Rhône (69)
Liergues
décès d'une inconnue.
Aucune trace d'occupation n'est attestée pendant la période romaine, tant au niveau archéologique que bibliographique[1]. Toutefois, quelques monnaies romaines y ont été trouvées au XIXe siècle lors de travaux agricoles dans les vignes[2].
Histoire de son architecture :
L’église paroissiale, avec son
lourd cloché carré.
Cette église est fort ancienne et le choeur actuel remonte à 1570.
De l'ornementation de la chapelle primitive de style gothique, il reste
un bénitier classé ; constitué par un pilastre carré flanqué de colonnes
torses supportant la cuve hexagonale
ornementée de motifs sculpturaux.Signalons encore la remarquable porte de la sacristie, datant
aussi de
l'ancienne chapelle.
Les cloches et leur légende : La plus
grosse, qui pèse 1500 kg, possède une fort belle sonorité qui s'entend loin
à la ronde. Cette légende veut qu'elle ait été fondue en deux fois sur la
grand'place. La première fois l'argent à manqué et le ciel marqua sa
réprobation : la cloche sonnait faux. Il fallut recommencer, et cette fois,
la châtelaine dut y sacrifier jusqu'à ses couverts en argent, ce fut une
réussite...qui n'alla pas sans aléa.
Les notes
magnifiques que nous connaissons encore aujourd'hui, s'envolèrent gaiement
par nos vallons beaujolais et arrivèrent jusqu'aux oreilles des chanoines de
la primatiale à LYON. Jaloux d'une renommée qui risquait d'éclipser celle de
leurs gros bourdons ils dépêchèrent une délégation ayant pour mission
d'acheter la cloche. La légende laisse croire qu'ils furent mal reçus et que
l'un d'eux, en repartant sur sa mule, laissa tomber, méprisant, le nom de :
l'animal dont on baptise parfois les habitants de Liergues : COCHON. La
tradition par contre, veut qu'ils repartirent bredouilles mais contents
après une belle cérémonie, et une tournées dans les caves.
Un chien dans l'église :
Quand on sait quelle profanation représentait le passage d'un chien dans le
sanctuaire, on est fort surpris d'en trouver un en bonne place au détour
d'un pilier. Cet animal " rongeait un os ". A la vérité, de nos jours, l'os
manque. Mais a-t-il jamais existé ? Autre interprétation : l'article 11 de
l'ordonnance de police de la seigneurie de Jarnioux : "
Défenses...sont faites...à toutes personnes...de fouiller les truffiers appartenant audit seigneur et d'en arracher les truffes noires à peine de l'amende de 5 livres... "
Le château de l’éclair
Le propriétaire, M. Guinon, soyeux de Lyon, achève la construction en 1871. Son frère avait de son côté acquis le Château de Boisfranc, château voisin. En 1891, Victor Vermorel acquiert la propriété et poursuit ses recherches sur la vigne & le vin. Il effectue aussi d'important travaux dans le cuvage &
danslesvignes.
Grand chercheur et inventeur notamment des bidons à sulfater
le nom du Château : Eclair.
A partir de 1930 jusqu'en 1978, le château change régulièrement de main et ne trouve
L'an mil huit cent vingt & ledix du mois & et le dix du mois de janvier à midi
devant nous Claude Barnon maire & officier de l'état civil de la commune de Liergues ont
comparu Antoine Muloton propriétaire agé de vingt six ans lequel a déclaré avoir vu
une femme morte de froid sur le chemin de Pesse loup à huit heures du matin & nous nous sommes
transportés au dit lieu & avons fait avertir le greffier du juge de paix qui a fait son procès verbal
avec un chirurgien qui dit que la femme est décédée du froid & lui avons donné le prénom
de Claudine # Toulieux, les témoins voisins de la levée sont philippe Aumoine propriétaire agé de
de Laurent Muloton propriétaire agé de quarante an qui ont signé avec le comparant
tous résidants audit Liergues après lecture faite.
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