Saône-et-Loire (71)

Anost

1731

références : Anost 1724/1742   4E9/1 pages 56 / 195

   La commune d'Anost est située au coeur du Parc Naturel Régional du Morvan Anost l'authentique héberge la maison des Galvachers.

La Maison des Galvachers retrace l'histoire des galvachers, ces agriculteurs charretiers migrants qui, de mai à octobre de chaque année, parcouraient les régions voisines du Morvan afin de vendre leurs services, accompagnés de leurs bœufs « rouge du Morvan ».Comme pour la migration des flotteurs et des nourrices c’est le besoin d’argent, dû à la pauvreté du Morvan, qui motive le déplacement saisonnier des charretiers et de leurs attelages de bœufs. Les galvachers se louaient, de mai à la fin novembre, avec leurs bœufs et leur charrette pour effectuer des transports. 

 

Une complainte du XIXème siècle

 

Allons, Galvachers, en avant ! Il faut quitter notre Morvan ! Montons la route, Chassons le souci ;

Buvons la goutte Chez le Côt à Bussy.»

    Ils charroyaient du bois d’œuvre et de chauffage, toutes sortes de marchandises : vins de Bourgogne, céréales, minéraux, matériaux de construction ou objets manufacturés  à destination des ports des rivières qui mènent à la Seine et à la Loire Le départ, fixé au premier mai, s’accompagnait d’un rassemblement chez le Cô, dernier aubergiste sur la route d’Arleuf.

     Le retour à l'huis lointain ce faisait à la Saint-Martin et les boeufs étaient vendus à la foire d'Anost le 1er décembre. Au lendemain du second Empire, l'apparition du chemin de fer amorce le déclin de cette migration.

La race de bovins rustiques, dont l’existence est intimement liée à cette pratique, disparaîtra au profit de la charolaise pour des raisons d'économie de marché.

 

Perché à une altitude de 550 m, le petit village d'Anost se situe au cœur du Haut-Morvan montagnard, plus précisément dans la partie nord de la région du Haut Folin et du Mont Beuvray. On ne peut pas parler d'Anost sans évoquer  les   gisants   de  l' église d'Anost, datant du moyen âge, gisants du XIIIème siècle avec un sarcophage mérovingien . Le château de Roussillon (dit le vieux château) La commune de Roussillon tient son nom de celui de ses seigneurs qui s'y établirent à la fin du XVe siècle après l'abandon d'une première résidence, située sur la commune d'Anost sous le nom de "Vieux château, vestiges du château de Roussillon". 

 

 

   Avant ce transfert, le village portait le nom de Blain. Ce nom persiste encore dans celui du hameau de Blain-le-Vieil. Quant au nom même de Roussillon, il est fort possible qu'il ait un lien avec le Roussillon, au pied des Pyrénées, car aux VIIIe et IXe siècles, les comtes d'Autun eurent des liens étroits, matrimoniaux et patrimoniaux avec le Languedoc. Thierry, comte d'Autun en 755, eut un fils, qui devint duc de Toulouse et marquis de Septimanie. L'un de ses fils ou petit-fils, Bernard de Septimanie, fut comte de Roussillon. Jusqu'à la fin du IXe siècle 

En Morvan, est attesté au XIe siècle Girard de Roussillon, dont le gisant se trouve dans l'église d'Anost, qu'il fonda. 

    Sur la paroisse de Blain, Michaut de Chaugy, qui avait acquis la seigneurie de Roussillon, fit bâtir un magnifique château entre 1473 et 1479. Il existe toujours un lieu-dit "le Château" entre le bourg de Roussillon et le hameau du Chéset Le château était flanqué de cinq tours. Une large avenue rectiligne de deux kilomètres desservait le château d'est en ouest. Elle existe toujours et  qualifiée d"'ancienne voie gauloise". Le château fut vendu comme bien national à la Révolution, il n'en subsiste que quelques vestiges dans la ferme qui intègre les restes d'une tour d'enceinte. Une autre tour et des pans de murs très arasés subsistent dans les fourrés voisins.

En 1561, les sires de Roussillon y firent établir une verrerie de cristal. Un lieu-dit porte encore le nom de "la Verrerie". 

 

 

   La chapelle de Velée. La chapelle Sainte Claire de velée au hameau de Velée, chapelle romane, petit bâtiment trapu, surmonté d’un clocheton. Elle est dédiée à Sainte Claire. Une source voisine attirait autrefois de nombreux pèlerins. L’eau était réputée guérir les affections des yeux. L’existence de la fontaine a provoqué l’érection d’une chapelle  destinée à christianiser la démarche des pèlerins.
Cette chapelle a été décorée en 1966-67 de peintures murales par Dom Angelico Surchamp, de l’abbaye de la Pierre qui Vire.
Transcription
le vingt et un avril mil sept cent trente et un a été inhumée dans le cimetière Jeanne agée d'environ dix ans aveugle et imbécile et par conséquent incapable aucun sacrement. Ont assisté à ses funérailles Dominique Barouin  son  père  et  louis  Barouin  son  oncle   pauvres
laboureurs  au "gravier" qui ont déclaré ne savoir signer  enquis la

 

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