de la vicomté de Béarn, dépendant du bailliage de Salies, et la seigneurie de Saint-Martin appartenait au marquisat de Gassion.
En 1790, le canton de Salies était constitué des communes d'Auterrive, Bellocq, Bérenx, Carresse-Cassaber, Castagnède, Labastide-Villefranche, Lahontan, Léren, L'Hôpital-d'Orion, Oraàs, Orion, Saint-Dos, Saint-Pé-de-Léren, Salies-de-Béarn et Salles-Mongiscard.
Selon la légende, un sanglier serait à l'origine de la ville au XVIIe siècle : blessé par des chasseurs, il serait allé mourir dans les marais au milieu des forêts qui recouvraient la région. Les chasseurs l'ayant retrouvé plusieurs jours après dans un bon état de conservation découvrirent à cette occasion que le marais contenait du sel. Le sel était alors fort prisé à l'époque et une bourgade se forma autour de cette découverte exceptionnelle. Depuis lors, l'emblème de la ville est un sanglier.
En réalité, le lieu est nommé Salinae dès le Xe siècle au cartulaire de Bigorre.
En fait, de l'eau dix fois plus salée que celle de l'océan est exploitée depuis plus de 3 500 ans. On en trouve de nombreux témoignages au musée du sel de Salies-de-Béarn.
Depuis 1587, ce sont les « voisins de la fontaine salée » qui sont les propriétaires de génération en génération de l'eau salée et de différents
bâtiments.
L'exploitation familiale et artisanale a laissé place à une production semi artisanale de sel alimentaire et de bains au sein des salines, aujourd'hui gérées par la compagnie Fermière.

Sous l'occupation, pendant la Seconde Guerre mondiale, la ligne de démarcation passait sur le territoire de la commune de Salies-de-Béarn, en particulier par le quartier des Antys (direction Orion)
Salies-de-Béarn connut son apogée au XIXe siècle et pendant la première moitié du XXe siècle, les thermes étaient réputés et de grands hôtels de luxe accueillaient une clientèle européenne (hôtel du Parc, hôtel de France et d'Angleterre).
Le Musée du Sel qui retrace plus de 4 000 ans d’histoire.
Un rez de chaussée dédié aux premières exploitations du sel à l’âge de bronze et époque gallo-romaine jusqu’au Moyen Âge, un premier étage sur les riches heures du thermalisme et un dernier étage axé sur la géologie et fouilles archéologiques.
La Crypte du Bayaà, où coule la source
 La saline et son espace muséographique
La fleur de sel se recoltre ,tel un nectar, à la main et avaec une grande délicatesse. Un savoir-faire méconnu à découvrir
Salies-de-Béarn connut son apogée au XIXe siècle et pendant la première moitié du XXe siècle, les thermes étaient réputés et de grands hôtels de luxe accueillaient une clientèle européenne (hôtel du Parc, hôtel de France et d'Angleterre).
 
Le casino de Salies-de-Béarn34 (groupe Partouche), centre de congrès, date de 1930. Le grand hôtel du Parc35 fut édifié en 1891 tout comme l'hôtel Bellevue36. Ces trois constructions sont recensées aux monuments historiques, tout comme le kiosque à musique37, situé dans le jardin public.
Erigé probablement avant le XIVe siècle, le château de Saint-Pé est un ancien fief vassal de la vicomté souveraine de Béarn. Il est mentionné dans le censier général dressé par Gaston III de Foix-Béarn (dit Gaston Fébus) en 1385. Sa vocation première est défensive, consolidant le système de remparts de la commune de Salies de Béarn, commune elle-même située à l’Ouest de la vicomté de Béarn, exposée aux incursions des armées de Charles Quint venant d’Espagne.
Salies de Béarn est dès cette époque réputée pour son or blanc, le sel exploité 
dansl’enceinte même de la ville.
St Pé est aussi la demeure seigneuriale de plusieurs familles dont les membres siègent à la Cour des comptes ou au Parlement de Navarre. Il a appartenu au XVIIe siècle à la famille Gassion, dont un de ses représentants est maréchal de France sous Louis XIV, et au siècle suivant, à la prestigieuse maison des Talleyrand-Périgord. Au XVIe siècle, il accueille la reine de Navarre, Jeanne d’Albret, et son fils, le prince Henri, futur roi de France et de Navarre. Au suivant, à la prestigieuse maison des Talleyrand-Périgord. Au XVIe siècle, il accueille la reine de Navarre, Jeanne d’Albret, et son fils, le prince Henri, futur roi de France et de Navarre. Au XVIIe siècle, Saint-Pé est érigé en juridiction compétente en matière d’affaires de sorcellerie dans le Sud-Ouest.
Le château a conservé aujourd’hui sa physionomie d’antan, et tout particulièrement son caractère rural. Il a été agrémenté d’une tour sur sa façade Nord, à la fin du XVIe – début du XVIIe, et a été agrandi en sa partie Ouest au XIXe. Saint-Pé est aujourd’hui dans un état de dégradation avancée ; il n’est plus habitable et nécessite des travaux d’urgence pour le sauver de la ruine. Le centre ville, ancien, est intéressant par sa construction centrée sur la place du Bayaà, où se situait la fontaine salée. On y voit de nombreuses maisons à colombages et murs en saillies dans les vieilles ruelles. Une fontaine31 commémorative du millénaire de la cité fut édifiée en 1927. On trouve rue Larroumette les vestiges du château de Saint-Pé3  
etat civil de Salies

