Pyrénées-Atlantiques (64)

Ortez

1719

    Située au carrefour de grandes voies historiques dont les routes de Saint-Jacques de Compostelle, lieu immémorial de passage sur le Gave de Pau, Orthez peut se réclamer d’un très grand passé.
      Elle fut certainement Gallo-Romaine, puis, comme ses consoeurs, sombre dans la nuit des invasions. Elle surgit dans l’histoire lorsque après plusieurs tentatives des Vicomtes Centulle de Béarn, Gaston VI Moncade l’arrache définitivement aux vicomtes de Dax, lui permettant ainsi de devenir un des joyaux du Béarn, où sa place s’impose en toute évidence au point qu’elle en sera la capitale pendant plus de deux siècles (1242 – 1464)
      Ses souverains, de Moncade puis de Foix, parmi lesquels émerge la forte personnalité de Gaston Fébus, lui assurent une paix durable et insolite en ces temps médiévaux troublés.
« Toquey si Gaouses ! », « Touches-y si tu l’oses ! » , devise de la Cité.
    Rattaché sous Henri IV au Royaume de France, le Béarn voit son particularisme s’effacer…mais son âme demeure vivace !
De nombreux monuments et vestiges témoignent de la grandeur passée.

     Il faut voir également quelques demeures anciennes au hasard de promenades dans les rues (Maison Lataste, Batcave…), rencontrer ses illustres personnages (la famille des Reclus et des Planté, Francis Jammes, Jean-Louis Curtis…)

 

      Eglise Saint-pierre

      Construite en dehors du rempart de ville, sur un site barré par le ruisseau du Grec aujourd’hui canalisé, elle possédait un enclos fortifié propre qui se rattachait à la ville. Si les premières mentions écrites la concernant n’apparaissent pas avant 1260, l’ étude de sa structure et de sa façade laissent deviner un établissement beaucoup plus ancien de dimensions imposantes datant des XIIe et XIIIe siècles et dont la construction est

antérieure à la fondation de la ville médiévale fortifiée. L’église était peut-être liée à un bourg primitif ecclésial.     

     Cet édifice porte sur ses murs intérieurs et sur ses façades extérieures les stigmates de nombreux remaniements.

 

      Maison de jeanne d’albret

     Riche demeure bourgeoise du 16è siècle, elle fut donnée par Arnaud de Gachissans au roi Antoine de Bourbon et à Jeanne d’Albret, mère du futur Henri IV.
Elle accueille aujourd’hui au rez de chaussée l’Office de Tourisme, et au premier étage Le Musée du Protestantisme Béarnais.

 

      Pont vieux

      Le Pont Vieux, bijou de rêve dans son décor de rochers et d’eaux vives, avec sa tour et ses arches inégales est né aux 13è et 14è siècles, il fut commencé par Gaston VII de Moncade au moment où celui-ci fit d’Orthez la capitale du Béarn et y transporta sa cour.
     
Il résista à 2 assauts importants : en 1569 aux troupes protestantes de Montgomery et en 1814, à celles du Duc de

Wellignton lancées derrière les troupes napoléoniennes en retraite.

 

      C’est probablement à la campagne de travaux de renforcements des édifices militaires hérités de Gaston VII et menée par Gaston Fébus vers 1370 que le pont doit sa forme actuelle.

     Selon la légende, c’est d’une ouverture ménagée dans ce parapet -la frineste dous Caperas- que les prêtres de la ville auraient été précipités dans le gave par les protestants lors des évènements de 1569 .

      Tour moncade

Edifié vers 1242 par Gaston VII de Moncade sur un emplacement stratégique, une butte culminant à 100m d’altitude, Il devint le siège de la Cour Fastueuse de Gaston Fébus qui compléta les fortifications. Aujourd’hui de ses vestiges, le donjon est l’élément principal. Le site extérieur comme intérieur est aménagé pour faire découvrir son histoire.

Le fossé du château noble : une géométrie pour tuer
Cet ensemble défensif possède l’un des rares fossés parementés existant en France
Ce fossé constitue un exemple exceptionnel d’architecture militaire médiévale. Construit entre le

XIII e siècle et le XIV e siècle, il est remarquable autant par sa structure géométrique originale que par sa finition soignée.

 

      Hotel de la lune

     Elément d’architecture défensive au rôle bien précis et situé à l’emplacement de l’hôtel qui abrita le chroniqueur Froissard, ce bâtiment du 16è siècle est aujourd’hui en partie une halte pour les pélerins de Saint Jacques de Compostelle.

      Selon la légende, le chroniqueur Jean Froissart descendit dans cette auberge lorsqu’il se rendit en visite à la cour de Gaston FEBUS en 1388. En réalité, le bâtiment désigné sous le nom d’Hôtel de la Lune (14, rue de l’Horloge) ne date que de la fin du XV e siècle.
      La tourelle comporte un bel escalier hélicoïdal qui dessert deux niveaux supérieurs et un comble. L’accès à ces appartements se fait par des portes surmontées d’un arc en accolade et d’un blason. Le sommet de la tourelle, couvert d’un toit est crénelé.   Il subsiste dans la cour un puit citerne et un évier ainsi que des traces d’auges.
      Cet édifice constitue un bel e
xemple de maison forte réaménagée de façon plus confortable à partir du XVe siècle.
      Depuis 2003, le second étage de cette maison a été aménagé en halte étape labellisée sur le chemin de Saint-Jacques et

héberge des pèlerins de passage à Orthez.

      Ce résumé est tiré du site dont le lien est : http://www.mairie-orthez.fr/?menu=patrimoinehistoire

Très bel historique de cette ville

        L'acte est très court mais peut-être, aussi, assez rare. Un aveugle tue un mandiant.

      Nous sommes le 30 mars 1719 mourut un mendaiant de Bonnassut des Merlaas qui auroit été battu et crevé par un aveugle, les 7 ou 8 au paravant. A été enterré au cimetière de l'église  Saint-Loup de dépost par moi Dussu pêtre etc.

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