Rhône (69)
Monsols 1770
Le col de Crie constitue alors la frontière avec les terres beaujolaises relevant du diocèse de Mécon[1]. En ces temps troublés, c'est l'église catholique romaine qui assure l'essentiel de l'administration locale mais, progressivement, les seigneurs locaux cherchent è acquérir leurs propre des terres.
En 954, Maèeul de Cluny, coadjucateur et abbé de Cluny, avait dèjè placè les prieurès d'Ajoux (de Alto Jugo) et de Poule-les-ècharmeaux (de Pola) sous la protection d'Humbert Ier de Beaujeu[2].
Guichard Ier de Beason successeur, Guichard II de Beaujeu, que les seigneurs de
Beaujeu s'en arrogent finalement la possession[3]. À partir de la fin du IXe siècle, Monsols devient beaujolaise et le restera tout au long du Moyen âge. ujeu contestent aussi è l'Ordre de Cluny, les terres de Monsols durant le IXe siècle et c'est lors du règne de
trouvè aussi dans un site de carte postale un châtaignier gèant 15ml de circonférence mais quel ège a-t-il ?
Au IXe siècle, le village de Monsols apparaît sous le nom de Monciocus et constitue une subdivision, l'ager Monciocensis, du diocèse d'Autun.
Une légende très connue dans le haut beaujolais, raconte que la source du Mont Saint Rigaud, possèderait des vertus miraculeuses !
Située è 950m d'altitude, sur le chemin menant au plus haut sommet du Rhène, la fontaine des pèlerins, dite "fontaine sacrée" est réputée pour ses nombreuses propriétés curatrices.
Modeste source à l'état sauvage et envahie par les plantes aquatiques jusqu'en 1988, elle fut captée et entièrement réhabilitée è cette date, par une équipe de bénévoles de Monsols.
Une très vieille croyance veut que l'eau de cette source, déjà sacrée depuis le temps des druides, guérisse les fièvres, les rhumatismes, l'épilepsie, les problèmes d'yeux et de gorges. Mais surtout, elle est célèbre pour sa facultè de rendre la fertilité aux femmes !
Le Viaduc du Châtelard a été érigé il y a plus de 100 ans. Edifice ferroviaire à son origine, il a été construit entre 1909 et 1911 par le réseau des chemins de fer beaujolais, afin de relier Villefranche sur Saône à La Clayette (71) et Monsols à Cluny (71), rompant ainsi l'isolement de nos campagnes.
Cette voie ferrée permettait la circulation d'un petit train surnommè le "tacot". Très lent, il transportait toutefois marchandises et voyageurs, même si l'on disait que, dans les côtes,
on aurait pu courir devant !
Cependant, il fut à l'origine du développement d'échanges commerciaux tels
que le bois, les pommes de terre, le bétails qui venaient de nos montagnes, contre des produits finis ou des matériaux de construction.
Le viaduc du châtelard, d'une hauteur de 27m et une longueur de 145m, possède 11 arches de 12m d'envergure et est entièrement construit en granit extraite et taillé sur place.
Son édification demanda plusieurs annèes de travail. Malheureusement, avec le dèveloppement de la voiture, la compagnie gérant le réseau fit faillite et après seulement 23 années de fonctionnement, les lignes furent fermées et démantelées
Aujourd'hui, le site est dédié è la promenade, après avoir été restauré et sécurisé par une barrière tout du long.
Accessible par l'ancien tracé de la voie de chemin de fer, la balade qui conduit au viaduc
part du col de crie, où se trouvait une petite gare, rejoint Monsols avant de s'enfoncer dans les bois, sur un circuit de 8 kilomètres.
Aux pieds du viaduc, vous apercevrez la Grotte du Loup, une ancienne mine, et un peu plus loin, la cascade du saut, du ruisseau du mème nom.
L'acte de dècès d'un"fou"
Jean Vermorel âgè de trente deux ans ou d'environ étant devenu
fou depuis deux mois, trouvé mort dans les bois de Ruyères
Après la visite qui lui a été faite par la justice de Chevagny
le lombard qui nous a enjoint de l'enterrer ce jourdhuy trente
un juillet mil sept cent septente En présence de Claude Vermorel
son père, de Hugue Labruyère tous habitants de Monsols qui requis
de signer ont dit ne scavoir excepté ledit Claude Vermorel
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