05 10 1823 Jean François

14 01 1826 (3jours) Trouvé dans la commune de Sainte Suzanne Hospice civil d’Orthez
N° 2671 > rien sur le registre d’Orthez

24 01 1827 (2 jours) Raymond Thimothée
Trouvé dans la commune de Sainte Suzanne Hospice civil d’Orthez
n° 2764 > rien sur le registre d’Orthez

18 10 1830 (venant de naître) Luc Bergeret
Trouvé dans la commune d’Orriules Hospice civil d’Orthez
n° 3137

27 06 1835 (2 jours) Marie Blonde
Trouvé dans la commune d’Orriules Hospice civil d’Orthez
N° 3548
http://earchives.le64.fr/img-viewer/FRAD064003_IR0002/SALIES-DE-BEARN/SALIES_M_1843-1852/viewer.html?ns=FRAD064012_5MI499-9_0505.jpg
Un acte peu commun
L’an mil huit cent quarante six le 1er mai à etc……
…………………………………………………………………………
………………………est comparu en la maison commune
Mathieu LAPLACE majeur, laboureur domicilié de cette ville
Soixante douze (ans ?) ainsi que nous l’vons vérifié………….. fils de
David LAPLACE et de Jeanne MAISONNAVE laboureurs décédés de la même ville et
Marie CHAGNE ménagère fille naturelle de Suzanne CHAGNE décédée à Pau le neuf
Décembre mil hit cent quarante cinq, née à Salves dans le courant de l’année
Mil huit cent un suivant un acte notarié passé par devant Mr le juge de ………
Du canton de salves le vingt six mars mil huit cent quarante six, homologué
Etc……………………………………………………………………
 (ce sont toutes les palabres autour de ce ariage
………………………………………………………….
Et aussitôt lesdits époux ont déclaré qu’il est né d’eux cinq enfants dont quatre
Mâles et un du sexe féminin savoir
-le premier inscrit sur le registre de l’état civil De Salves en date du cinq octobre mil huit cent vingt trois sous le prénom de jean Francois
-le deuxième a été admis à l’hospice civil d’Orthez le quatorze janvier mil huit cent
vingt six paraissant alors âgé de trois jours et fut inscrit sous le numéro deux mille six
cent septante un, ayant été trouvé dans la commune de Ste Suzanne
-le troisième a été admis au même l’hospice d’Orthez le vingt quatre janvier mille huit cent vingt sept paraissant âgé de deux jours et fut inscrit sous le s sieurs etc.
numéro 2764 et sous les prénoms de Raymond Thimothée et il avait été trouvé à Ste Suzanne
-le quatrième fut admis au même hospice d’Orthez le vingt le dix huit octobre

mille huit cent trente venant de naître et fut inscrit sous le numéro 3137 sous les prénoms de Luc Bergeret trouvé sur la commune d’Orriules
-le cinquième fut également admis à l’hiospice d’Orthez le vingt sept janvier mille huit cent trente cinq paraissant âgé de deux jours et fut inscrit sous le numéro 3548 sous les prénoms de Marie Blonde trouvée sur la commune d’Orriules lesquels cinq enfants ils reconnaissent pour leur fils et fille .
 De tout quoi avons donné acte en présence de etc.....
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