Haute-Saône (70)

Frettes

Du haut de ses 368 mètres, le village de Frettes, robuste et accueillant, est situé au carrefour que formaient jadis les voies romaines reliant Rome à Boulogne et Trèves à Lyon. Le paysage local est composé de collines arides, couvertes de friches et de multitudes de genévriers. La grande plaine fertile permet la culture des céréales telles que le blé, l’orge, le maïs ou le colza. La superficie totale est de 1666 hectares dont 253 de bois communaux, si bien que la chasse est riche en chevreuils et en sangliers. Un peu d'histoire La construction du village de Frettes remonte à la plus haute antiquité. Les premières peuplades installées sur ce territoire sont des celtes de la tribu des Lingons. L’agglomération de
huttes se trouvait à cette époque à l’emplacement du cimetière actuel. Elle était entourée d’une enceinte rudimentaire certes, mais qui, du haut de la colline, permettait une certaine défense. Une trace du passage des populations du Paléolithique moyen se trouve au lieu-dit "les allouères" où environ un millier d’outils ont été retrouvés : pointes, grattoirs, encoches et bifaces. Divers objets de l’Antiquité composés notamment, d’un as Flavien, de pièces romaines en bronze, dont une à l’effigie de l’Empereur romain Trajan, ont été trouvés à proximité de la grande voie romaine. Un petit bœuf en bronze de 8 pouces représentant le Dieu Egyptien"Apis" a été quant à lui découvert au pied de la borne milliaire dont seule la base carrée existe encore. Elle sert d'appui à l’ancienne borne départementale ! L'époque des seigneurs : Gilles Petit, seigneur du village en 1615, a marié sa fille Didière au Comte Damédor de Mollans, puis le Château a été pris par les espagnols qui pillèrent et brûlèrent le village pendant les guerres de FrancheComté. Joseph Fourrel de Frettes, dont on retrouve quelques pierres tombales appartenant à sa famille dans le cimetière, a été le dernier seigneur de Frettes. À cette époque, les archives nous apprennent qu’en 1750, le village comptait 108 feux 
De Jean Philippe Guillemant
Je ne sais pas si c'est insolite, mais parfois les liens de parenté sont complexes, par exemple lors du mariage entre Jean Baptiste REMILLET et Marie MILLE, veuve d'Étienne CREUX, le 2 frimaire V à Frettes (à l'époque en Haute-Marne, maintenant fusionnée avec Champlitte en Haute-Saône) dont l'un des témoins est: voir ci-dessous après l'acte

Si cela vous intéresse, l'acte est visible dans les registres publiés par les AD de la Haute-Saône:
<http://archives.haute-saone.fr/ark:/77977/vtaa472559dd548dca2/daogrp/0/74>


Je ne vous ai pas transcrit l'acte il est de peu d'importance
C'est un ate de mariage comme tous les autres
sauf que le fonctionnaire de service
a été très prolifique quant à la description d'un des témoins

J'ai entouré de rouge la partie intéressante


Nicolas LEBRUN âgé de vingt-sept ans, gendre à laditte veuve à cause de sa femme qui est fille en première noce dudit deffunt Estienne CREUX mary en seconde noce de laditte MILLE
accueil
retour tableau 0004
page précédente page 8 page suivante