Saône-et-Loire (71)

Saint-Symphorien

1698

 

 

 

de Guy Largy

 

 St Symphorien est jusqu'en 1792 paroisse de St Pantaléon (ça touche Autun) AD71

Eglise Saint-Vincent de la paroisse Saint-Symphorien  sur Saint Pantaleon  1693 -1707 vue 50/121

 L’église de Saint-Pantaléon existait en 1132, époque à laquelle elle fut donnée à l’abbaye de Saint-Martin d’Autun, par l’évêque Etienne de Bagé. Elle fut restaurée après les guerres de religion : les paroissiens de Saint-Pantaléon, ayant sauvé les reliques du pillage des troupes calvinistes, ne les rendirent à l’abbaye de Saint-Martin que moyennant promesse de reconstruction de leur église aux frais de

l’abbaye.

Rendue au culte après la Révolution, la vieille église s’avéra trop petite pour la population regroupée des anciennes communautés de Saint-Pantaléon, Saint-Pierre, Saint-Vincent, lesquelles avaient autrefois chacune leur église  paroissiale.  On  décida

donc un agrandissement de l’église de Saint-Pantaléon. Il est considéré que beaucoup de parties de l’église, et notamment le clocher refait en 1830, pouvaient être réutilisées ". Mais un autre projet prévoyait la démolition totale et la reconstruction d’une église entièrement neuve dans la partie nord du cimetière. Les travaux furent exécutés Tout près de l’emplacement de l’ancienne église, à la pointe sud du cimetière, était la fontaine Saint-Symphorien où l’on venait autrefois en pèlerinage pour guérir de la fièvre ou obtenir la pluie. Elle fut occultée.

Le mobilier de la vieille église fut transféré dans la nouvelle, spécialement le beau retable de l’Annonciation, de 1520 et une statue en pierre du XVe siècle représentant saint Jean-Baptiste, tous deux classés. L’église de Saint-Pantaléon est une des rares églises reconstruites au XIXe siècle qui ne soit pas décevante après un siècle et demi de vie.

naissance un peu bizarre

Le 20 Janvier 1698 L'an de notre Seigneur Jésus Christ mil six cent quatre  vingt dix huit le vingtième janvier, j'ay soussigné chanoine régulier btizé Claude Ranc de VILLAR, tenu sur les fonds de baptesme par Claude CHAPE son parrain et Philiberte CHAPE sa marraine de la paroisse de Saint-Jean l'Evangéliste de la ville d'Authun qui estoit venu en pélérinage à Saint-Symphorien et que j'ay fait venir en la paroisse de Saint-Vincent située au village dudit Saint-Symphorien, lesquels ont déclaré ne savoir signer, non plus que Jean ALUS musnier d'Ottevot enquis en présence de Michel NUGUET qui a signé avec moi. an et jour qui dessus. Lazare COQUILLON qui m'a présenté cet enfant enquise s'il estoit né en et de légitime mariage m'a déclaré faire quelque fois les fonctions de sage-femme dans sa paroisse de Saint-Denis à une  lieue de Saint-Symphorien et avoir entendu de Jean ALUS et ce Jean ALUS meusnier d'Ottevot d'Anne ROSE mère de cet enfant qu'elle n'estoit que fiancée à ce Claude Ranc de VILAR, soldat congédié qu'elle suivait, et qu'auprès de son moulin les douleurs de mères l'aïant surpris on l'aurait apporté chez luy où elle n'estoit

 pas resté vingt quatre heures pour aller rejoindre (quelques uns)de ces soldats qui devaient estre encore à Autun, fait an et jour que dessus. Signé: Ch JOSSE Michel NUGUET

               
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