Saône et Loire (71)

Couches 1725

   Couches est un site très ancien puisque on trouve un groupe de menhirs datant de 3 à 4000 ans.  Les menhirs en granit " d'Epoigny " hameau de couches. Ils y a environ 5000 ans la civilisation néolithique a dressé les menhirs. Plus tard les gaulois ont consacré ce site à Épogne, la déesse des cavaliers. On pense aussi que ces pierres marquaient le périmètre d'une enceinte druidique ou enceinte sacrée. M.Monnier, dans son annuaire de saône et loire de 1873, situe 7 menhirs en 1824, ils étaient encore au nombre de 5. Depuis 2 ont été détruits, ou enfouis sur place parce qu'ils gênaient la culture. En 1863, 3 menhirs gisaient sur le sol. Ils ont certainement été édifiés à la fin du néolithique et à l'âge du bronze. Il n'y a pas eu de recherches archéologiques réalisées sur le site. Ils sont situés près d'anciennee voies et à la limite de la ligne de partage des eaux séparant les bassins de la saône et de la loire. Ils sont été redressés dans les années 1980 à quelque mètres des emplacements de leurs découvertes. Sous un mégalithe a été trouvée une urne funéraire datée du bronze. Les menhirs ne permettent pas d'établir s'ils formaient un alignement ou un cromlech.

La taille des menhirs et leurs décorations témoignent d'un sanctuaire fréquenté par des hommes dont la civilisation couvrait une bonne part de l'Europe actuelle
   Une voie romaine de Chalon à Autun, passait à proximité. D'autre part, les restes de la voie romaine Agrippa reliant Lyon à Autun sont encore visibles.

  Au XVIe siècle, Couches fut désigné pour recevoir une colonie de riches protestants suisses, commerçants, ils s'établirent dans le village afin de répandre leur religion.

   Ils construisirent un temple et une maison toute proche pour le pasteur.
 
 
Cette maison, connue aujourd'hui sous le nom de "vieil hôpital" porte la date de 1565. Elle fut transformée par un édit de Louis XIV en hôpital de neuf lits.  Ces riches protestants construisirent en 1610 une école pour

enfants protestants. Après la révocation de l'Edit de Nantes en 1685, cette école offrit l'hospitalité au pasteur et aux fidèles de l'église

 réformée et abritait dans ces murs un petit temple. C'est ainsi que cette maison porte le nom de "maison des Templiers" dans le langage populaire, les "Templiers" étant des gens qui fréquentaient le temple). Cette maison est classée monument historique 

Le château de Couches .Il fait partie des anciennes forteresses du duché de Bourgogne et permettait notamment de protéger la route menant de Paris à Chalon en passant par Autun. Le site Médiéval de Couches est un château inscrit au titre des monuments historiques français. La visibilité qu'il nous offre de ses architectures successives depuis le XIIème siècle est une singularité qui méritait l'intervention d'experts afin de nous donner une lecture analytique du bâti.

  Ce château de Couches dit de Marguerite de Bourgogne, fief au XIe siècle, est possédé  par les seigneurs de Couches, l'un d'eux, Gaudry entreprend la construction de la forteresse, au XIIe par mariage, il échoit à Hugues seigneur de la Roche Nolay, milieu du XIIIe siècle l'arrière petit fils du précédent, prénommé aussi Hugues, agrandit le château.

   Fin XIIIe siècle il échoit, en dot, à la petite fille du précédent, Marie de Bauffremont,  lors de son mariage avec Étienne de  Montagu. Claude de Montagu, leur fils, seigneur de Couches, meurt au combat de Buxy  contre les troupes de Louis XI, la forteresse  qui vient de subir  d'importantes transformations, échoit à son cousin Claude de Blaisy au début du XVIe siècle. Puis le château de Couches passe  à la famille de Rochechouart.

    En 1590 le château est pris  et pillé par Antoine du Prat, baron de Vitteaux, il fait tuer toute la garnison et le château est démantelée. Au XVIIe siècle le château devient propriété des d'Aumont. Au XIXe siècle les bâtiments d'habitation sont reconstruits en style néo gothique. 
    En 1946 début de la restauration du donjon, de la chapelle  où seront rassemblées de belles collections d'objets d'art par  la famille de Léonard Cayot  et sa descendance.   

  En décembre 2009, le couple Poelaert fait l'acquisition du château et lance un programme de rénovation et de mise en valeur.

