Saône-et-Loire (71)

St Bonnet de Joux

 

    Je vous passerai, les diverses dénominations de cette paroisse. De Iocus Sanctus Bonittus au 11ème siècle pour arriver à Saint-Bonnet de Joux après 1’an 8, étant devenue, au cours de la Révolution : Bonnet-Rouge.

      Saint-Bonnet-de-Joux tient son nom du patron de l’église, Saint Bonnet, qui fut évêque de Clermont. Le surnom de Joux lui vient de la montagne de Joux qui passe pour avoir été consacrée à Jupiter. Il existait jadis un château fort sur le « Mons Jovis ». Une autre montagne de la commune s’appelle Mont de Mars.         

Au hameau de Chaumont, un château magnifique appartenait au marquis de La Guiche.  Ce bel .  édifice a été construit au début du XVIe par Louis, duc d’Angoulême, époux d’Henriette de La Guiche Il y avait aussi des châteaux à La Valette, à la Saule et à Availly. Dans la forêt d’Avaise, une ancienne tour dite « Tour d’Avaise », est le reste de l’ancien château de ce nom.  L’ancien château avait soutenu des sièges durant les guerres civiles du XVe siècle.  

C’est le marquis de La Guiche qui fit construire l’église à trois nefs avec transept dans le style roman.

Le château de Chaumont Chaumont,

Calvus Mons, magnifique  Château  bâti sous Louis XII, embelli par Louis, Duc d’Angouleme, époux de Henriette de la Guiche, en 1650. On voit sa statue équestre au dessus des écuries qui font superbes, dontla voûte est soutenue par deux rangs de 28 colonnes chacun, ayant 65 pas de long & 4 degrés doubles pour monter au dessus.

      La grosse tour, appellée  d’Amboise, a été bâtie en 1505 par Jacques d’Amboise, Abbé de Cluni, oncle de Cather. de Chazeron, fille d’Antoine de Chazeron & d’Anne d’Amboise, femme, en 1495, de Pierre

de la Guiche, Chambellan de Louis XII, son Ambassadeur à Rome, à Vienne, à Londres, Bailli de Mâcon. Il fit bâtir le corps de logis au devant du Château de Chaumont. L’aile droite de la cour, ornée de mille figures, a été construite en 1684. On y lit ces mots : le monde est renversé.

Le vendredy 12  février 1751 jay

baptisé Antoine fils de Léonard Philipon et de Philipes Conry

manœuvre aux Loges né d’aujourd’hui ayant la tete monstrueuse

mais le visage humain, ..?.. le parrain a ete Antoine Conry fendeur

de la paroisse de Suin et la marraine Marie Jacquetain femme

de Toussain Conry dudit Suin qui , n’on su signer de ce enquis.

Ledit enfant avoit le sexe viril bien distinct

mais la forme de son visage etoit tres

confondu. Il n’avoit que la moitié du front ses yeux placés

en haut du front et ..?.. extremement gros et semblables a ceux

d’un chien, son né etoit croché comme le bec d’une chouette

et les oreilles etoient semblables a celles d’un chat, et il avoit sur

le sommet de la tete une élévation rouge semblable a une petite

couronne de boyaux rouge entrelassés, son visage etoit couvert

d’une trasse (?) semblable a de la farine mouillé. Ledit enfant né a

terme et de legitime mariage a été baptisé en présence de

Philibert Thinond marguillier qui a signé avec moy.

Claude Raffin curé († 1763) 

 
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