Saône-et-Loire (71)

Anost (suite)

 

       
     
  références : Anost 1724/1742  4E9/1 pages  56, 57 et 113
     
                       
Le vingt huitième d'Avril mil sept cent trente et un a été inhumée dans l'église paroisse d'Anost Dominique DESBUIS (ou DESBOIS) veuve de Guillaume GUYARD vivant laboureur à Joux laquelle a été munie de tous les sacrements de l'église âgée de cent dix ans dont le père a vécu cent dix neuf ans ont assisté a ses funérailles Pierre Miland GUYARD ses enfants et plusieurs autre de ses enfants et arrières enfants qui ont déclaré ne signer enquis.

  naissances trouvées pour la période comprise entre 1638 et 1650 

  

       21-04-1639 ° jean Desbois fils de Jacques    mère : ?        

       05-10-1639 ° jeanne Desbois fille de Jacques  mère ?

      

 02-10-1642 ° marguerite  Desbois fille de Jacques et Claudine Durey                      

26-05-1646 ° Lazotte Desbois fille de Jacques et Mangeotte Bonot.

      Aucune Dominique. (plus de BMS avant 1638).

la personne "françoise" quui m'a adressé ces actes et leurs transcriptions m'a indiqué ceci :

Je pense que 110 ans est un peu trop, elle se marie le 18 Avril 1663 à Anost ses 8 enfants seraient nés de 1666 (date calculée) au 17/06/1682

elle pourrait être née vers 1638 maximum soit environ 93 ans lors de son décès

L'an 1731 à Gana en Auvergne il arriva une maladie aux bêtes à corne, dessus dessous et à côté de la langue, par une vessie qui a son commencement parait blanche dans son progrès rouge et enfin presque noire le tout en vingt quatre heures que si on y avoit pas remédié pendant cette intervalle la vessie se crevoit et faisoit un visaire qui coupoit la langue de la bête malade et tomboit morte; et ce qui est plus surprenant est que cette maladie ne se manifestoit par aucun symptome qui parust: l'animal beuvant mangeant et travaillant à son ordinaire jusqu'à ce que la langue luy fut tombée de telle sorte qu'il en périt un grand nombre mais comme en moins d'un jour et demy tous les villages des environs de Gana distant de près de deux lieux en furent infectés sans qu'il y eust aucunes communications des bestiaux d'un lieu à un autre. après une sérieuse réflection ayant reconnu cette maladie on apporta un grand soin de ...... tout le bétail trois

fois de jour pour  remarquer  quand   la vessie commençait à prendre une couleur noire pour avec une cuillier d'argent ou une pièce d'argent l'on crevoit autant de vessies qui paraissoit un peu noire qui étoit le temps de la maturité; que sil y an avoit plusieurs autres vessies l'on attendoit à les crever qu'elles eustent cette noirceur de telle sorte qu'il a fallu ....... plusieurs fois la même chose a un même animal étant donc crevée et ratissée avec la cuillière jusqu'au sang l'on lavoit la playe avec de l'eau de fontaine et tenant la tête de la bête malade pour luy faire sortir dehors l'ordure qui en avoit sorti et l'eau dont on l'avoit loue crainte qu'elle n'en avala on les lavoit encore avec du bon vinaigre ou on mettoit du sel pilé du poivre et de l'ail et des toutes forces le tout concassés. Cela fait que l'on frottoit la playe dont on avait oté la peau avec une pierre de vitriol de chypre l'appliquant jusqu'à 3 fois sur toute la playe après quoy l'on couvroit la playe avec du sel ..... bien fin crainte que la bête ne fut pas entièrement guérie du seul remède on les appliquoit le meme remède jusqu'à entière guérison. il falloit aussi ce qui a été observé particulièrement en Bourgogne et notament Anost et plusieurs autres lieu, et p

GUYARD l'a ondoyé et puis a été remis en son lieu la femme agée d'environ trante quatre ans munie de tous les sacrements de l'église ont assisté a ses funérailles Dominique (rature) son mary Pierre BILLON son beau frère Philibert GUYARD frère de la femme et plusieurs autres qui ont déclaré ne signer enquis

André COULON curé prieur d'Anost

a point ouy dire qu'il en soit périt depuis cette maladie en moins de rien se répendoit dans tout les environs.

     Une autre maladie des bêtes à cornes a sévi. Voir 1700/1749 ; l'Yonne ; Sery ; page 08. La maladie n'était pas la même.

acte concernant la petite fille de la centenaire citée plus haut

http://www.archives71.fr/ark:/60535/s005139984381493/5139d6aaa8d2c  page 73
page de gauche

 

Le vingtième octobre mil sept cent trente quatre a été ondoyé à la maison
à cause d'accident un enfant qui a été apporté à l'église à qui on a donné le
nom de Jean fils de Dominique Aliot lab. à Bussy et de Etiennette
Richard ses père et mère en légitime mariage a été son parrain
Jean Aliot oncle paternel de l'enfant et pour marraine Linarde

Le vingt deuxième octobre mil sept cent trente quatre a été baptisé
Pierre besons et de la même ventrée mais qui n'est venu que le troisième
jour après Jean dud. Dominique Aliot lab. à Bussy et d'Etiennette
Richard ses père et mère en légitime mariage a eu pour parrain
Pierre Richard lab. à Joux et pour marraine Germaine Aliot
femme de Roger Poiliot meunier à Velée tous de cette paroisse
qui ne signent enquis

Gaudry
femme d'Eme Flety lab. tous de Bussy paroisse d'Anost qui ont déclaré
ne savoir signer enquis

Jean est décédé le 30 octobre, mais je n'ai pas retrouvé de traces de Pierre.
Et j'aime bien l'expression pour désigner les jumeaux, qu'on retrouve sur la même vue avec la naissance de René et Lazare Richard, le 7/11/1734. 

Le troisième Mars mil sept cent trante six a été inhumée dans l'église Dominique GUYARD femme de Dominique BILLON laboureur à Bussy paroisse d'Anost laquelle étoit enceinte d'un garçon laquelle aussi lorsqu'elle  a  eu passée  la  bonne femme luy ayant mis un baillon dans la bouche luy a fait l'opération césarienne .... de quoy Eme

Quelle barbarie.

 
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