    Une thèse soutient  que Marguerite de Bourgogne, la reine répudiée par le roi Louis X le Hutin, ne serait pas morte comme nous l'apprend l'histoire officielle, en 1315  à la prison de Château Gaillard  mais qu'elle aurait été recueillie  dans le plus grand secret  par sa cousine Marie de Couches et serait en fait morte en 1333. D'où le nom de château de "Marguerite de Bourgogne" couramment  donné au château de Couches.     Sa tour maîtresse du XIIe siècle, ses galeries souterraines. Sa tour de justice bâtie au XIIe siècle pour servir de monastère, elle fut utilisée 200 ans plus tard, comme palais de justice du Pévost Royal (d'où son appelation de tour Bajol, tour du Bayulus, du Bailli), à moins que ce ne  soit  du  nom  de  son constructeur, Bazola, nom du templier qui la fit construire . Maison de trois étages aux petites fenêtres à  meneaux et à  lafaçade romane date du XIIe Siècle.  Cette explication n'est cependant pas la seule : certains pensent que la Tour Bajole dépendait du monastère tout proche et aurait été cédé à un ventier du nom de Bizola (il aurait ainsi donné son nom à la maison).  Le ventier était un fonctionnaire attaché au prieuré qui avait pour tâche

de recouvrer les droits et les taxes. Il était libre et franc de toute corvée. La charge était héréditaire.

    Au cours des siècles et sous de nombreux propriétaires, elle changea souvent de nom: La Tour aux Ventiers, la maison Lamotte , la maison Sarotte, par exemple. sa chapelle du XVe.

 L'histoire du prieuré. Le monastère Saint-Georges de Couches fondé au VIIIe siècle par Pépin le Bref  eut d'abord  le titre d'abbaye.  Mais  sa prospérité avait attiré les convoitises et au Xème siècle, ce siècle  

 

qu'on a appelé "le siècle de fer", les gens puissants du voisinage en saisirent les terres.  Le prieuré tomba   en la possession 

d'un vassal des comtes de Chalon. Il ne restait plus qu'un prêtre pour le service religieux des habitants. Une partie de ces terres était devenue un fief rattaché à un petit château fort construit à cette époque, le premier château de Couches. Edifié sur un éperon rocheux c'était une tour de gué en bois dominant la vallée de la Vielle, lieu de passage important.    

   Au début du XIe siècle, l'évêque d'Autun, Helmoin, obtint avec l'appui du comte de Chalon la restitution du monastère et d'une partie des terres voisines.

    Pour assurer la vitalité et la protection du monastère ressuscité mais amoindri, Helmoin en 1026 fit reconnaître l'union de celui-ci à l'abbaye de Flavigny, dépendant de l'évêque d'Autun qui n'avait pas toujours une force militaire suffisante pour protéger le monastère Saint-Georges,  par une charte signée du Roi de France Robert, de son fils le futur Henri Ier et d'une vingtaine de grands personnages, évêques, abbés, comtes.

   En 1187 un contrat de pariage entre le Roi de France Philippe Auguste et l'abbaye de Flavigny assure à Couches la protection du Roi avec la présence d'un prévôt royal. En contrepartie des redevances étaient perçues par le bailli royal de Mâcon. tandis que le château de Couches était depuis le milieu du XIIIe siècle sous la suzeraineté du duc de Bourgogne. Ainsi le bourg de Couches devint "Couches en royauté". Une forteresse militaire (la Tour Guérin) fut construite pour abriter les archers du Roi de France qui protégeaient les biens du prieuré (à l'origine abbaye Bénédictine).L’origine de cette propriété remonte au traité de 1186 accordant aux moines la protection royale, ceux-ci dotèrent les soldats du Roi d’une

construction militaire pour s’opposer au seigneur du Château de Couches. Le bâtiment actuel date du XVe siècle et la toiture en tuiles vernissées du XIXe siècle. Le parc comprend des arbres de près de 500 ans et 23 ifs. Le fief seigneurial du château resta "Couches en duché".

  Au cours des années 1438-1441, les "écorcheurs", l'une des compagnies de brigands qui semaient la terreur au Moyen Age, pillèrent et saccagèrent Couches et les environs. Nul doute que le prieuré reçu leur visite.
   Antoine de Clugny, prieur en 1463, restaura l'église du prieuré et y fonda la chapelle en l'honneur de Saint-Jean l'Evangéliste et de Ste Madeleine.
    Lorsque le prieuré fut fortifié, les trois absides "en cul de four" que nous voyons aujourd'hui furent surélevées (à l'origine le prieuré en comptait cinq).

   Les voûtes à nervures qui sont en avant des absides, le portail et les fenêtres à vitraux sont l'œuvre d'Antoine de Clugny.
   La fameuse poutre ornée de pampres et de deux têtes d'animaux fantastiques est supposée évoquer une représentation de la Vivre.
   Cette œuvre est due au prieur Etienne de Neufville et porte la date du 8 janvier 1456. Un des vitaux représente deux clefs entrelacées, blason de la famille de Clugny d'Autun.

 Au-dessus de l'entrée de la deuxième cour, la coquille Saint-Jacques rappelle que Couches se trouvait sur la route du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle.

   La vie monacale reprend son cours mais en 1620, les bâtiments sont rachetés par la ville d'Autun. Le prieuré devient alors  une  résidence d'été pour un collège de jésuites.
    En 1655, le prieuré achète le domaine de la Croix Vallot qui deviendra maison de repos pour les professeurs de ce collège d'Autun.
   Les jésuites enseigneront et administreront les biens du prieuré jusqu'en 1762, date d'un édit royal leur retirant le droit d'enseigner.
   Dans la tourmente de la révolution, le prieuré est saisi comme bien national, morcelé et vendu en lot.   Les tours sont rasées sauf une (la tour des archives).

   L’église Saint Martin Construite en 1480, elle remplaça une église romane. Les portails et les vitraux sont du style gothique flamboyant. L’intérieur a été restauré en 1840. Les boiseries datent de 1695.  Après ce petit voyage au cœur de celle ville de Couches l'acte qui m'a amené à cette découverte.

   

 Envoyé par Guy de la "71"

      Le 11ème de janvier 1725 a été inhumé Dlle Anne Lagrange agée d'environ 65ans, femme de Sr Louis Frederic Armet Dessertennes. Laquelle est décédée environ 1 an et demie apres avoir abkurée l'heresie de Calvin pendant lequel temps elle a edifie tous ceux qui l'ont vue par la patience dans les longues douleurs qu'elle a endurées, par la

resignation parfaite  à la volonté de

  Dieu et par la pieté enrecevant  les Saint-Sacrements de l'Eglise qu'on luy a souvent administres depuis son abjuration Et immediatement avant son deces pour gagner les

indulgences du jubilé noon sans en témoigner une tres grande joys et entiere satisfaction etous présent a ses funérailles les soussignés et autresGénéalogie d'une partie de la famille Armet (j'espère ne pas avoir fair d'erreur en remaniant cette-dernière afin qu'elle tienne dans l'espace)

Descendance de ARMET Jean


Nom et prénoms, Date et lieu de mariage Date et lieu de naissance Date et lieu de décès
ARMET Jean + ../../1611 Couches (71)
x GUICHON Françoise
|___ARMET Timothé |x DELACROIX Marie =  ARMET Esther  x 14/06/1671 Couches (71  LESAGE Philippe =  1688 Tintry (71)
                                                                                                                                                                                    = LESAGE Philibert

|

LESAGE Jacques ° 10/04/                                                                        = ARMET Jean |x 14/06/1671 Couches (71  LESAGE Suzanne
|___ARMET Marie  x DELACROIX Théophile
        ARMET Jeanne x LESAGE François = LESAGE Marie x 24/07/1622 Couches (71)  LAGRANGE Pierre
|___ARMET Pierre |___x BLANDIN Esther = ARMET Jean x  DUPUY Marie  = ARMET Timothé |x 14/07/1671 Couches (71) x BRUYS Espérance
                                                                        =ARMET Pierre x LESPINASSE Anne  = Armet Marie ° 13/07/1669 Couches (71) + 14/09/1669 Couches (71)
                                                                        =ARMET Elisabeth ° 11/07/1670 Couches (71)
|___|ARMET Dorothée ° ./../1643 + 14/02/1679 Couches (71)|x 20/09/1672 Couches (71) x de TRUCHIS Jacob

___|ARMET Jean  x 29/06/1677 Arnay-le-Duc (21) | LESAGE Jeanne = ARMET Elisabeth + 24/09/1672 Couches (71)

ARMET Jeanne   x ../05/1631 Couches (71) x DELAGRANGE Edmé  = DELAGRANGE Salomon
                                                                                                                  =DELAGRANGE Timothé ° ../../1636 + 24/01/1668 Couches (71)
                                                                                                                  =DELAGRANGE Pierre ° ../../1643 + 31/05/1668 Couches (71)
                                                                                                                  =DELAGRANGE Suzanne x 10/06/1679 Couches (71) x DESCLAUX Jean ARMET Marie  x 11/11/1622 Couches (71)  LESAGE Jacques  = LESAGE Philippe  x 14/06/1671 Couches (71) ARMET  Esther =  LESAGE Jacques ° 10/04/1688 Tintry (71)                                                                                                              
                                                                                                        =LESAGE Philibert
                                                                                                        =LESAGE Suzanne |x 14/06/1671 Couches (71) x ARMET Jean
                                                                                                        =LESAGE Jeanne  x 29/06/1677 Arnay-le-Duc (21) x ARMET Jean = ARMET François
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